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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 10)
Le 18/07/2013
Chaque étape ressemblait à la précédente dans le sens où, après un événement qui faisait entrer le couple dans une relation homosexuelle régulière, les habitudes s'installaient et devenaient la norme. Ainsi, la petite fellation du soir que pratiquait désormais quotidiennement, ou presque Fabien sur Maurice, fut le rendez-vous érotique des deux hommes. Maurice prenait son plaisir et se détendait, Fabien se rendait utile en prodiguant, avec de plus en plus de dextérité, la caresse sur le sexe de son amant. Pour autant, si ce dernier se satisfaisait de ce que lui demandait son hôte dominateur, Maurice ne vivait pas très bien l'image homo que lui renvoyait ces scènes. Il était d'une génération où les hommes n'affichaient pas de telles tendances, même lorsqu'ils en avaient envie ou qu'ils l'étaient. Hormis quelques exemples dans des milieux autorisés, branchés, urbains et nocturnes, un homme de l'âge de Maurice avait encore du mal à s'accepter. D'autant que sa vie sociale, certes, plutôts réduite, en souffrait. Il avait dû décliner plusieurs invitations de la part de ses amis, y compris pour aller au bowling, de peur que l'on ne perçut ce qui se passait entre les deux hommes.
Tout cela perturbait le senior et n'allait pas tarder à s'exprimer d'une manière imprévue.
L'été approchait et les gâteries buccales qu'offraient fabien, se firent de plus en plus précédées de petits apéros entre 'amoureux'. L'ambiance était détendue et Maurice se mis à émettre, au cours de leurs ébats, l'idée que la pilosité de fabien l'importunait. " Tu sais, Fabi, tous ces poils, ça ne te va pas, et puis, je suis sûr qu'avec la cage, ça te gêne. il commence à faire chaud...heureusement que tu mets les produits que je t'achète mais, ça serait pas mieux que tu t'épiles ?...tu vois, c'est plus doux et pour moi, ça m'aide. tu comprends ?" Cette nouvelle demande, au regard des précédentes, paraissait finalement bien banale. Fabien, verge en bouche, émit un son qu'il fut difficile d'interpèter, surtout que Maurice reprit dare dare " Du coup, pour ne pas te mettre dans une situation délicate, j'ai demandé à une esthéticienne de passer après demain. Elle m'a dit qu'il ferait ce qu'il faut, elle a l'habitude, et puis, faut le faire régulièrement, alors, comme ça c'est plus discret pour toi". Et deux jours plus tard, Nadia, une plantureuse jeune femme d'origine magrhebine sonna au domicile de Maurice, qui lui ouvrit. Il fit les présentations et laissa la professionnelle agir. " la salle de bain est à vous et pour le reste, j'ai mis des serviettes dans ma chambre..". Maurice avait pris le soin d'enlever la cage de fabien préalablement. Le bénéficiaire de ces prestations esthétiques ne savait pas trop ce qui allait lui arriver mais, au bout de deux heures, une partie du travail était faite et Fabien revint dans le salon où Maurice lisait son journal. " Euh, dis, elle me dit que tu lui as demandé de..., de tout épiler ?..les jambes, les aisselles...et ..humm, le reste..." " ben, quoi...le reste ?"...." Ben, ..tu sais, quoi....." " Ah, tu veux dire ta toison ?....ben oui, c'est bien mieux, tu vas te sentir vraiment plus à l'aise, je t'assure....et puis aussi tes petites fesses...;" répliqua Maurice, sans hésitation ni scrupules, avant de reprendre plus bas.." et....quand tu es devant moi, en train de t'affairer, .ben, j'aime bien voir ton petit cul en l'air, alors, si en plus, il est imberbe, c'est impec !! allez, ne t'en fais pas, donc, c'est entre nous, tout ça...allez, file, ne la fais pas attendre.." Fabi tourna les talons, un peu gêné, un peu merdeux et se remis entre les mains de Nadia. On entendait la jeune le réprimander gentillement et se moquer de lui à chaque petit cri de douleur qu'il poussait. " Que vous êtes chochotte, olala....;il faut souffrir pour être beau.....et puis; là, vous en avez pour trois mois à être tranquille.". L'après midi se passa ainsi entre les "ouille" de Fabien et les "olala" de Nadia. Une fois le travail accompli et la facture règlée, Maurice raccompagna Maurice en lui souhaitant une bonne soirée et, le sourire en coin, précisant, qu'il était " bien lisse de partout, plus un poil, en dehors des sourcils...que j'ai un peu éclairci, ça lui va mieux".
La porte se ferma sur un échange de regards complices. Nadia avait gagné un bon client car la prestation à domicile lui rapportait plus et que fabien allait, à n'en point douter un client régulier.
D'ailleurs, où était-il, le gay fraîchement épilé ?...dans la salle de bain en train de passer une crème pour apaiser la douleur de l'épilateur. Nu, ou presque, Maurice demanda à voir " tout ça de plus prêt", en écartant de la main, la serviette que Fabien avait mis devant lui par réflexe pudique. " c'est superbe ça, elle bosse bien, la fille, non ?" La main de l'homme glissa très vite sur les fesse de son amant pour le faire pivoter afin d'admirer le travail effectué sur son postérieur " ça te fait un cul, fabi, su-per-be !" avait-il exclamé . Sa main ne s'était pas enlevée et avait même glissé sur le bas de la fesse, la tenant dans la paume. " Mmm, voilà ce que j'appelle un beau petit cul" rajouta-t-il en commençant par se masturber de la main gauche. Fabien, passif et silencieux, ne savait pas trop ce qui se passait mais devianit aisément ce qui allait lui être demandé.
