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UNE VIE DE SOUMISE - Shopping
Le 25/09/2020
un nouveau rosebud -rose!- car le précédent ne tient plus en place. |
Rares sont les femmes travesties qui ne s'intéressent pas aux belles toilettes, la cosmétique, les parfums, bref, l'art - car c'est un art - d'être belle et séduisante. On aime toutes ça, pas vrai ? Nos hommes s'en agacent parfois mais apprécient toujours le résultats ! Disons, qu'ils sont moins intéressés lorsque nous devons trouver des culottes toutes simples en coton, des chaussures plates ou un jean large. En revanche, leurs yeux brillent beaucoup plus lorsqu'il est question de chaussures à talons, de mini jupes ou de lingerie ! Les hommes sont les hommes et nous les aimons pour cela aussi. Dans une relation D/s, les choses sont plus simple. C'est l'homme (s'il s'agit d'un Dom) qui gère la garde robe. La silhouette de sa femme est l'expression de son désir. Souvent, ce sont les tenues les plus sexy qui ont la cote. Rien d'étonnant. Pour ce qui est de mon Laurent de maître, le rendu se doit d'être élégant. Il abhorre toute forme de vulgarité et de mauvais goût. Une preuve de plus de sa capacité à me tirer vers le haut. Cela lui demande une connaissance poussé de la mode féminine et un regard exigeant sur les bonnes combinaisons. La recherche part de lui, de son désir. Il détermine ce qui va pouvoir m'aller en entrant dans son projet de féminisation. La silhouette d'une femme soumise, travestie de surcroît a un impact sur l'image du maître. Madame doit être au top de sa sensualité féminine pour apporter à son homme le prestige qu'il mérite. Dans cette optique, Laurent m'a fait tout naturellement dirigé vers les prendre la nécessité de marquer son emprise sur moi en réinventant ma garde robe. Il m'a naturellement dirigé vers de nombreux sites de shopping en ligne. Ses goûts sont sûrs bien qu'il ne connaisse pas encore totalement ma plastique. Dans le cadre d'un shooting photo qu'il met sur pied, il me demande d'élargir ma gamme de lingerie sexy. A cela s'ajoute, l'achat d'un nouveau rosebud, d'un collier et de pinces à tétons. L'idée est de me faire ressentir sa présence jusqu'au plus profond de mon corps. Les commandes sont passées et les produits arriveront dans les jours qui viennent. Après s'être emparé de mon réseau, Laurent prends possession de mon image.
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UNE VIE DE SOUMISE - Punition#1
Le 25/09/2020
Punition#1 |
Je n'ai jamais compris pourquoi de nombreux soumis attendaient avec impatience des punitions humiliantes, douloureuses, difficiles à réaliser. Si l'idée recevoir une punition est une chose normale lorsque le ou la soumise a failli à son devoir et légitime au regard de son statut inférieur, l'attendre me paraît inapproprié voire prétentieux. Un(e) soumis(e) n'a rien à attendre, surtout pas une pratique qui lui procurerait une jouissance quelconque.
Pour ma part, étant délicate, craignant la douleur, les marques et les situations difficiles, je me suis toujours attachée (sans jeu de mot) à les éviter. En outre, je considère le châtiment comme un échec. Il sanctionne une erreur, un oubli, un manque quelconque de la part du soumis. On pourrait même dans certains cas considérer l'erreur comme une offense faite au maître. Les dominants engagent leur crédibilité en prenant une personne en soumission. C'est un gage de confiance. Le soumis a le devoir (son premier) d'être à la hauteur de cette confiance. En commettant une faute, il n'honore pas son propriétaire. La punition vient lui rappeler son statut et ses devoirs. Elle a aussi pour objectif de formater le ou la soumise pour l'exécution d'une tâche ou d'un posture. Mais en aucun cas, si douloureuse qu'elle soit, ne doit être souhaitée. On doit redouter la punition à plus d'un titre car c'est une honte de ne pas être un bon soumis. L'installation de mon Dom dans ses nouvelles fonctions, m'enjoint, entre autres missions, de réguler le flux des demandes d'amis sur les sites de rencontres. En publiant un nouveau profil et une photo de moi plus suggestive, les visiteurs ont naturellement afflué ces derniers temps. Messieurs et consœurs en majorité. Le travail s'en est vu décuplé. J'ai désormais pour consigne stricte d'orienter les demandes vers la messagerie de mon Dom. Les visiteuses transgenre sont généralement validées. Il n'en est pas de même pour les messieurs, chasseurs dans l'âme. Mon propriétaire a bien l'intention de défendre son pré carré et exige des demandeurs un messgae correctement rédigé, motivé et cordial. Il transmet alors les codes permettant la consultation de mes albums photo. Je n'ai pas ses codes. Dorénavant, Laurent a la maîtrise de la gestion de mon image publique.
