cerisetravestie
CRISE DE MOEURS ( Nouveauté 2013 ! - chap. 50)
Le 07/02/2014
Il y étaient..enfin !! Libres et hors de portée des Censeurs de l'Ordre moral qui sévissaient au pays. Le soleil se levait dons sur le Golfe de Naples lorsque Djamila et Moktar contemplèrent de leur petit balcon le spectacle d'un lieu mythique. Le feu couvait dans le corps des deux amants comme celui du Vésuve menaçait la métropole italienne. Mais ce feu-là était bienfaiteur et annonçait de belles choses à condition que l'un et l'autre jouent le jeu de la transparence. Moktar n'était pas censé savoir que sa belle amante était une transexuelle, prostituée de surccroît et cette dernière, ne pouvait supposer que son amoureux de croisère était homo mais peut-être, autre chose en plus. Car, même si Nathalie n'était pas une femme au sens biologique, elle avait acquis au fil du temps, un sixième sens très féminin.
Or, il lui paraissait étrange qu'il fallut à ce point faire sortir Moktar du pays et de manière si précipitée. Les voyageurs complices décidèrent de ne pas attirer l'attention sur eux. Certes, ils allaient pouvoir sortir de leur cabine pour profiter des charmes de la capitale du Sud italien. Seulement, Djamlia devrait conserver sa djellabah, sans le chador biensûr mais avec le voile couvrant la tête. Maintenant qu'ils étaient en Europe, ils devaient se conformer aux règles vestimentaires, notemment concernant le voile intégral.
Ce qui était surprenant de la part de Nathalie, était qu'elle pouvait s'affranchir désormais de ce carcan de tissu sans revêtir pour autant ses tenues les plus osées. Certes, la sécurité et la discrètion de leur entreprise supposait qu'ils restent crédibles au regard de leurs identités supposées. L'arrivée en France serait plus délicate et il faudrait bonne figure car le couple passerait pour des étrangers.un comble pour Nathalie, elle-même Française, mais sans papiers. Voulait-elle, par cette attitude, se montrer solidaire de celui à qui elle devait indirectement sa sortie d'une situation bloquée ?
Elle semblait déjà attachée à cet homme doux et fort en même temps. Bien qu'ils n'avaient finalement pas couché ensemble, elle le voyait un peu comme son compagnon. Le fait d'être son épouse 'officiellement', tant que durerait cette situation, ne lui déplaisait pas si l'on en croyait la docilité avec laquelle elle acquiescait docilement les choix de son mari. Cette Nathalie avait décidément en elle, tout comme Fabien avait en lui naguère, les gênes du plaisir de la soumission.
Moktar se montra néanmoins prévenant avec son épouse lorsqu'ils visitèrent les sites touristiques qu'offrait la côte amalfitaine. Avec cette chaleur, Djemila prenait un malin plaisir à se balader nue sous sa longue robe voilée. Ses formes genéreuses permettait au tissu de flotter le long de ses lignes. Mais l'on sentait, au détour d'une brise, les deux têtons de la femme pointer. Moktar, et probablement d'autres hommes ne purent manquer cette vue délicieusement indiscrète et coquine.
Après 48 heures passées entre la cabine, les visites ou sur le pont du bateau, l'appareil se remit en route. Ce fût le tour de Gênes, puis de Nice et enfin Marseille où le coup;e descendit pour entrer en France officiellement. Les autorités n'étaient finalement pas si tâtillonnes. Djemila et Moktar avaient des papiers en règle, non signalés comme suspects et faisaient officiellement un voyage de noce de quinze jours. Quel comble de passer pour une étrangère dans son propre pays ! Mais que fallait-il faire ? Ce n'était pas le moment pour Djemila de faire régulariser sa situation avant que Moktar ne soit en lui-même en règle ou, tout du moins à l'abris d'une expulsion.
Après deux heures de vérification et d'attente, le couple sortit de la zone de contrôle pour prendre un taxi vers une adresse qu'on avait indiquée à Moktar. Nathalie, surprise qu'il ne lui ai rien dit, s'en émut mais l'homme demeura sans réponse.
Lorsque le taxi les déposa devant un immeuble sans charme des quartiers nord, Djemila se demanda si elle avait bien fait de suivre Moktar, d'autant que les hommes qui les acceuillirent semblèrent traiter avec déférence son mari et l'ignorer ostensiblement. L'un d'entre eux s'adressa même assez vertement à elle, en arabe. Voyant qu'elle ne comprenait pas ce qu'on lui ordonnait visiblement de faire, à savoir, rejoindre les autres femmes dans la partie qui leur était réservée, il demanda à Moktar si sa femme était sourde ou sotte. A cela, Moktar, un brin dépassé par les événements l'informa qu'elle ne maîtrisait pas l'Arabe, ou très peu et qu'elle était une nouvelle convertie, mais obeissante.