Quand Maurice lui demanda de se tourner et se mettre à genoux, c'était une première car il avait l'habitude de sucer son homme allongé sur le lit, à quatre pattes de profil. Là, il se retrouva, coincé entre le rebord de la baignoire, à genoux entre les jambes de Maurice qui lui tendait sa bite en voie d'érection. Le message était clair et Fabi, lapa puis suça cette queue qu'il connaissait jusqu'au moment où Maurice lui demanda de se relever, lui donna un baiser sur la bouche et lui prit la main en l'emmenant dans la chambre.
Là, il poussa légèrement son amant, qui se trouva allongé sur le dos et sur le lit. Maurice, conquérant écarta les cuisses de fabien et vint sur lui en l'embrassant et mordillant ses têtons, son cou, sa bouche. L'homme mûr bandait comme un taureau alors que la queue, restée quatre mois encagée de fabien, était, tout au plus molle et fine. Maurice ne se sentait plus, ses mains parcouraient tous les recoins du corps de fabien, contraint d'acceuillir son amant entre ses jambes, comme une femme. Il sentait les doigts du dominant passer entre ses fesses, une manière de s'assurer des dires de Nadia. La queue durcie de Maurice rôdait dans les parages, à chercher, comme une tête chercheuse un orifice prêt à l'acceuillir.
Cet orifice fut inspecté par les doigts mouillés de Maurice dans les minutes qui suivirent. Fabien allait être bientôt défloré par un homme. C'était l'aboutissement d'un processus de soumission sociale, affective, sexuelle. Peut-être même une révélation finalement, car ne dit-on pas qu'on ne devient pas homo mais qu'on l'est, même si l'on ne veut pas le voir ?
L'index entra dans l'intimité de fabien. Il fit des vas et viens, puis, le majeur qui prépara plus encore l'arrivée de la conquérante queue de Maurice. Lorsqu'elle se présenta devant l'anus, Maurice sussura à l'oreille de son amant " ne t'en fais pas, chéri, je ne t'abandonnerai pas"...puis entra en lui, lui arrachant un nouveau cri de douleur. Le gland s'inserra petit à petit en Fabien, doucement mais sûrement. A chaque mouvement, Maurice allit de plus en plus loin. Il finit au bout de plusieurs, à la garde et prit ainsi de l'assurance. Il se mit sur les bras, tendus, et passa une jambe de Fabien , puis deux derrière.
Le cul du passif était plus facile d'accès. fabien ne sentait plus son derrière, laminé par la sallie dont il faisait l'objet. Maurice était un homme au passé sportif. Il avait encore de la force pour son âge. Dix bonnes minutes passèrent puis, il revint sur le torse de son amant avant de presser la cadence. Le coup de grâce allait partir. Lorsque ce fut le cas, Maurice cria de plaisir, lachant sa charge de foutre dans le cul de Fabien. puis, s'effondra sur lui, en reprenant son souffle. Il se passa bien trente secondes pendant lesquelles les deux hommes restèrent ainsi. La queue d'un Maurice épuisé encore dans Fabien. Se relevant et sortant , Maurice donna un petit baiser et une petite tape sur la cuisse du passif, plus soumis que jamais, car Fabien, pour sa part, n'avait pas joui. Il eut juste la force de demander d'aller prendre une douche à son amant , bienveillant et repu. " Biensûr, mon biquet, vas-y".
La douche dura un bon moment, le temps que fabien, frottant son corps imberbe, se rende compte que la crise économique avait fait de lui un homme entretenu, homo passif et presque impuissant.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 11)
Le 22/07/2013
C'était déjà l'était l'été....la chaleur commençait à devenir difficilement supportable. Maurice, danc son costume cravate, attendait avec impatience les trois semaines de vacances qui l'attendaient dans quinze jours. En fait, il n'avait rien prévu, ne sachant pas quoi et comment proposer à Fabien. Que faire de lui ? Sans beaucoup de moyens, il ne pouvait prendre de vacances seul. Quant aux amis, ou ex amis, ils avaient soit des familles, soit des revenus leur permettant de se détendre loin dans des conditions confortables. En même temps, Maurice, qui avait pris goût aux gâteries de son amant, ne se voyait pas vraiment s'en passer pendant trois semaines. Donc, l'emmener, oui, peut-être, mais où ?...Maurice rechignait à aller dans des lieux estampiller ' gay'; ça ne correspondait pas à ce qu'il ressentait. Pour lui, Fabien n'était pas un homme à proprement parler. Comment un mec, un vrai, pourrait-il accepter de se faire ainsi traiter ? Il aurait dû partir dès le soir où il s'est fait surprendre à se masturber sur le canapé. Maurice n'éatit pas content ? Et alors ?....quoi ?......"une cage de chasteté ?....allez, vieux pervers, adieu", aurait-il dû répliquer.
Mais, non, rien n'est venu. Fabien est soumis, modelable comme de la pâte. Et puis, s'il accepte des pratiques que nombre de femmes refusent, même à leurs maris, c'est qu'il est très féminin dans sa tête, féminin et passif !
Ainsi pensait Maurice une semaine encore avant ses vacances.
A son travail, le relâchement estival avait déjà été amorcé et il se dit qu'en surfant sur le net, il trouverait peut-être en dernière minute, une location discrète. En désespoir de cause, il consulta quand même des annonces pour des locations s'adressant à des couples homo. Il faut reconnaître que des jolies propriétés étaient encore disponible, même aussi tard dans l'année.mais à quel prix ! ..quand, au détour d'une interminable liste, il vit ' qu'un charmant studio de vacances se libérait au Cap d'Agde quelques jours après le début de ses congés. Conscient qu'il n'avait plus tard pour se poser de questions, il envoya une proposition de location.