Si je m'en étais tenue à ses instructions, je n'aurai pas connu la honte d'être punie. Trois hommes ont fait des demandes auprès du maître. Un seul a été validé. J'avais donc ordre de supprimer les deux autres, ce que je n'ai fait que pour une. J'avais déjà conversé avec le dernier des trois dans le passé. A ce titre, j'ai conversé avec lui. Pire, j'ai pris l'initiative de valider sa demande . L'oeil et l'ombre du Dom est partout sur moi. Elle veille, protège, éduque, dirige mais aussi contrôle et punit. Laurent s'est apercu de l'infraction et m'en a fait part.en fin de soirée. Il m'informa froidement de sa décision de m'infliger une punition pour lui avoir manqué de respect. La nature et l'intensité de celle-ci m'a été notifiée le lendemain matin. Je n'étais pas fière. Mes débuts avec mon nouveau maître se voyaient entachées par ma faute. J'ai eu beau faire amende honorable, l'exécution de la peine a été maintenue. Mon Dom a estimé qu'il me fallait désormais comprendre qu'il était l'homme, le Maître et entendait bien se faire respecter en tant que tels. En l'absence de véritables pinces à tétons qu'il m'a fait commander très récemment ( un signe qu'il subodorait chez moi une vilaine tendance à la désobeissance), ce sont deux pinces à linge que j'ai du placer sur mon buste, au bout de mes seins durant plusieurs minutes. Une douleur chaude, sourde est montée fil du temps. Le quart d'heure passé, bien au delà des 5 minutes initiales, le moindre mouvement des pinces est devenu insupportable au point de me faire pousser un cri strident, très féminin au demeurant. Mes extrémités rougeâtres et déformées ont marqué dans ma chair l'exécution de la sentence. Les tétons pointaient au milieu de mes aréoles sauves comme symboles de ma soumission aux règles du Dom. Aujourd'hui, je regrette mes actes. J'ai compris quelle idiote j'avais été et m'excuse publiquement auprès de mon maître.
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UNE VIE DE SOUMISE - Retour sur image
Le 28/09/2020
Ma première puntion passée, je me suis remémorée nos premiers échanges écrits. Les images de mon visage postées sur les sites de rencontre avaient certainement mené cet amoureux de la féminité sur le chemin de mon profil. Mais les textes ont aussi leur importance. C'est par la lecture de ce blog que ce visiteur inconnu a compris qu'une place l'attendait dans ma vie. Malgré la douleur encore perceptible au bout de mes seins, j'éprouve déjà une tendresse mon cet homme qui venait de me punir. Ses premiers écrits sont empreints d'une sensibilité masculine, un peu gauche mais tellement attachante. Attachée, je l'ai vite été. Avant de devenir lapièce maîtresse de mon existence de soumise, Laurent a été un prétendant très amical. Il a vite exprimé le désir de voir mes albums. N'étant pas abonné, sa première demande a été de lui transférer une sélection de clichés de moi.
