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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 30)
Le 02/09/2013
" Qu'est-ce que c'est que ces géllules ?" demanda Maurice à nathalie lorsqu'elle porta à la bouche le début de son traitement hormonal.
"C'est mon traitement hormonal, je voulais t'en faire la surprise. Je suis allée voir le médecin cet après midi et il m'a prescrit la première tranche du traitement. J'espère que tu es content. Je le fais aussi pour toi"
Maurice, marquant un temps répondit " eh bien, c'est la journée des surprises ! En parlant de surprise, j'en ai appris une bonne sur toi. Tu ne m'avais pas dit que tu avais été licencié pour faute lourde et que, grâce à un compromis, t'as échappé à la Correctionnelle...alors, elle est pas belle celle-là ?"
Le silence se fit total dans le salon. Nathalie baissa la tête, rouge de honte. Cette révélation tomba au plus mal. Elle qui se posait des question quant à son avenir, à son genre, à sa sexualité et sa place dans la société, voyait un énorme nuage noir obscurcir un ciel éprouvé.
" Comment as-tu pu me mentir à ce point, dis ? Est-ce que je ne t'ai pas recceuilli, toi le sdf en devenir ? Est-ce que je ne me suis pas bien occupé de toi jusqu'à maintenant ? Et il faut que j'apprenne ça de la bouche de ce petit fumier de Ferrand qui me tient pas les couilles, t'entends ?" Entendant le nom de l'informateur, Nathalie bondit :
" Comment ?? C'est ce salaud qui t'a raconté tout ça ? Ecoute, les apparences sont contre moi, elles l'ont toujours été depuis que l'affaire des commissions est sortie. Oui, j'ai menti par omission et ne t'ai pas révélé la vérité sur mon licenciement mais je peux te jurer que j'étais innocent. Je n'ai rien compris à l'époque; tout et tous m'accusaient. Les preuves sortaient aussi vite et nombreuses que les pigeons sortent d'un chapeau de magicien. Et comme par hasard, c'est Ferrand qui avait révélé l'affaire à la Direction. Ils m'ont fait signer des papiers qui engageaient ma responsablilité. En plus, mon couple battait de l'aile déjà, alors, j'étais cerné par les emmerdements, tu vois ? Mais je n'ai jamais monté de système pour détourner de l'argent, ça je peux le jurer !!!"
Le ton employé par Nathalie ne pouvait celui d'une menteuse. Des mois de stress, d'incertitude, d'humiliations en tout genre s'exprimaient à ce moment précis. Maurice, désarçonné pour la deuxième fois de la journée, la regardait , pétrifié.
" Ok, Nath, je suis prêt à accepter ta version même si dans cette histoire, tout est est tellement confus. Je comprends que tu n'aies pas voulu prendre le risque de dormir dehors. T'as essayé de sauver ta peau, toi qui avais tout perdu. Bon, heureusement , aujourd'hui, tu t'es reconstruit. Ta vie est plus stable, non ? T'as un toit maintenant, non ? Et puis, je suis là,"
La moue dubitative de Nathalie reflétait sa pensée. "Il est gonflé, ce mec, quand même, il fait de moi un homo, un trav et maintenant, une trans; il me traite comme une boniche ou une pute et il veut passer pour le Chevalier Blanc...il manque pas d'air...." Mais elle savait aussi que la réalité était que Fabien avait été sauvé de la rue par Maurice, fut-il un féminisateur dominant. Alors, elle opina de la tête pour indiquer qu'elle était d'accord. Maurice continua donc sur sa lancée : " Malgré tout ça, ça ne nous dit pas comment on va pouvoir contrer cette ordure. D'autant que le plus difficlie est à venir; Je ne sais pas ce qu'il va demander. Du fric, j' imagine, mais du fric, moi, j'en ai pas, ou pas beaucoup. Il a détruit ta vie et maintenant, veut s'attaquer à la mienne ! Qu'est-ce qu'il espère à ton avis ?"
" je ne sais pas mais c'est un être malfaisant, pervers et l'avidité maladive. C'est une araignée. Il tisse lentement sa toile, emprisonne sa proie et joue avec après, avant de la manger" avait rétorqué Nathalie, terrifiée et dépitée.
" Eh ben, c'est rassurant, ce que tu racontes !! Les perspectives sont joyeuses ! ça veut dire qu'il m'avait dans le collimateur depuis un moment, alors, Sentant que j'allais avoir ma promo, il s'est peut-être dit qu'il pourrait tirer du fric de ma situation...et peut-être que sa présence au Cap n'était pas si fortuite que ça, finalement ......oh putain...c'est ça ! Son coup, il est monté de longue date ! Il attendait la bonne occasion pour me faire chanter. Et avec toi chez moi, il ne pouvait pas rêver mieux ! Il savait qu'on était potes du temps où....enfin, ..heu, t'étais un mec, quoi...et il a dû suivre notre vie à bonne distance..."