Il connaissait évidemment la réputation de la célèbre station balnéaire, mais, après tout, ne serait-il pas plus anonyme que au milieu d'une foule d'échangistes, homo, naturistes et autres transgenres ?
En même temps, il ne se résignait pas tenir la main à Fabien, dans la rue comme il le faisait dans l'intimité de son appartement. Pourtant, Fabien ne pouvait pas rester au studio pendant trois semaines !
Maurice voyait bien ce qu'il pourrait demander à son copain mais, cette fois, ce n'était plus un acte à l'abris des regards. Il lui suffirait d'avoir l'air suffisament androgyne pour que Maurice, et la plupart des passants, aient l'impression qu'il est une femme.
Comme il était sur l'ordinateur, il commença, très discrètement, une fois ses collègues partis, à regarder des photos de travestis. Comment s'habillaient-ils, en cette saison ?. Que manquerait-il à Fabien pour qu'il fasse illusion ? Il vit bien qu'un problème de coupe de cheveux allait se poser. fabien n'avait ni la coupe, ni la longueur adéquate. Et puis, les sourcils à épiler plus finement, Nadia lui en avait parlé..... Mais c'est la démarche qui allait poser un gros problème...même si Fabien n'accepeterait pas de porter des escarpins à talons hauts....Non, des nu pieds, des ballerines, des tongues, voire des sandales à talons plats. il l'imaginait déjà avec un paréo, un short et un haut un peu échancré. Un collier, une chaîne...une pointe de maquillage, un parfum.....tout celà donna un peut le tournis à cet homme un peu perdu devant la tâche. Il avait déjà transformé cet homme qu'il connaissait jadis, hétéro et séducteur, en homo encagé et passif, soumis à au plaisir de celui qui l'entretenait : lui ! Après tout, c'était un échange de services, non ? Le cadre allait fermer son ordinateur quand un éclair lui parcouru l'esprit : et s'il demandait à Nadia de l'aider ? Il ne risquait rien à demander. Certes, elle était peut-être déjà elle-mêm en vacances, mais peut-être pas ! Et, moyennant rétribution, elle ferait pêut-être un peu de shopping avec les deux hommes pour choisir des tenues à Fabien...
Sans plus tarder, Maurice appela la jeune femme et tomba sur elle en personne, quelle veine !! Les explications furent un peu longues et tortueuses mais Nadia, qui comptait quelques transexuelles dans ses clientes, connaissait un peu les difficultés que les ' débutantes' pouvaient rencontrer.
Le miracle se réalisa : elle était d'accord pour venir avec une amie coiffeuse pour poser des extensions capillaires et faire une coupe à fabien. Elle lui ferait aussi une épilation des sourcils et un léger maquillage permanent, certes un peu cher, mais qui éviterait à Fabien de le feire tous les jours ou à chaque sortie. Quant au shopping, elle était ravie de se joindre aux 'garçons', en cette période de soldes.
En l'espace des deux ou trois heures, Maurice avait fait un pas de géant dans l'organisation de ses vacances.
Quel bonheur ! Il ne restait plus qu'à expliquer tout cela à fabien et lui faire accepter...
Rentré, à la maison un peu plus tard, il se fit servir une petite anisette par son ami. " Tu ne prends rien Fabi ?" s'enquérit Maurice avec une voix douce et prévenante. " Heu, si, .oui, merci, heu, je vais prendre comme toi.". Et voici les deux hommes sur le canapé à deviser. " alors, qu'est-ce que tu nous as fait de bon pour dîner ?".et blah blah blah....Maurice parlait un peu dans le vide, sans vraiment savoir comment aborder le problème. Nadia avait prévut la journée fatidique pour la fin de la semaine, trois jours plus tard. C'est alors que Maurice se lança :
" Ecoutes Fabi, c'est un epu délicat de te dire ça mais...je vais partir trois semaines en vacances..j'ai loué l'appartement à un couple avec un gamin. Ce sont de vagues amis à Robert. je ne voulais rien faire payer mais bon, après je me suis dit que ça mettrait du beurre dans les épinards, comme on dit !! haha". Fabien vit de suite le problème qui allait se poser pour lui. Allait-il dormir dans un parc, pendant trois semaines ? La même peur du lendemain qu'il avait connue quelques mois plus tôt s'invita de nouveau en lui. Comment Maurice pouvait-il faire ça ? Ne lui donnait-il pas satisfaction ? .;sur tous les plans ? N'avait-il pas cédé ? Maurice sentit cette panique dans les yeux de son ami et attendit encore un peu, histoire d'asseoir plus encore sa domination. Soudainement, Fabien reprit " ..mais, tu n'as plus envie de moi, alors ? Je ne te satisfais pas ? Il me semblais que tu avais apprécié, la nuit dernière, je suis bien épilé maintenant, non ?....tu veux recommencer peut-être ?.....je suis disponible, si tu veux, je peux te sucer..ça te ferait plaisir ?"
Maurice jubilait intérieurement. Il n'en espérait pas tant de son amant qui se proposait sexuellement à lui. Il put alors, abattre implacablement mais avec panache, ses cartes.
