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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 1)
Le 28/06/2013
Les temps sont durs ! Tout le monde le sait....
Fabien le savait plus que quiconque.Llorsque, suite à son licenciement, il y a un an, il se rendit compte qu'il ne pourrait bientôt plus faire face aux dépenses courantes, à commencer par le paiement de son loyer, ce cadre moyen de 45 ans, perdit de sa superbe. La descente aux enfers avait déjà commencé mais, la perte prochaine de son logement était un choc psychologique et une sanction sociale qu'il devait affronter dans les plus brefs délais. Etant désormais allocataire des minima sociaux et sans enfants, il ne pouvait plus prétendre à un logement indépendant, fût-il à loyer modéré. Dans quelques jours, il serait mis à la rue. Il se résoulut donc à demander à un ami de l'héberger quelques temps afin de ne pas sombrer et de trouver, ne serait-ce qu'un emploi précaire et mal payé.
Rares, parmi ses anciennes connaissances, étaient ceux ou celles qui ne lui avaient pas tourné le dos. Maurice était de ceux-là. La cinquantaine fringante à l'époque, il avait été un collègue de travail pendant quelques temps, avant d'être, lui-même licencié. Heureusement pour lui, il avait bénéficié d'un plan social et d'une prime qui lui avaient permis de se recycler dans une autre branche. Mais c'était il y a huit ans déjà. Ce ne fut pas facile pour autant, son mariage avec Evelyne, sa femme depuis trente ans, n'y résita point. Aujourd'hui, Maurice vivait seul dans un appartement de deux pièces, assez confortable, dans un quartier populaire.
"Avec la crise, les conditions de perte d'emploi son devenues bien plus dures et l'espoir de retrouver du travail est très tennu, à moins d'accepter les tâches les plus ingrates" rétorqua Fabien au téléphone, lorsqu'il appela son ex collègue. Maurice, empathique, presque paternel s'émut des difficulté que son cadet devait affronter.
"C'est la merde Fabien, moi, je n'ai plus que trois ans à faire pour toucher ma maigre retraite, si j'en touche une !..mais pour les plus jeunes, c'est la merde !"
Maurice compris très vite que son ami avait besoin d'une aide urgente et bien que devenu bourru et endurci par plusieurs années de célibat, il accepta d'héberger Fabien sans barguigner.
" On se débrouillera, t'en fais pas. Mon canapé-lit est très confortable, tu verras !, allez, débarque quand tu veux"
Ni une, ni deux, Fabien frappa à la porte de Maurice le lendemain, deux valises de vêtements en main.
" hola ! Fabien ! Rentres, mon grand, eh bé...elles sont pas petites tes valoches....c'est pas Versailles ici, tu sais "
Il est vraiment que l'appartement de 47 mètres carré n'offrait pas une grande intimité à deux personnes, qui, de surccroît, n'était pas en couple. La pièce principale était composée d'un salon et d'une cuisine américaine. le coin nuit était à l'opposé et entre les deux, un wc et une salle de bain.
La décoration était conforme à celle de nombreux célibataires hommes, sommaire. Un cadre et un petit miroir s'étalaient confortablement sur les murs du salon. Ils étaient bien les seuls à ne pas connaître la crise du logement !
Devant ce décor sommaire, Fabien eut un coup de blues et se sentit humilié, rabaissé par les circonstances de la vie. Lui qui avait gravi les échelons depuis sont stage de fin d'études, lui qui avait sué sang et eau pour que son entreprise soit toujours plus compétitive, lui, le jeune cadre promis à une belle carrière se retouvait là, sans domicile fixe, à la mercie d'un ex collègue.
Maurice se rendit compte du désarroi de son ami et lui proposa de boire un verre pour lui remonter le moral. Après tout, les amis servent à ça, à s'épauler, non ?
Après les émotions passées, ils entrprirent de défaire les valise de Fabien. Tout ne pourrait tenir dans la moitié de placard que Maurice avait réservé. Il faudrait faire un choix..Fallait-il garder autant de costumes, alors qu'il parraissait évident que Fabien ne retrouverait pas de poste de cadre dans un avenir proche, tant le peu de confiace en lui s'était envolée après qu'il eût rendu les clés de son appartement. Il fut convenu de n'en garder qu'un, au cas où et de privilégier des vêtements plus passe- partout. et lavables à moindre frais ! C'est ainsi que les deux grosses valises, à moitié pleines, descendirent à la cave.