La sagacité d'esprit de Maurice était étincellante. Les choses devenaient claires, alors que la nuit avançait. Nathalie le regardait, presque facinée et aquiesça ses dires avant d'enchainer : " tu as raison, ..un soir, au cap, j'ai eu l'impression qu'on nous suivait, ou qu'on nous regardait, je suis sûre que c'était lui ! "
Maurice reprit violemment : " Il va falloir organiser une contre offensive, parceque sinon, on est cuits, toi et moi. Tous les moyens seront bons le réduire à néant et s'il faut aller le crever, cette petite merde, j'irai le faire moi-même !!"
Les amants se turent après cette déclaration fracassante puis se levèrent et décidèrent d'aller se reposer, prendre des forces.
Au retour de Nathalie dans la chambre, apprêtée, prafumée comme pour séduire son homme, Maurice avait déjà un oeil fermé...il eut le temps de lui dire " tu sais, chérie, c'est bien que t'aies fini pas te décider à suivre un traitement, c'est ta vie maintenant, alors, inutile de te tracasser; ça va aller, on va s'en sortir et je t'accompagnerai dans ta démarche jusqu'au bout..." Etait-ce vraiment ce que Nathalie voulait entendre ?.....et ce "jusqu'au bout"...de quoi voulait-il parler ?
Tout celà ne disait pas non plus ce qu'il entendait faire de sa relation avec Christiane. La maîtresse avait laissé des messages toute la journée, connaissant les enjeux de la situation. Elle eût allègrement et sans scrupules, préféré que Maurice jète sa compagne trans à la rue ou la place quelque part. La sympathie qu'elle pouvait éprouver pour Nathalie n'avait duré que le temps des vacances, le temps pour connaître et séduire Maurice.
Ce soir-là, Maurice n'exprima pas sa domination sexuelle sur sa 'soumise'. Son orgueil de mâle avait été salement ébranlé tout au long de la journée. Il se rendait compte qu'il n'était pas si fort qu'il voulait bien le laisser entendre. Pour autant, il ne s'avouerait pas vaincu, pas lui. Il allait pouvoir faire jouer des cordes pour confondre Ferrand et ses manigances. Ce fut une drôle de soirée pour inaugurer le début du traitement de Nathalie, un acte qui lui avait valu bien des tourments et un renoncement à sa vie antérieure d'homme. Elle était feminisée depuis six mois maintenant, qui se souciait de ce qu'elle avait été auparavant ?
Sa voix allait muer, sa poitrine s'arrondir, sa peau s'affiner et un jour, il ne serait plus utile qu'elle porte cette cage de chasteté, si ce n'est pour rappeler sa condition de femelle soumise. Elle ferma les yeux pour dormir comme sur sa condition, en silence.
Demain serait un autre jour dans la vie de la transexuelle Nathalie.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 31)
Le 05/09/2013
Un drôle de rythme s'instaura alors dans la vie du couple et à sa périphérie.
Dès le lendemain, Maurice n'arriva pas à mettre la main sur Nicolas Ferrand. On aurait dit que ce dernier le fuyait alors qu'il semblait avoir toutes les cartes en main pour imposer son dictat. Peut-être voulait-il laisser mariner Maurice dans un jus d'angoisse et d'expectative.
Mais le vieux briscard ne le perçut pas ainsi, et considéracle laps de temps comme une faute tactique de son adversaire; d'autant que le temps précieux dont il put disposer alors lui permit de lancer des investigations secrètes dans les bureaux. Ferrand et ses méthodes ne s'était pas fait que des amis dans sa rapide ascension, il y ait biend es personnes qui, à défaut de l'aider, lui donnerait des informations précieuses sur les méthodes occultes du jeune cadre. La perversité de l'ambitieux allit peut-être se réléver une arme qui se retournerait contre lui-même..c'est enfin ce que Maurice escomptait.
A la maison, bien qu'ayant été sévèrement secoué par les allégations de son adversaire, Maurice, fort de son esprit combatif, reprit les rennes du couple d'une manière plus énergique. Il semblait, plus que jamais, avoir besoin de se sentir dominant, d'avoir son destin ( et sa compagne) en main. C'était de mauvaise augure pour Nathalie qui faisait tout pour seconder son homme en se montrant bonne ménagère, bonne amante, toujours pimpante et docile. Elle ne faisait pas cas des conversation que le Maître de maison continuait d'avoir avec sa maîtresse Christiane.