«...Bonjour ma Cerise,
Quel délicieux réveil avec tes ravissantes photos. Tu es une femme ravissante et tu as beaucoup de charme. J''adore ton style de femme discrète et terriblement féminine et avec un petit air de coquine. Je ne peux voir aucun album sur le site car je ne suis pas abonné mais je suis persuadé qu'ils ne sont pas vulgaires. J'aimerais être à ton bras et faire du shopping tous les deux. Je t'emmènerais dans des magasins de lingerie et nous choisirions ensemble des dessous très sexy. Merci pour ce mail je t'envoie 2 photo récentes. Je t'embrasse.
Laurent
A très vite de te relire bonne journée... »
Ce message accompagnait deux clichés de lui. Une belle preuve de confiance. Confiance en moi mais aussi en Lui; Savait-il déjà que je lui étais déjà acquise ? Avant de me plier à ses instructions quotidiennes, le ton de ma prose avait adopté, avec un brin d'impertinence le ton qu'adopte une femme soumise.
« ...Bonjour Monsieur Laurent,
Votre sourire se lit, s'entend et se voit aussi. Vous me paraissez être un homme qui aime la vie. Si j'en crois votre tablier, vous êtes retraité ?.. Un bien jeune retraité en tous cas ! Vous avez la forme et si vos cheveux blancs ne trahissaient pas votre belle maturité, vous feriez bien 5 ou 7 ans de moins. Vous aimez l'action, ça se voit.
Entre le tchat, la messagerie du village et maintenant ici, il faut que je me démultiplie pour vous répondre. Faites à vous convenance. Les messieurs dirigent et pour ce qui me concerne, c'est très bien ainsi. Vous êtes donc un retraité bien occupé... mais à quoi, en dehors de faire la cour à des travesties ? Ma vie de femme... Vous m'interrogez sur ce point : Je ne vis pas dans mes vêtements féminins en permanence. Celles qui ont cette chance font un choix qui parfois les désocialise ou les enferme dans le ghetto transgenre. Je dirais de moi que je suis 'multiphorme'. Je peux être féminine à la maison, au dehors (sorties chez des amis, balades, soirées en club). L'intérieur offre ses possibilités tout u long de la journée alors que l'extérieur s’accommode peu avec la vie travestie... encore que, c'est une sorte d'étape qu'il me faut passer pour m'accomplir pleinement. C'est très difficile d'affronter le regard des autres en pleine journée. Bon, j'ai bien compris qu'il est impensable de sortir en tenue ultra sexy !... J'ai en tête un certain nombre de combinaisons vestimentaires et cosmétiques possibles; Par ailleurs, le look garçonne offre la possibilité d'un juste milieu pour faire ses premiers pas en journée. Il va de soi qu'être accompagnée est un plus inestimable. J'ai encore en mémoire un couple Dom/soumise vu dans les rues du centre de Lyon; Elle était en tailleur, stilettos et coupe au carré. Impeccable. Derrière les lunettes de soleil , on percevait un trouble, une incertitude. mais n'est-ce pas justement le doute qui intrigue et, pour certains, attire les hommes ? Donc, pour répondre pleinement à votre question, je dirai qu'à la maison, il m'arrive de porter des choses très pratiques (short, petite jupe, leggins.. avec un t shirt, un chemisier (j'en ai si peu malheureusement) , un pull... Si je ne suis pas maquillée en intérieur, je porte toujours une crème de jour. A cinquante ans, on se doit de faire attention à bien hydrater sa peau. A l'extérieur, je porte des choses assez sages. Mon style est plutôt classique.. et un peu coquin parfois. Même en club, je n'aime pas les tenues trop provocantes. Je n'ai pas le corps, l'âge pour ces fantaisies. J'aime être élégante et sexy mais pas dans l'outrance. Mon côté bourgeoise discrète. Voilà un style qui colle assez bien pour les sorties le soir et en journée dans sa version pratique (pas trop de talons hauts pour marcher longtemps !). L'envoi de photos est souvent une porte d'entrée. Chaque cliché est un effeuillage numérique offert au visiteur. La relation D/s commence souvent là, dans ces demandes anodines sur l'apparence, la garde robe. Comme si l'homme entrait dans le dressing pour évaluer sa future. Une intrusion qui pourrait paraître grossière dans une relation classique mais qui semble aller de soi ici. . Le dominant fait le tour du propriétaire. En lisant les réponses d'une femme aux questions indiscrètes, il évalue sa capacité à se livrer sans pudeur à un homme quasi inconnu. Si le voyant s'allume, le dominant s'impose comme tel. Les personnes naturellement soumises n'opposent aucune résistance et font un pas en arrière pour laisser de la place au futur Dom. Chacun d'entre eux possède son style. Laurent est marié mais désire une soumise pour assouvir ses désirs coquins. Il n'est pas une brute hard. Il manie la tendresse et la force avec dextérité. Il sait que je sais que la tendresse n'est pas une marque de faiblesse. La sympathie que lui confère son aspect bonhomme n'induit en rien sa faiblesse. Il est désormais mon homme et mon Dom.