Du coup, les femmes du groupe s'occupèrent d'elles et lui parlèrent par mots, plus que par phrase. Rarement en français car presque toutes ne parlaient pas la langue de Molière. Djemila, car ainsi qu'on l'appelerait ici, se vit informée que les traditions les plus strictes étaient ici respectées. Quel comble.;ici, en France ! Elle devait adopter des coutumes qu'elles ne respectait pas là-bas..au "pays", comme ils disaient. Très vite et sans qu'on lui demanda à aucun moment son avis, elle participa aux tâches ménagères, obeissant aux ordres des femmes les plus âgées.
Elle s'y pliait sans grand plaisir et ne voulait mettre Moktar dans une position délicate, avant d'avoir une explication avec lui.
Ce qu'ils eurent, le lendemain soir, lorsqu'on leur attribua une chambre où les époux avaient le droit de dormir. Moktar rassura sa femme en lui disant que leur présence ne s'éterniserait pas. Mais en attendant, il la conjurait de faire bonne figure en continuant à être une bonne épouse docile.
Du coup, Djemila se retrouva a faire les courses, la cuisine, le ménage en compagnie des autres femmes. Elle servait ces messieurs selon les coutumes traditionnelles qu'elle découvrait jour après jour. Elle dut aussi aller avec assiduité à la Mosquée dans la partie réservée aux femmes car Moktar avait affirmé qu'elle avait été convertie. Elle apprit des prières, des surats, en Arabe, ce qui la progresser dans la découverte de cette langue complexe.
Cela se compliqua lorsque, sur demande de son mari, lui même mis sous pression par ses hôtes visiblement très à cheval sur le rôle minimum des femmes, Djemila dût cesser de lire toute publication et vêtir le chador. Même si la Loi française réprimait cette pratique, il n'était pas rare, dans certains quartiers, de croier des femmes entièrement voilées. Au demeurant, il ne lui était pas permit d'aller en centre ville seule. ce " n'était pas convenable".
Djemila se retrouva de nouveau enchaînée, prisonnière d'un système autoritaire.
Pourtant, elle, qui s'attachait à Moktar, homme doux s'il en fût dans l'intimité, ne comprenait qu'il reste ainsi chez ses hôtes aussi rétrogrades. Le soir, lorsque la femme docile lavait les pieds de son homme, ils échangeaient longuement avant que le mari, se comporte en bon mari en chevauchant Djemila d'une manière classique. Il 'fallait le faire', selon Moktar car il était de bon ton qu'on entendit le mari honnorer sa femme de manière virile, sans pour autant se comporter de manière licencieuse. Au fil du temps, et sans qu'il s'en aperçut, Moktar faisait l'amour à sa femme sans se douter qu'elle n'avait pas vagin.
Puis, ce qui finit, au fur et à mesure, par questionner la communauté, c'est que cet homme, assez jeune et vigoureux et cette femme, plus âgée, n'avaient pas d'enfants. Moktar improvisa une explication qui finit par se retourner contre lui. Prétextant que sa femme pouvait donner d'enfants, il dit accepter cet état de fait plutôt que divorcer. Seulement, les liens obscurs qui liaient l'homme et les propriétaire de la maison, dont Djemila ne savait rien, influèrent sur sa propre vie intime. Le chef du clan, Ahmed, un vieil homme de 65 ans, avait une petite fille à marier... "Une belle créature, vierge et fertile de 18 ans à peine ferait une bien meilleure femme et mère que cette Djemila qui n'était même pas native du pays...". Le vieux suggèra de renvoyer purement et simplement sa femme actuelle ou de la garder comme seconde épouse si elle était capable de s'occuper d'une maisonnée.
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hot 1
Le 12/09/2020
se montrer pour se sentir vivante |
Chers lecteurs...
Faisons une pause...
Les images parlent d'elles-mêmes...
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Belle jeunesse
Le 12/09/2020
blonde, joliment chaussée, superbement maquillée par une pro |
Quelques clichés qu'un temps que les moins de 2 ans ne peuvent reconnaître.
Merci aux photographes
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vivement la suite c est très passionnent merci pour c est beaux texte