Cette dernière semblait reporter sur sa rivale toute sa frustration passée avec son mari. Sur les conseils de Maurice, elle avait repris le dialogue avec son mari et touts deux, essayaient, tant bien que mal de trouver une sortie honorable pour les deux. Il était convenu que leur maraige et leur amour étaient derrière eux mais comment les choses ( matérielles, en particulier) allaient se dérouler dans els mois quei venaient. Christiane se disait désormais la femme de Maurice et ne nommait plus Nathalie par son prénom mais par des dénominations injurieuses ou humiliantes. Le terme de 'femelle' était souvent cité. Il se peut que Maurice fut, petit à petit contaminé par cette manière de décrire Nathalie.
Du coup, il se faisait de plus en plus dominant, autoritaire, au quotidien, sans être forcément désagréable. Ses yeux renvoyaient une autorité qui ne devait pas être contestée, enfin, par Nathalie en tout cas. Il lui imposa de nouveau de porter un collier cadenassé à la maison, plus fin et joli que le gros collier qu'il lui faisait porter lors de leurs ébats, de plus en plus orientés sur le sado masochisme.
Nathalie devait être une soumise de première qualité, toujours disponible, et prompte à donner satisfaction à son amant et maître. Ses fesses lui cuisaient souvent à la suite de punitions. Elle apprit de nouvelles techniques de fellations, les gorges profondes,l'éjaculation faciale régulière et demandée, la masturbation manuelle du mâle en l'excitant avec des regards et des flatteries..... Elle fut soumise à de longues séances de dillatation anale, engoufrant des objets de lus en plus large en son séant, bref, elle apprenait à se comporter comme une amante experte. Seulement et seulement dans ces moments précis, elle avait droit désormais de prononcer des paroles de son propre chef. Les mots devaient être bien choisis, dits sur un ton aguicheur et ne porter que sur la demande de recevoir et servir l'homme.
Naïvement, elle se disait que tout ce qu'elle faisait pour satisfaire son homme, qui lui apprenait à passer des soirées à ses pieds ou entre ses jambes, était pour la bonne cause. Maurice était en première ligne et ne devait pas être contrarié.
Quelques semaines passèrent ainsi, dans cette drôle de guerre ou chacun attend de l'autre la première attaque. Constituant petit à petit un dossier, malheureusement encore trop mince, à charge contre Ferrand, Maurice avait l'impression que les choses iraient en s'améliorant. Il avait eu un échange avec le Président de la Société qui lui avait parlé de sa promotion sans la remettre en question. Il avait invoqué des problèmes liés au départ de celui qu'il était amené à remplacer.
C'est donc ainsi, qu'un samedi après midi, Maurice eut cette idée surprenante d'inviter Georges, son ami grivoix, à dîner. Le soir, il y avait match, et, comme du temps où Fabien était logé chez Maurice, il fut organisé une petite soirée rugby. Maurice avait besoin de se détendre, c'était normal, après tout. Les vacances avaient été assez éprouvantes, malgré le soleil et la rentrée, extrêmmemnt stressante. Nathalie fut surprise de cette annonce, deux heures avant que Gorges ne sonne. Il lui dit sur un ton désinvolte, "bon, je ne lui ai rien dit de toi, de nous, bref....maintenant que les effets du traitement commencent à porter leurs effets, je peux dire que tu es une amie, c'est tout. Il ne t'as vu qu'une fois ou deux, finalement, non ? Bon, tu dis que tu travailles à la Société au service reprographie, par exemple et que tu apprécies le rugby, voilà tout !"
Bien que n'y connaissant guère au rugby, Nathalie dut se remémorer quelques règles et fut sommée de préparer un apérétif dînatoire. Maurice lui enlveva son collier domestique et lui demanda d'être féminine, type, secrétaire.
Elle s'attela à la tâche puis, prit une douche, et se changea et enfila une culotte classique en coton blanc. C'est vêtue d'une jupe mi-longue grise anthracite, d'un chemisier blanc en soie, pas trop moulant, d'un collant couleur chair à la teinte claire, d'escarpins à talons pas trop fins, de 10 cm malgré tout, noirs et vernis, que Nathalie apparût pour se présenter, maquillée, coiffée et parfumée, devant son homme.
Il l'observa avec attention, la faisant tourner sur elle-même, marcher de vant lui. Il pouvait ainsi apprécier la transformation de sa compagne. Elle se mit à sourire puis à esquisser un rire en comprenant que Maurice la regardait avec envie. Elle ne rougissait plus devant le regard concupiscent de l'homme. Sans lui tenir tête, elle savait qu'elle devait incarner son idéal de femme, sexy, facile, experte.