« ...Merci pour ce message merci pour tes photos. Tu es non seulement ravissante et féminine mais pas du tout vulgaire. Tu es une douce personne très agréable à discuter j'aime être prêt de toi, enfin quand nous sommes connectés. J'aime aussi quand tu me questionnes. Alors, en dehors de te draguer (et peut-être te faire craquer hi hi), je suis très bricoleur et comme je viens d'emménager dans le sud il y a beaucoup à faire avant j'étais en région parisienne. Je suis en retraite depuis le 1er Mars j'étais technicien dans l'automobile Si j'étais prêt de toi, ce que ferais dès l'ouverture de ta porte, je t'admirerais de la tête aux pieds puis je te prendrais dans mes bras et ma bouche se déposerai sur tes lèvres et t'embrasserai goulûment.
Voilà tu me manques. Bisous mon cœur bonne soirée.
Ton Laurent... »
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UNE VIE DE SOUMISE - Déclaration officielle
Le 24/09/2020
Une prise main, même lorsque le mâle dominant s'impose, n'a de sens que si le consentement de la soumise est consentant et exprimé publiquement. Il ne fallut guère de temps pour que Laurent prenne possession de sa nouvelle femme. Les mots doux se sont accompagnés d'injonctions fermes. C'est le style de Laurent. Le mélange de tendresse et d'autorité est un cocktail aux notes suaves et enivrantes. On se sent très vite bien à l'ombre de ce colosse. On se sent femme, désirée, respectée. L'attachement est inévitable. Il me tend les liens, je les noue.
La rédaction de déclaration d'entrée en soumission coule de source. L'encre numérique s'étale sur l'écran- parchemin aux vues de tous. D'abord sur les sites de rencontres où je suis décrite comme soumise puis, sur la place publique d'un blog consultable par le monde entier. Qu'il soit dit que Cerise est désormais la soumise de Laurent.
Mon Laurent chéri
Depuis que j'ai fait votre connaissance ( je suis encore trop impressionnée pour me hasarder au tutoiement), une évidence m'est apparue. J'ai compris combien la présence d'un homme dans ma vie me manquait. Un homme dont la maturité serait la garante d'une stabilité affective durable. Dans un cadre sécurisant, je pourrai enfin laisser vivre mon instinct féminin. Ce désir profond d'être 'en main' se réalise aujourd'hui, avec vous.
Oui, vous êtes l'homme de la situation. Vous êtes l'homme tout court. La façon dont vous m'entourez de vos mots, de vous attentions ne laisse aucun doute sur votre statut. La force que votre corps robuste, la fermeté de votre personnalité font de moi votre nouveau(lle) protégé(e). Au creux de vos bras, sous votre direction, je vais progresser dans tous les domaines nécessaires au bonheur d'une garçonne bi et de son mentor.
En devenant votre soumis(e), je deviens publiquement vôtre et fière de l'être.
Consciente qu'il me faudra donner le meilleur de moi-même pour devenir une femme réelle et accomplie, à vos côtés, je n'en sollicite pas moins votre indulgence quant à mes limites ou les erreurs qu'une personne en formation peut faire.
J'assumerai la conséquence de mes fautes en recevant les punitions que vous croirez bon de m'administrer.