" Fabien, écoutes-moi bien....je sais que tu fais beaucoup d'efforts pour me satisfaire. Je ne dis pas que c'est parfait parce que tu n'es pas encore très à l'aise avec ton corps.....et le mien..... mais on progresse. Tu dois comprendre que je suis un mec mûr, un peu 'de l'ancienne école'. Ma génération n'est pas aussi familiarisée avec l'homosexualité que la tienne. C'est pour ça que , si j'ai un compagnon, il faut qu'il soit le plus 'discret'..donc féminin possible. En plus, tu sais, que j'en ai besoin ?! j'ai besoin d'une présence féminine. Quand on est ensemble, je sais que tu n'es pas une femme mais bon, tu fais des tâches que ma femme; s'il eslle était toujours avec moi !, ferait. Tu comprends ?"
Maurice tournait un peu en rond, histoire , aussi de préparer son interlocuteur.
"...Tu comprends pourquoi, c'est important que tu sois bien lisse ?...Ce qu'on a fait hieur était bien.;bon, c'était une première pour toi, mais tu t'en es bien tiré...enfin, ça s'est bien passé. Et puis, le gâteries que tu me fait, c'est mieux en mieux, tu deviens ..experte.excuse-moi de le dire comme ça !" Fabien ne disait rien......Il savait depuis longtemps qu'il jouait le rôle d'une compagne avec cet homme habitué aux femmes.
" Bon, si tu veux, je peux te proposer de t'emmener avec moi en vacances.Voilà, c'est la bonne surprise !! J'attends une réponse mais ça devrait le faire. Le truc, c'est que, une, c'est un studio, donc, le loueur risque de comprendre quel genre de coupel on est.et ça, j'y tiens pas trop. Et puis, c'est une station balnéaire, et donc, tu vois, c'est un peu le même genre de truc. Si on sort ensemble, je veux pouvoir me dire que les gens voient en nous un couple.;homme / femme...., tu vois ?"
Que de circonvolutions pour demander à Fabien de s'habiller de manière efféminée...." Heu, oui...enfin, je comprends pas bien.....tu veux qu'on couche ensemble ?...mais c'est déjà le cas, non ? Si tu ne veux pas que ça se voit à l'extérieur, moi, je ne vais pas te le demander....enfin, tu dois savoir que ce que je fais, c'est pour ne pas me retrouver à la rue". Cette franchise éclaira une une nouvelle facette de la personnalité de fabien. Enfin, Maurice le perçut ainsi : "il est prêt à faire n'importe quoi pour ne pas se retrouver à la rue...il suffisait de le dire !!".
Quelque part, cette confidence était la signature de Fabien sur une nouvelle épreuve et une nouvelle étape vers une féminisation de circonstance.
" Bon, je vois que tu comprends les choses. " rétorqua iliico Maurice. " Il faudrait juste qu'on puisse penser, comme ça, en jetant un regard rapide sur toi, que t'es une nana, quoi...Bon, t'es déjà épilé..tu mets un petit short, des tongues, un bracelet.et le tour est joué, tu vois ?"
Les choses, ainsi dites paraissaient simples; Qu'en sera-t-il lorsque Nadia et son amie débarqueront samdi matin ?
Fabien hocha la tête en signe d'acceptation. Maurice lui dit que tout était réglé avec Nadia et qu'ils pourraient partir la semaine suivant pour trois semaines à la mer, ...." sympa, non ? Contente ?...héhéhé ?.....allez, fais-moi un bisou et on dîne"
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 12)
Le 24/07/2013
Pas plus tard que le vendredi suivant, Nadia et son amie coiffeuse, Nathalie, installèrent leur matériel dans le salon et la salle de bain. Fabien avait été mis au courant brièvement avant de s'absenter pour l'après midi. Il ne voulait pas trainer dans les pattes des filles, avait-il gentillement dit à fabien. Un petit cinoche et puis après, il irait boire un café avec Georges, toujours aussi friand de petites histoires, croustillantes, si possible.
Ainsi démarra la séance d'éthétique, par un café que Fabien proposa aux filles. Tout ce petit monde devisa sur le travail à faire, les tendances de la mode, la façon la plus discrète d'être féminisé,..s'il y en avait une !
Côté pilosité,Fabien était déjà épilé intégralement, c'était déjà une bonne chose; donc, avant que Nadia ne s'attaque à ses sourcils, elle proposa de commencer la manucure ( ah ?....tiens, Maurice ne lui avait pas parlé de cela) pendant que Nathalie s'attèlerait à la longue tâche que constitue la pose d'extensions capillaires. Toutes ces petits noeuds à faire, puis, la coupe....l'après midi allait être long, lui aussi !
Les discussions allaient bon train. Fabien, pris entre deux feux glissait de temps à autres un 'oui', un 'non', 'peut-être, je ne sais pas', ignorant qu'il était, de toutes ces choses que les femmes adorent : le shopping, les bijoux, le maquillage, les papotins, l'actualité people.... Les deux femmes riaient aussi beaucoup et entendaient faire sourire leur client qu'elles sentaient un peu crispé et stressé. Pourtant, elles étaient bien loin de ce douter que fabien était féminisé par obligation, non par goût, que son sexe encagé était sous l'administration de son amant et qu'il était devenu homosexuel sous l'effet du chantage de Maurice. Il en était ainsi demuis plusieurs mois et sa transformation n'aurait qu'un point positif, à son goût, celui de ne pas se voir renvoyée l'image d'un homme soumis. En changeant d'apparence, c'était une autre personne qui serait à sa place. Lui, le vrai Lui, l'homme qu'il était naguère, se replierait au plus profond de son être, comme son pauvre pénis l'était dans sa cage. Mais, ne risquait-il pas, à terme de perdre, comme son organe l'usage et l'intégrité de sa personne ?