Pour ne pas perdre la face, Fabien proposa d'aider au mieux son hôte pour les tâches ménagères. Il n'était pas du genre à se laisser vivre et cela lui donnait un reste d'utilité sociale. De même, il insista pour partager son RSA en deux et en consacrer une partie à l'alimentation et à l'entretien du logis. Maurice, qui n'en demandait pas tant mais, ne voulu pas accabler plus qu'il l'était, son infortuneux ami, accpta l'échange.
La soirée fut plus décontractée, et même assez joyeuse. Fabien s'endormit, ivre de fatigue mais rasséréné par cette belle expression d'humanité dont faisait preuve Maurice à son égard.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 2)
Le 29/06/2013
La lumière vint subitement rompre le sommeil profond de Fabien. Une lumière forte, blanche, intrusive, dérangeante et agressive.
"Excuses mon pote mais il faut que je prenne mon petit dèj..., tu pourras te rendormir après mon départ."
La réalité venait de refaire surface dans la vie de Fabien. Il allait devoir se faire à ce manque d'intimité que les gens dépendants et nécessiteux subissent. L'accueil' était à ce prix. Il ne choisirait désormais plus l'heure de son réveil, ni même la possibilité de dormir dans une pièce réservée à cet effet.
Se sentant gêné de ne pas bouger du canapé, Fabien s'excusa de ne pas avoir préparé les petit dèj. Il était sept heures et les actifs comme Maurice se préparent à rejoindre leur vie d'actif. Les passifs comme Fabien, trainent au lit. C'est ce que Fabien pensait que son hôte devait penser de lui. Il prit sur lui, se leva et entreprit de finir de mettre la table pour le repas du matin, tout en questionnant son ami sur le programme de sa journée.
" J'ai un client à voir à 9h au bureau, après une réunion avec le service technique. On change de système de gestion et il faut organiser tout ça, ...enfin, je te dis ça mais, ça doit te passer au dessus de la tête..
Un brin vexé, Fabien fit valoir son staut de cadre au sein d'une grande société que Maurice avait bien connu....;;mais, c'était déjà du passé.....Aujourd'hui, il n'était guère plus qu'un sdf, un inactif sur la brêche, dépendant de la générosité de son ancien collègue,..pas de quoi faire valoir une quelconque valeur professionnelle. Malgré ça, Maurice fut indulgent et répondit poliment par un " oui, biensûr...", sans s'étendre, sachant que le sujet pouvait blesser Fabien.
La collation prit fin lorsque Maurice se leva pour se diriger avec son bol vers l'évier. Pour se rendre utile, ne serait-ce que dans une tâche ménagère, fabien lui dit qu'il s'occupera de débarrasser; ce qui valut un remerciement.
Vers 8h30, Maurice fut prêt. Il avait fière allure le 'jeune' sexagénaire, dans son costume. Fabien, lui, était vêtu d'un seul T-shirt et de mules qui commençaient à être passablement usée, comme lui. Le contraste ne plaidait pas en sa faveur.
Il allait rester dans cet appartement une partie de la matinée, à débarrasser la table, faire la vaisselle et replier le canapé, de manière à ne pas laisser de traces trop visibles de sa présence.
Une fois ces tâches accomplies et sa toilette faite, il décida de sortir pour fair un tour du quartier, effectuer quelques courses et demander à quelques commerçants s'ils ne cherchaient pas du personnel.
On le sait, on ne prête qu'aux riches. Il était impossible pour Fabien de dire qu'il était un ex cadre, surqualifié mais en complète perte de confiance. Les commerçants ou artisans cherchaient généralement des bras. Or, le gabarit de Fabien n'encouragea aucun employeur potentiel.
Le sentiment d'inutilité et d'infériorité allait se renforcer au gré des réfus. Les jours allaient se succèder et bien que Fabien donnait des signes de bonne volonté à l'intérieur du foyer, il était de plus en plus déprimé à l'idée d'affronter le regard des autres. La honte du déclassement allait modeler une nouvelle psychologie. Il ne voyait aucune porte de sortie, bien qu'il fut prêt à de nombreuses concessions.
Vers 18h, Maurice glissa sa clé dans la serrure de ma porte d'entrée. On le sentait fatigué. la vie de cet homme n'était pas facile non plus. Certes, il s'en sortait mieux et vu son âge, pouvait espérer bientôt partir en retraite.mais pour faire quoi, attendre la mort ? Avec une petite pension comme celle qu'il s'attendait à toucher, il ne pourrait guère se permettre d' excentricités . Ainsi, il ne remarqua pas Fabien avait tout rangé, faire des courses, lavé le sol et commençait à préparer un bon repas. Maurice gromela un bonsoir avant de s'engoufrer dans sa chambre. Il en ressortit dix minutes plus tard après s'être changé. Fabien l'avait entendu appeler son ex-femme au téléphone. Leurs relations étaient tendues
comme au premier jour de leur séparation. Lorsqu'il sortit de la chambre, Fabien, bienveillant, lui proposa de lui servir un verre mais Maurice se contenta d'un " c'est ça, sers-moi un scotch". Ce qui fut fait promptement sans que Maurice ne remercia son ami de tant de sollicitude.