Demain, un nouveau se lève. l'homme qui se lève devant mon sera mon nouveau soleil, mon référent aux pieds duquel j'attendrai les instructions.
Laurent, si je me présente à vous comme soumis et soumise, c'est que je ressens quelque chose de fort. Votre stature, votre sourire, votre style, tout, chez vous me plait. Je suis une personne sensible et un peu fleur bleue. je vous supplie de prendre soin de moi et me cultiver afin que je resplendisse dans votre foyer.
Je vais m'endormir dans vos bras musclés en sentant vos baisers avant de lire vos premières instructions matinales.
Avec mon respect infini,
Votre soumise C.
UNE VIE DE SOUMISE - Emma, la révélation
Le 28/09/2020
L'arrivée de Laurent dans ma vie est un cadeau. Il accrédite mon désir existentiel de féminité et donne corps à celui, naturel de soumise. Une chance aux résonnances angoissantes. Dans mon passé assez récent, j'ai vécu avec une femme, Emma. Nous nous sommes beaucoup aimé malgré tout ce qui nous a séparé. L'existence de Cerise n'a pas posé de problème majeur pendant plusieurs années. Nous étions heureux de vivre ensemble et de partager les bons moments que la vie nous offre. Emma connaissait mon goût pour la féminité, le comprenait et même avec l'accompagnait en chipant, prêtant des affaires, offrant des petits cadeaux, m'accompagnant faire les boutiques. Nous sortions entre filles, à l'occasion. Le bonheur eût été que notre vie intime s'exprime sur le mode lesbien à défaut d'être harmonieux dans l'hétérosexualité. Emma n'avait aucun plaisir à coucher avec moi, en homme. Au bout de quelques années d'efforts,nous en étions arrivés à la conclusion que je n'avais pas les qualités requises pour être un partenaire masculin crédible. Ses partenaires masculins avaient presque toujours été de grands garçons musclés. Je détonais dans la liste de ses amoureux. Mon apparence, bien que modérément féminisée ne l'a jamais fait rêver. Elle avait pour moi de profonds sentiments, une immense tendresse qui aurait pu s'exprimer dans une grande amitié. A l'époque de notre rencontre, l'un et l'autre avions-dû ressentir le besoin d'une présence intime. Sentit-elle que je ne pouvais représenter de danger pour elle du fait de ma sensibilité toute féminine? Et elle, que représentait-elle pour moi, cette jeune femme à la personnalité bien trempée ? C'est elle qui a fait ma conquête en organisant des rencontres. Sa ténacité a eu raison de ma passivité. Une fois ensemble, le meilleur s'est ouvert à nous. Seul, la chose sexuelle est restée en jachère; Emma prétendait qu'elle pouvait vivre sans. Elle s'est progressivement détournée du désir pour l'amant que je n'arrivais pas à devenir pour se contenter d'une relation chaste, tendrement féminine.