Ses doigts trempaient dans un bol d'eau chaude et de produit destiné à ramollir les ongles. Les mains de Fabien , à défaut d'être soignées ( comment le seraient-elles, en faisant journalièrement des travaux ménagers ?) n'étaient pas trop abîmées. Il ne se rongeait pas les ongles, malgré le stress qu'il devait endurer. Nadia s'attaqua aux cuticules, ces petites peaux disgrâcieuses à la base de la matrice, puis ponça légèrement la surface de l'ongle avant d'y étendre un premier produit destiné à faire reposer des faux ongles, plus longs, ceux-là et plus facile à vernir. Fabien eût d'ailleurs, un haut le coeur à la vue des prothèses mais Nadia le rassura de suite : " Hi hi, n'aies pas peur !! hihi..je ne vais pas les laisser aussi longs. Et comment tu ferais la vaisselle après ?? "..Les deux professionnelles éclatèrent de rire, laissant fabien perplexe. " Excuse-nous, Fabien...on est méchantes....tu peux avoir confiance. On sait ce qu'on fait. On sait que tu débutes, que c'est pas facile,.....hein, Nath ?" " Oui, tu m'étonnes ! En même temps, t'as la chance d'avoir un mec qui s'occupe de toi, et ça, c'est très important, parce que, sans aide financière et affective, c'est très difficile pour les travestis, tu sais....il y en a tellement qui sont obligées.enfin, tu sais, quoi..."
Alors, comme ça, ces deux idiotes, pensaient que fabien avait de la chance ?? Il bouillait intérieurement mais supportait ces humiliations comme s'il s'agissait d'un chemin de croix. Mais quelle culpabilité pouvait-il donc endosser ? Celle de ne plus être un mâle actif et aisé ?
Encore une fois, la meilleure solution était peut-être de disparaître, effectivement. Disparaître des registres masculins, des mâles reproducteurs et protecteurs pour apparaître dans celui, des personnes dominées, ambigües et dépendantes. Pas vraiment des femmes, mais des êtres faibles, destinés à être dirigés, formatés, transformés.
Au bout d'une petite heure, toutes les prothèses avaient été posées.très longues. "Ce sont de beaux ongles, tu sais...tu vas pouvoir les garder presque trois mois, enfin, ça dépend du traitement que tu vas leur infliger ! C'est sûr que l'eau de mer, c'est pas l'idéal, ni le soleil d'ailleurs. Si tu fais attention, ils gardeont un bel aspect. Je vais commencer par les couper, puis les limer pour leur donner un léger arrondi..c'est moins vulgaire que les ''coupés droits"; et ouis après, on verra quelle couleur de verni on mettra. Je crois que Maurice ne voulais pas un truc trop voyant, trop rouge....pour ne pas te mettre mal à l'aise.;c'est choux de sa part, non ?" Fabien dut acquiescer en faisant une petite moue approbatrice mais s'attendait depuis longtemps au pire.
Ce qui se passait sur sa tête le rendait plus nerveux. Nathalie devait tirer sur des petites mèches, faire des noeuds,..des dizaines..et là aussi, ces extensions faites à la couleur des cheveux de Fabien, étaient d'une longuer affolante. Nathalie ne savait pas encore quelle forme elle donnerait à la coupe mais imafinait un carré long. Le visage de l'homme s'y prêtait et permettait en deux ou trois gestes de faire une queue de cheval, un chignon ou de les laisser vivre libres selon l'humeur et l'ambiance....ou le goût de son homme.
Il fut près de quatre heures quand Fabien, ne pouvant plus tenir non plus, accepta la proposition des filles de faire une pause, un café et un aller aux toilettes. La quasi totalité des mèchés était posée mais Nathalie lui fit un chignon 'vite fait' de manière à ce que Fabien ne soit pas trop surpris, déjà qu'à la vue de ses mains finies et vernies d'un rose pâle, il ne savait guère comment s'y prendre pour refaire un café. " Fabien, une fois secs, les ongles sont solides quand même..pas de problème pour prendre de la vaiselle ou faire tout ce qui aura à faire. C'est juste une manière que tu vas acquérir naturellement. Ils sont justement pas trop longs pour ça" et s'adressant à sa collègue... " c'est vrai qu'il y a des filles qui les ont très longs, mais bon, elles ne font pas grand chose à la maison, je peux te le dire !! Je les vois, les bourgeoises, défiler au salon, eh ben, le manche à balai, elles ne le touchent pas souvent...moins que celui de leurs amants !!" pouffa-t-elle, entraînant les ricanements de son amie. ..Avant de renchérir d'un air complice, auprès de fabien " et pour ce qui est du manche, justement, .bon, on est entre filles ( fit-elle sans se soucier du genre encore officiel de Fabien), les mecs, ils adorent les ongles longs et vernis !! ouais !!...alors, on se lâche !! hihih"
Fabien se demandait si la pause n'était pas finalement plus difficile à supporter que le travail.
D'ailleurs, loin d'être en avance sur le programme, les filles se remirent dare dare à la tâche. Nathalie passa enfin à la coupe et Nadia s'attela aux pieds de Fabien. " les pieds, c'est cadeau ! C'est mieux en été, de jolis pieds biens vernis".
Trois quart-d'heures plus tard, alors que Nadia préparait le nécessaire de maquillage, Nathalie proposa enfin à Fabien de voir le résultat. Elle semblait fière du résultat et quand L'homme se vit dans la glace de la salle de bains, il eut du mal à se reconnaître. C'était très étrange, comme impression. Comment, des cheveux, simplement plus longs et coupés différemment, certes, pouvaient ainsi transformer son visage, qui devenait plus fin.Les cheveux lisses, tombaient délicatement sur les épaules, sans pour autant le gêner dans ses déplacements de tête. Il allait devoir apprendre ce petit geste très féminin de rabattre les cheveux derrière l'oreille quand une mèche tombe sur le visage...