Lorsqu'ils passèrent à table, la parole se délia enfin et Maurice finit par se confier :
" cette salope, elle me réclame toujours sa putain pension, alors que son nouveau mec gagne trois plus que moi. Et pas UN jour de retar, t'entends ?...pas UN jour ! Putain, ces femmes, j'peux plus les sentir !"
Fabien écoutait, tout du moins montrait qu'il écoutait et acquisçait tout ce que disait Maurice, ne voulant prendre le risque de le froisser. C'est aussi cela, les conséquences de la grande précarité, apprendre à ne pas contrarier la main qui vous abrite. Triste réalité.
Maurice finit par se lever, difficilement, car la fatigue et le deuxième scotch avaient émoussé son équilibre. Il se retira en poussant un "salut, à demain", laissant à Fabien, le soin de débarrasser et de faire la vaisselle. Ce qu'il fit sans broncher.
Une nouvelle journée venait de s'achever. D'autres, plus ou moins identiques allaient suivre. La mécanique de la semaine de travail allait se mettre ne place pour les deux hommes.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 3)
Le 30/06/2013
Un premier week end arriva, puis un autre et un troisième, tous espacés de cinq jours de travail...pour Maurice, biensûr car du côté de Fabien, les choses n'avançaient guère. Il maîtrisait le programme économique de la machine à laver, connaissaient les principaux petits commerçants du quartier, savait où tout se rangeait dans l'appartemant et avait descendu de multiples fois les poubelles au local adéquat. Pour le reste, c'est-à-dire, un emploi, rien, nothing, nada !
Pour autant la déprime des premiers jours avait fait place à une sorte d'anesthésie. il s'efforçait, de ne plus penser à sa recherche infructueuse de travail. Ses rendez-vous au pôle emploi et chez l'assistante sociale s'étaient soldés par des encouragements à persévérer mais y croyaient-ils eux-mêmes ?
Cela faisait donc près de trois semaines que la chabitation avait débuté et, somme toute, les deux hommes avaient respectivement pris leurs marques. Certes, Fabien bénéficiait de moins de confort que Maurice et se confinait aux tâches ménagères mais Maurice ne semblait pas s'en plaindre.....
....jusqu'au jour où, jour de match oblige et grand amateur de ballon oval qu'il était, il voulut inviter deux amis à venir voir la retransmission d'un match de coupe d'Europe chez lui. Il pensa même que ça pourrait ouvrir un peu l'horizon de Fabien qui n'était sorti que pour faire les courses.
Lorsque ce dernier apprit la nouvelle, il proposa d'aller acheter des pizzas et des bières. La bonne volonté et la gentillesse de Fabien faisait plaisir à voir même si l'on pouvait regretter que cet homme de plus de quarante ans en soit réduit à ne remplir sa vie que de tâches ménagères. Baste, il sortit et promit de revenir 20 minutes plus tard, à l'arrivée des invités. Seulement, le samedi, le camion de pizza du quartier ne chôme pas, lui, et Fabien dut attendre près de trois quart-d'heure avant de remonter à l'appartement avec ses pizzas. Le match avait commencé et les trois hommes déjà pris un apérétif. Il se laissa présenter rapidement par Maurice et s'excusa auprès ces messieurs du retard avant de s'éclipser derrière le comptoir afin de découper les mets et les placer dans trois assiettes différentes. Ce qui fut fait avec dextérité et célérité. Il servit les fans de rugby, très exaltés par les prestations de leur équipe, Toulon. Maurice assis dans son fauteuil, Georges et Robert dans le canapé, Fabien se contenta de s'asseoir sur une chaise. Il se leva plusieurs fois pour amener des bières fraîches et resservir les gaillards qui avaient grand apétit.
A la mi-temps, une conversation s'engagea autour du match, puis Georges voulu faire honneur à la gentillesse de fabien pour s'être dévoué pour le service. Tout le monde aquiesca et ce dernier, rougissant un peu, dit qu'il appréciait faire plaisir et que c'était normal de bien acceuillir des invités.