Cerise avait été très vite évoquée. Elle ne posait pas de problèmes dans notre couple tant il était évident que je ne pouvais tenir un rôle masculin. Je n'en étais pas pour autant autorisée à entretenir des relations extérieures. Tant qu'Emma n'avait pas d'amant, je ne pouvais espérer en avoir. A cette époque comme aujourd'hui, je ne revendique aucune prévalence sur mes compagnes féminines. Cela va de soi. J'étais présente sur les sites de rencontres depuis de nombreuses années. Mon activité de recherche (sans exactement savoir qui et pour quoi) reprit. Les contacts, les discussions s'accumulèrent jusqu'à la rencontre avec Thierry. Basé à Lyon avant de migrer en Bretagne. Cet homme de 58 ans, à l'époque dégageait une telle autorité virile qu'il fut rapidement un confesseur, conseilleur puis un coach. Je lui exposai toute ma vie. Il comprenait ma situation avec une grande lucidité. Thierry, maître dans l'âme et le réel me considérait comme un gentil garçon féminin et soumis mais pas comme une femme. En bon hétéro, c'est Emma qui l'intéressait. Un vide érotique béant trônait au milieu de notre vie de couple. Affligé par la morne existence de ma compagne et se sachant, plus que moi, apte à réveiller les ardeurs de ma chérie, il m'orienta vers une conversation à trois. Rétive à ce genre de relations, a fortiori avec des inconnus, Emma consentit à échanger un mail avec cet homme charmant et rassurant. Il y en eu d'autres, beaucoup, d'innonbrables mails entre nous mais entre eux deux aussi. Je n'en ai pas toujours connu la teneur. De moins en moins rarement, à vrai dire. Thierry me demanda avec une autorité croissante de ne pas entraver la parole libérée de ma compagne puis, de ne pas interférer dans ses relations amicales. J'avais droit à de courts rapports sur ce qu'ils se disaient l'un et l'autre. Le coach d'Emma m'encouragea à la laisser se libérer. Vestimentairement, socialement puis, par la suite, sexuellement. J'imaginais ce que ma femme pouvait confier comme secrets à cet homme. Mon image déplorable ne faisait pas le poids face à son assurance d'homme puissant.Des mois passèrent et je vis de mes yeux se produire une mue progressive de mon amoureuse. Les pantalons se firent d'abord plus moulants avant de laisser la place aux seuls robes et jupes, exit les pulls aux cols montants, le talon des chaussures s'allongea, lui aussi au fil des mois... Au printemps, elle portait uniquement des chemisiers ouverts, tops moulants ou pulls échancrés. Elle qui se maquillait pas passa de plus en plus de temps à le faire. Il avait fallu 6 ou 8 mois à Thierry pour donner à ma compagne un air pimpant que je lui avait jamais connu. Parfois même, je trouvais ses tenues assez sexy pour tenter un baiser et une main bien placée. Elle me souriait alors avec une infinie tendresse mêlée de compassion. Thierry était à la manœuvre en coulisses, je le savais bien. Il s'envoyaient des messages de plus en plus réguliers. Je n'étais pas mécontent de la voir joyeuse et si séduisante.
Elle qui s'était repliée sur son travail en vînt à me parler régulièrement de ses collègues, de ses amis. Autant de personnes qui ne faisaient pas partie de notre cercle. Elle se socialisait et je ne voyais dans cette ouverture qu'une occasion de plus de s'épanouir. Les apéros entre collègues dont certains devinrent des amis se multiplièrent et se transformèrent en soirées, journées, week-ends. Emma devenait plus que jamais une belle femme resplendissante. Il ne m'était jamais proposé de l'accompagner, seulement de la contempler et de la laisser vivre sa vie sociale. Surtout, ne pas l'enfermer ! Emma avait, selon son ami, un grand besoin d'air. Ma petite chérie devînt une femme avec laquelle je vivais, une colocataire que j'avais le droit de voir mais plus de toucher. Son sourire ravageur la rendait sympathique et attirante. Ses manière de parler aux gens laissaient penser qu'elle était une femme libre et disponible. Certains hommes ne se sont pas gênés pour lui faire des compliments appuyés, Bien qu'encore un peu gauche, elle s'amusait des avances que les plus audacieux n'hésitaient pas à faire en ma présence. Je voyais ses yeux briller alors qu'ils étaient remplis de tendresse pour moi. Elle n'a jamais voulu acter la chose. Il n'y avait pas de disputes, pas de conflits. Elle était si heureuse de trouver la joie de vivre, d'être belle et que cela se voit. Comment manifester du mécontentement sans passer pour un affreux rabat-joie ? Voulais-je voir ma compagne redevenir terne et froide ? Thierry me dissuadait de toute intervention et m'encourageait plutôt à me concentrer sur l'expression de ma féminité qu'il trouvait intéressante. Tous, semblions trouver notre compte dans cette équation.
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Ma soumise
Tu es une magnifique rédactrice je t'imagine ecrire ton blog en guêpière seins nus de bas nylons a coutures et tes délicieux talons aiguilles
Continue tu as 3 jours de retard
Bisous coquins partout ma chérie tu aura une récompense
Ton maître