Après quelques minutes de congratulaitons, Nadia entreprit l'épilation des sourcils. Ce fut très vite fait car elle avait l'habitude. Là encore, Fabien semblait s'effacer de l'image que lui renvoyait le miroir.mais qui apparaissait alors ?
Puis ce fut au tour du maquillage, dit permanent car il peut rester sur le visage un mois environ. Il allait permettre à fabien, pas familiarisé avec la cosmétique, de garder une apprence féminine à toute heure de la journée et de la nuit. Une praticité approuvée par Maurice qui voulait que son amant se sente le mieux possible dans sa peau de travesti et ait le moins de désagréments possibles liés à cette transformation. De coups de crayons en contours de lèvres, Fabien voyait émerger une femme de son propre visage. Il n'en revenait pas de voir que quelques artifices pouvaient changer l'apaprence d'un homme. Etions-nous si proches les uns des autres au point que quelques tours de magie cosmétique nous faisaient homme ou femme ?
La fin d'après midi était là et le retour de Maurice allait sceller cette journée historique dans la vie de Fabien. Ce soir, c'est un travesti qui partagerait le lit de Maurice, car, à n'en point douter, l'homme voudrait que son amant, désormais féminisé dorme à ses côtés.
Lorsque la sonnette marqua l'arrivée du propiétaire des lieux, Les filles envoyèrent 'Fabi' ouvrir lui-même et lui faire la surprise. Elle fut de taille ! Maurice resta bouche bée trente secondes au moins, sans un mot....et son visage s'ouvrit soudain sur un large sourir de satisfaction, au point, que fou de joie et oubliant d'en remercier les professionnelles, il glissa " tu es superbe" à l'oreille et déposa un baiser sur la bouche de Fabien, devenu écarlate en une fraction de seconde. Des "Ouuuuuuh" se firent entendre " Si c'est pas mignon !!"
" Ah, les filles, je ne sais pas comment vous remercier. Vous êtes géniales ! je ne sais pas comment exprimer cette émotion....;whoua.....c'est très au dessus de ce que je croyais possible.......!"
Les remerciement durèrent et il fut temps de ranger le matériel.
Fabien, lui savait qu'au delà de cette séance, il lui faudrait affronter d'autres épreuves encore. A commencer par le lendemain. Les filles allaient revenir . Et là, il y aurait une séance d'habillage...et le shopping....
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 13)
Le 26/07/2013
Et ce qui devait arriver, vint le lendemain, à 10 heures pètantes. Nadia et Nathalie, toutes pimpantes débarquèrent à l'appartement. Elle jetèrent un coup d'oeil rapide à l'aspect de Fabien. Rien n'avait bougé, ni les cheveux, qu'il avait bien peignés, comme Nathalie lui avait indiqué de le faire, chaque soir, ni le maquillage ou les ongles.
Maurice était descendu pour acheter les journaux.
Les filles reprirent leur papotage habituel. Fabien, un peu plus détendu que la veille, s'était fait à l'idée de sortir en travesti. Même si ce qu'avait apporté Nadia et Nathalie, était très simple et discret. De toute manière, avec une coupe aussi féminine, des ongles mi-longs et un maquillage, il était difficile de prendre fabien pour un homme. Autant y aller. L'homme fut mi en caleçon, ce qui inspira à Nadia une réflexion sur la nécessité d'étoffer la lingerie de Fabien, car, ce ne sont les culottes en coton blanc, certes confortables, que Maurice avait achetées qui allaient attiser le désir du mâle ! " Oh, il est bien assez attisé, son désir, vous savez !" se permit même Fabien, nouvellement loquace et drôle. Les filles pouffèrent de rire en portant leurs mains devant la bouche et se jetant des regards coquins.
Elles avaient les choses très bien. D'abord, il fut convenu qu'on s'occuperait des la lingerie un peu plus tard. Elles pensèrent qu'il fallait quand même que fabien porte des prothèses mammaires, que l'on glisse dans des soutien gorges prévus ou que l'on colle à même la peau. Mais, n'ayant aucune indication sur leur taille, elles s'étaient abstenues. " Je connais uen boutique où l'on en trouve" dit Nathalie, fière d'être celle qui avait les bonnes adresses. "Mais il ne faut pas y passer trop tard, le samedi, ils ferment assez tôt.
Fabien se vit donc proposer un jean, de femme, assez serré à la taille, qui le moulait plutôt. Pour le dessus, comme il faisait assez chaud, elle optèrent pour un haut, genre tunique, très large et aéré, dans les tons pastels. Le tout, complèté par des ballerinnes qui permettrait au travesti de marcher sans se meurtrir les pieds.
Enfin, et ce fut un petit cadeau de Nadia, très commerciale, et satisfaite de sa nouvelle 'cliente', une paire de boucle d'oreilles , qui se clipsent sur le lobe. Ce qui donna instantanément un mouvement très féminin au visage de Fabien.