Inévitablement, la question de la présence de Fabien au domicile de leur ami vint sur la table et le 'locataire' fut bien gêné de répondre qu'il était grâcieusement hébergé par Maurice, qui, sentant le malaise venir, intervint derechêf pour expliquer que Fabien était un homme de grande qualité et que des problèmes personnels passagers l'avaient contraint à quitter son appartement. " Ah, les gonzesses ....!" renchérit Robert....."quelle source d'emmerdes.....putain, si on n'avait pas besoin d'elles pour faire des gosses, on s'en passerait à l'aise !! Même pour la baise, on peut toujours se débrouiller entre mecs, pas vrais les gars ??" L'hilarité générale fit passer l'intransigeance de Robert et une nouvelle capsule de bière scella la discussion au moment où le matche reprenait.
Fabien, très peu intéressé par le programme, en profita pour débarraser la table basse, les cadavres de bière et amener des coupes de glaces. Les trois hommes passaient un agréable moment, servis par un quatrième, lui-même heureux de pouvoir se rendre utile.
Profitant que Fabien était du côté de l'évier à laver les assiettes que Robert glissa maladroitement à l'oreille de Georges, qui manqua d'avaler sa glace de travers, " Tu crois qu'il se tape le petit, le Maurice ?". La boutade, presqu'audible dans toute la pièce, n'échappa pas aux oreilles du propriétaire des lieux. Baissant un moment la tête, il se tût et fit comme de rien n'était.
Cette remarque indélicate fit prendre conscience à Maurice de sa propre solitude et de sa misère affective. Aucune femme n'était venue se blottir dans ses bras depuis des années et son lit était devenu trop grand pour l'homme mûr qu'il était. Il ne fut même pas choqué que Robert puisse imaginer une relation homosexuelle avec son jeune ami. Il avait dépassé le stade de la convenance sociale et du regard des autres. Pour autant, il n'imaginait aucune relation avec Fabien qui, selon ses souvenirs, était hétéro.
Le match prit fin sur une victoire de Toulon, ce qui mit tout le monde d'accord pour ouvrir de nouvelles bières. La soirée allait se terminer dans des paillardises habituelles de troisièmes mi-temps. Robert frôla même le carton rouge en remerciant 'notre petite soubrette, fabienne' pour s'être donnée autant de mal et adressa un sourire en clin d'oeil à son compère en désignat Maurice qui commençait à sombrer.
Le duo 'rugbystique' prit congé vers minuit et sortit bruyamment en saluant Fabien. " Tu feras un bisou à Momo, hein mon petit Fabien, s'exclama vulgairement Robert avant de s'engoufrer dans l'ascenceur.
Aussitôt la porte fermée, Maurice se leva, non sans mal de son fauteuil et remercia encore fabien pour sa dévotion. " Laisse tout ça, tu rangeras demain. c'est dimanche, grâce matinée pour tout le monde, ok ?"
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 4)
Le 02/07/2013
Après la soirée sportive, devant l'écran de Maurice, la vie des deux amis repris. Le lundi matin, Fabien se leva avant pour préparer le petit déjeuner de 'l'actif' Maurice et lui souhaiter une bonne journée avant de commencer à mettre en ordre l'apaprtement : ménage, lavage des vitres et du sol, lessive et repassage. Il était étrange de voir à quel point fabien entrait dans ce rôle d'homme au foyer. Pour lui, c'était devenu un enjeu, la dernière parcelle de responsabilité, d'action et d'estime .
De son côté, Maurice ne se plaignait pas, trouvant un peti déjeuner tous les matins sur la table et un appartement parfaitement tenu le soir. Son linge était lavé et repassé. Il faisait encore son lit mais laissait Fabien passer l'aspirateur dans sa chambre. Il n'y trouvait que des inconvénients. Après tout, il était d'une génération d'hommes très peu formés aux travaux ménagers, voire rétifs à des besognes qu'ils considéraient comme subalternes, réservées aux femmes ou aux domestiques.
Bref, une vie normale reprenait ses droit. Cela aurait pu continuer si, un soir, rentrant plus tôt du travail, Maurice n'avait pas ouvert brusquement la porte d'entrée, surprenant Fabien en train de se masturber sur le canapé. L'un essaya de refermer maladroitement la porte, l'autre, rouge de honte et affolé, s'agitant pour remettre sa verge dans son pantalon.
Le mal, si lon peut dire, était fait. Pourtant, quoi de plus normal, pour un hommed de l'âge de Fabien, que s'accorder un moment de plaisir, fut-il solitaire ? Cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait eu de rapport avec une femme et profitait d'un d'un instant durant lequel il estimait légitimement ne pas être dérangé.