Au retour de Maurice, le volume sonore, déjà assez élevé monta d'un cran. " eh ben, quelle vacarme !!, on vous entend dans l'allée !!" s'amusa-t-il en faisant la bise aux jeunes femmes. L'ambiance, très conviviale sonnait comme un air de vacances. Maurice avait prévu une séance de shopping jusque vers 13heures, puis d'inviter ces dames ( y compris 'Fabi') à déjeuner pour reprendre gentillement jusqu'à la fermeture des magasins. La petite équipe entama donc son périple par les grandes enseignes qui permettaient d'essayer discrètement un grand nombre de choses et de constituer une garde robe de base, pour tous les jours. Fabien n'eut pas à stresser car il n'eut pas souvent le loisir de sortir de la cabine, tant les filles lui demandaient d'essayer, tantôt un short, une jupe, un pantalon, des chemisiers, des robes aussi. Les modèles de chaussures étant moins nombreux, il fallu se rendre dans des boutiques spécialisée. Là aussi, mais moins discètement, Fabien essaya ses premiers escarpins, sandales. Les talons se faisaient plus hauts, beaucoup plus hauts et pointus que ce qu'il imaginait porter... " Mais j'arriverai jamais à marcher avec des trucs pareills, vous êtes folles, les filles" "Mais si, tu verra, il faut bien lancer la jambe, droite et s'appuyer sur la plante tout en gardant le talon ferme. Après, c'est une histoire de démarche..fait comme si tu marchais sur une ligne au sol, t'as vu les mannequins dans les défilés ?...eh ben, c'est la même chose....;;mais en moins exagéré !!! hihi"...Nathalie s'était encore lâché sur l'humour...
A la fin de la matinée, il fallut remettre l'énorme quantité de vêtements et de chaussures dans la voiture. Maurice, bien qu'un peu fatigué, ne montrait pas de signes d'agacement, si coutumiers, d'habitude, chez les hommes contraints de suivre leurs épouses en courses.
Au restaurant, Nadia, glissa dans l'oreille de Fabien une recommandation qu'elle voulait 'confraternelle' : " Chérie,quand tu commanderas, parle doucement et un peu plus haut dans les aigus, c'est plus féminin et discrèt, tu comprends ?"...Fabien aquiescça et sourit à désormais 'copine'. Celle-ci fut, tout au long de la journée, très prévenante et pédagogue vis à vis du travesti. Elle savait que Maurice avait les moyens de bien s'occuper d'elle sur la durée, donc de lui payer de nombreux soins esthétiques. Mais l'intérêt n'expliquait pas tout, elle s'était prise d'affection pour cet homme féminisé, cette 'femme' d'un genre un peu particulier.
Le déjeuner, fut enjoué et l'on décida, à l'heure du café de faire un point sur ce qu'il restait à faire. Nadia joua l'organisatrice : " Bon, je crois qu'on a l'essentiel pour tous les jours en ce qui concerne les vêtements et chaussures. Il faut quand même que Fabi ait un vanity pour y mettre un set de maquillage de base, même si le permanent tient, il faudra complèter par des petites retouches, surtout pour garnir les lèvres. Et puis des crèmes pour le corps, du déo, des trucs comme ça...pour sentir bon et fraîche ! Je crois qu' un peu de bijouterie ne serait pas mal non plus.Maurice t'offrira peut-être plein de jolies chose en vacances " lança-t-elle d'un air complice à l'homme, qui faisait mine de ne pas comprendre ou de se désespérer " mais, un chaîne, un collier, deux ou trois bagues, des choses discrètes mais qui t'aideront à te sentir bien aussi. Ah si, des lunettes de soleill !! hihi..c'est l'été, non ? Et puis, indispensable pour faire la coquette sur le port !! hihi. Voilà, il y a la lingerie..humm....n'est-ce pas Monsieur ?....je crois que Maurice va passer un bon moment...hihih....et enfin, cette histoire de prothèses..on peut peut-être commencer par là, non ?" La discussion s'établit sur le modèle et la taille, entre Les filles et Maurice. fabien ne semblait pas être sollicité. Il portera les prothèses qu'on choisirait pour lui, un point c'est tout...
Et voilà l'aéropage de nouveau en route. Tout l'après midi, Maurice porta, paya, déposa dans la voiture...et n'eut mêm pas la possibilité de voir l'épisode lingerie, les 'chipies' ayant décidé de laisser à Fabien le soin de lui faire la surprise en vacanes, histoire d'égayer les soirées !!
Quand l'apérétif fut servi à la terrasse d'un bar, on sentait chez chacun une fatigue certaien mais le sentiment d'avoir contribué à une oeuvre importante. L'homme féminisé qui buvait encore d'une manière encore un peut trop virile son porto, allait entamer une nouvelle période de féminisation. Il allait partir dans deux jorus, sans aucun vêtement masculin. Il ne savait pas encore que, depuis plusieurs semaines, Maurice s'était débarrasé des valises remplies des effets que fabien n'avait pas pu mettre dans l'appartement, en en faisant don à une oeuvre charitative. Des chemises, des pulls, des chaussures, des costumes.....toute la vie vestimentaire de l'homme s'était dispersée. A présent, moulé dans son petit jean, taille 40, il croisait les jambes et , sans s'en rendre compte vraiment, devenait un vrai travesti.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 14)
Le 28/07/2013
Lorsque le couple rentra chez maurice, le samedi soir, il fallu encore déballer les affaires, faire le tri de ce qui allait être emmené pour les vacances et ce qui allait rester au foyer. " Mais, pourquoi laisser des affaires ici puisque c'est pour les vacances, non ? Tu m'avais dit que c'était par rapport au loueur de l'apaprtement..." interrogea naïvement Fabien, ce sur quoi Maurice répondit " Oui, c'est clair, je ne veux pas qu'on me voit dormir avec un homme, mais, chéri, le maquillage, la coupe et ces magnifique ongles vernis, les filles ont bossé dessus pour un mois et même plus pour les cheveux, alors, autant que ça te serve ici aussi, comme ça, on pourra sortir aussi sans problème, tu comprends ?"
Fabien fit mine de comprendre mais il sentait un nouveau coup de son homme. Et cela, il en eut la confirmation lorsque, le lendemain, Maurice remonta une des valises de son compagnon. Elle était vide, vide de ses vêtments d'homme, donnés ou jetés. Fabien s'en émut mais, en se regardant simplement dans la glace, vêtu d'un petit short moulant et d'un haut échancré, pouvait-il vraiment affirmer qu'il était en état de mettre des costumes, lui qui avait une allure de femme ? Maurice se fit 'pardonner' ( car ce n'était pas son envie) en faisant un baiser au travesti et l'affaire fut faite.
Une fois n'est pas coutume, le repas fut commandé. Après la journée dantesque que le couple et leurs amies avaient vécue, Fabien était dispensé de confection du repas. Il en profita pour se doucher et demanda la permission à son homme de lui ouvrir sa cage de chasteté, qu'il potait en permanence. Maurice lui avait même commandé un modèle en silicone, sur internet, plus souple et facile à porter. Privilège, ce dernier laissa un moment Fabien seul pour se laver, et s'il le désirait ou le pouvait, se satisfaire...juste le temps que la pizza ne soit livrée. Dix petites minutes plus tard, ce fut le cas. Là aussi, voulant éviter de nouvelles émotions et déplacement à son amant, il n'avait pas passé commande à leur fournisseur habituel, le camion en bas, dans le quartier.
Inutile de dire que Fabien n'eut pas ou peu le temps de se satisfaire. Toutes ces semaines d'encagement et cette féminisation subie n'excitaient pas l'homme. Il eut le temps de faire sa toilette en lavant ce sexe irrémédiablement mou et rentré au maximum. Maurice revint dans la salle de bain et installa le nouveau modèle à Fabien en lui expliquant que pour la plage, ce sera beaucoup discret et agréable. Il était évident qu'ainsi féminisé, Fabien ferait tout ce qu'une compagne fait avec son homme en vacances. Les plaisirs de la plage, du bronzage et de la baignade, tout cela, il y aurait droit, désormais, comme avant. Peu importe qui il devait être et ce qu'il devait fait ou avoir fait pour cela. Il n'était plus seul, quelqu'un s'occupait de son bien être et lui s'occupait de celui qui l'entretenait désormais.
Le repas fut plié et les amants durent se faufiler entre les valises ouvertes pour rejoindre leur lit. Oui, Maurice avait signifé que dorénavant, la silhouette élégante de Fabi lui ouvrait les portes de sa chambre , et pas seulement pour le 'service' du soir. Ce dont il dut néamoins s'acquite consciencieusement. La joie dans les yeux de Maurice, voyant ce travesti à la chevelure ondulante, pomper avec méthode sa verge turgescente était palpable. Les doigts de Fabi, et ces ongles vernis sur le pénis conquérant décuplaient le plaisir de l'homme. Il était persuadé que la somme d'argent investie dans la féminisation poussée de son amant était un bon investissement. Il avait apporté un confort matériel et moral, un statut, une nouvelle identité à un homme à la dérive. Pour lui aussi, la solitude prenait fin. Si ce travesti continuait dans cette voie, et c'était bien l'intention de Maurice que de l'y mener, la vie reprendrait son cours..normalement.
Ce soir-là, Maurice fit l'amour à Fabi comme une femme, une fois de plus. Il l'embrassa langoureusement en le pénétrant par devant. Fabi était, dans à ce moment précis, sa femme, sa maîtresse. Maurice se sentait de mieux en mieux dans cet orifice qu'il formatait à la dimension morphologique de son sexe. Il labourait l'entre jambe du travesti, avec une grande sensualité. Il n'était pas question de faire mal à son amant, juste luis donner le goût de la pénétration.Il ne s'agissait pas de sodomie pour lui, Fabi étant une femme un peu à part. Et puis, le plaisir de ces chairs qui se frottaient, ces organes qui glissaient . Maurice était un homme à la vie sexuelle épanouie. Jamais sa femme ne lui aurait permis de la prendre ainsi. Elle avait consenti, une fois, une seule fois, à le prendre en bouche. Fabi, lui, suçait avec de plus en plus de savoir faire. Il savait ce qu'aimait son amant et connaissait parfaitement son sexe et la façon dont il fallait mener à bien la fellation. Que demander d'autre ?
Une nouvelle douche après l'amour. Fabi apprit à bien prendre soin de son maquillage, de sa manucure et de ses beaux cheveux mi-longs. Les premiers gestes très féminins d'une femme en devenir. Instinctivement, sa façon d'être allait s'harmoniser, se câler sur sa silhouette.
La nuit fut douce et réparatrice et le lendemain, ce fut la veille du grand départ.
Les valises continuèrent à se remplir et les mesures pour s'occuper de l'appartement. Fabi n'arrivait plus à mettre la main sur les quelques affaires masculines qui lui restaient, se disant que......mais non, Maurice lui expliqua que s'il avait besoin de quoi que ce soit,ils trouveraient de schoses là-bas...et puis "Les valises sont bien assez lourdes commes ça, on ne va pas s'embarrasser d'affiares inutiles, chéri".
Fabien, Fabi ...comment devait-il s'appeler ou se faire appeler maintenant ?....n'avait qu'à se préoccuper de sa présentation que Maurice voulait impeccable en toutes circonstances. Les valises prêtes et la voiture chargée, révisée, le couple passa enfin une dernière nuit avant le moment tant attendu de leurs premières vacances, ensembles .
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