Maurice finit par revenir dans la pièce, sans un mot, presque choqué. Il traversa l'endroit et se dirigea dans sa chambre dont il referma aussitôt la porte, tout comme lors de la dispute d'il y a quelques semaines.
Fabien, lui, n'osa plus rien dire ni faire, excepter frapper à la porte pour proposer un apérétif au 'perturbateur invonlaitre'. Proposition qui reçut un accord laconique . " Ok, j'arrive......" mais ce fut la deuxième phrase qui laissait entendre l'agacement de l'homme : " Merci de te laver les mains avant". Il n'avait visiblement peu apprécié l'onanisme de son camarade. peut-être cela lui envoyait-il en pleine figure sa solitude, et le désert sexuel qu'il traversait. De plus, avec l'âge et le manque de pratique, il éprouvait du mal à obtenir de son sexe des érections franches et durables. Las et résigné, il évitait d'y penser. Et voilà que ce jeune 'insolent' de fabien, lui rappelait sa verge dans la main sa semi impuissance.
Au dîner, l'ambiance fut un peu lourde mais on décida implicitement de classer l'affaire et de passer à autre chose.
Justement, d'autres amis de Maurice, à croire que Fabien n'en n'avait plus - ce qui était presque vrai - organisèrent une soirée bowling pour le week end suivant. Il y aurait des couples, y compris plus jeunes que Maurice. On ferait un restaurant après, histoire de recompter les poinst. Maurice invita Fabien, arguant du fait que ce serait une bonne chose qu'il voit du monde. "Quand on cherche du boulot, tu sais bien que les réseaux, ça compte", avait-il renchérit. Qu'il en soit ainsi. Fabien, bien que plus branché par les expos ou le théâtre, ne voulut contrarier encore celui à qui il devait tant.
Quand le jour en question arriva, Maurice et Fabien furent les derniers à arrvier. Tout les Monde avait récupéré et mis ses chaussures adéquates et récupéré ses boules. Les équipes étaient aussi faites, en général, les couples à la ville restaient ceux du jeu. Maurice fit les présentations et tout le monde fut enchanté de connaître l'ami de leur ami. La partie put commencer. Maurice amimait le bowling depuis qu'il l'avait découvert dans sa jeunesse, dans les années soixante. Il avait rencontré sa femme dans un des lieux qu'il fréquentait. Il allait pouvoir initier et conseiller Fabien, qui n'avait joué qu'une fois ou deux, et encore, pour s'amuser, sans plus. Evidemment, lorsque ce dernier commença à lancer sa première boule, qui alla directement se mettre dans la rigole, Maurice se dit que le chemin serait long avant d'en faire un partenaire de jeu satisfaisant. Il ne ménageait pourtant pas ses efforts pour inculquer les éléments de bases à Fabien, allant même jusqu'à se mettre derrière lui pour l'accompagner dans le mouvement. Ce qui ne manqua par de faire sourire ses amis. Les regards taquins se croisèrent mais l'ambiance était trop bonne pour que quiconque ne s'énervât de la situation.
Malgré la bonne volonté de Fabien et la dextérité de son mentor, l'équipe perdit. Maurice, qui n'y était pas habitué fit une moue presqu'enfantine pendant quelques minutes avant de se ressaisir et promettre qu'il ferait de Fabien un champion. L'ambiance sympathique se poursuivit au restaurant où, naturellement une amie de Maurice, Claudine, peut-être plus curieuse que d'autres, s'enquérit de la situation de Fabien. Elle savait que Maurice avait un ami qui cherchait à rebondir professionnellement mais, lorsqu'elle demanda, un peu de manière indiscrète, où il logeait, Fabien fut contraint de dire la vérité. Des voix s'élevèrent pour témoigner leur compassion à fabien et féliciter leur ami pour sa solidarité et sa générosité. Ils connaisaient pour la plupart l'appartement de Maurice et se doutaient bien que les conditions de vies pour les deux hommes ne devaient pas être très aisées.
Or, sans le vouloir, et pour rendre hommage au travail de Fabien à domicile, Maurice rétorqua avec une franchise quelque peu naïve, que son hôte s'acquittait merveilleusement de toutes les tâches ménagères. Après un silence où tous prirent le temps de réfléchir à la situation, la situation reprit son court et se termina par des échanges de bises et des promesses de futures revenches au bowling.
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Bonjour,
vous etes si jolie, sensuel, desirable.....
Bisouxxx