" Tu mettras un collier de perles ou quelque chose de serré autour du cou, j'aime te voir avec un bijou ou un accessoire qui rappelle que t'es soumise. Bon, les ongles sont vernis...joli ce rouge...c'est le même que pour les lèvres ?" "Oui, Maurice, je sais que tu aimes que ce soit coordonné alors, je le fais." répondit sagement la transexuelle. Elle ne portait plus de prothèses en silicone, maintenant que sa poitrine commençait à poindre sous son soutien gorge. Ses aréoles s'étaient élargies et ses têtons, régulièrement étirés, étaient bien visibles, même sous le chemisier. Nathalie avait moins de problèmes de pilosité et sa voix s'était éclaircie depuis quelques jours. Rien qui ne puisse vraiment la transformer mais elle n'était plus le travesti d'avant. Ses manières avaient basculé sur le flanc féminin. Nathalie pouvait passer pour une femme un peu androgyne de quarante ans, sérieuse et réservée. Elle serait peu bavarde aussi et discrète, à la demande de Maurice. Connaissant son ami, toujours prêt aux réflexions limite vulgaires, il ne voulait pas prendre de risques.
A huit heures, Georges entra, tous sourires, serra franchement la main de son ami en lançant fortement " Hé, bien, Maurice, dis, ça fait un bail, mon pote !!". Puis son sourire s'ouvrit du plus qu'il put en apercevant Nathalie, lui souriant discrètement et lui souhaitant la bienvenue.
"Georges, je te présente une amie du travail, qui aime beaucoup le rugby, voici Nathalie". Georges ne prit même pas la peine de serrer la main de la femme. Il bondit sur elle lui fit deux grosses bises sur les joues.
Une belle soirée débutait.....
Les deux hommes étaient assis sur le canapé et devisaient de choses et d'autres pendant que Nathalie avait pris les commandes et s'affairait à préparer les boissons du côté de la cuisine. Les sujets varièrent, de la politique au boulot en passant par, match oblige, le rugby. Le match n'allait pas commencer avant une bonne demi heure. Georges avait cinq ans de plus que Maurice et jouissait déjà de sa retraite. Il avait commencé chaudronnier puis avait monté sa petite entreprise qui avait prospèré jusqu'au moment où, son fils n'aillant pas souhaité reprendre l'affaire, son meilleur ouvrier avait racheté ses parts.
"Et vous, chère Nathalie, vous travaillez avec Maurice, m'a-t-il dit ?" dit Georges directement à la femme, l'air de s'intéresser à elle. " Oui, je travaille à la Société, mais pas au même service, je suis à la reprographie." " La reprographie ?" s'interrogea le senior.."mais vous reproduisez quoi au juste ?" reprit-il en riant. " les circulaires concernant le groupe, les bilans, la communication interne, des choses comme ça.." "Ok, quel dommage qu'on laisse un aussi belle femme dans une imprimerie toute la journée.!". Georges se voulut charmeur mais le silence qui suivit montra qu'il en fallait plus, s'il voulait séduire Nathalie. Elle et Maurice, étaient surtout soucieux qu'il ne remarque pas le genre réel de Nathalie. mais le volubile ami de Maurice semblait fasciné par la trouble beauté de Nathalie. Bien que vêtue très sobrement, elle dégageait une sorte de sensualité à laquelle l'homme n'était pas insensible. De son côté, Maurice ne montrait pas qu'elle était sa femme. C'était comme s'il ne voulait pas sache qu'il la connaissait plus que ça. Il faut dire que les événements passés ne l'y poussaient guère.
Nathalie servit les deux homme puis s'assit auc côtés de Georges, sur le canapé, Maurice étant resté dans le fauteuil. Les hommes étant ce qu'ils sont, le regard de Georges ne put que se déporter furtivement sur les jambes de Nathalie. Elle se tenait parfaitement, jambes serrées, pliées sur le côté, ce qui lui donnait un air vraiment élégant. Elle dégageait un parfum subtil et ses bijoux, boucles d'oreilles en tête, s'agitaient sur son corps comme autant d'étoiles.
Le match débuta enfin et Maurice fit signe à Nathalie de s'occuper des petites choses à servir, histoire de ne pas "crouler sous la table", avait-il prononcé d'un ton amusé. La femme se leva aussitôt, preuve d'une belle docilité domestique. Pendant ce temps, Georges, toujours aussi intrigué, glissa dans l'oreille de son ami " dis, c'est ta poule ? parce qu'elle est sacrément bandante." Maurice se voulait toujours aussi distant vis à vis de Nathalie. Il ne voulait courrir le risque de passer auprès de son ami pour un homme ayant des relations avec une transexuelle. Pourtant, Georges avait fait, plusieurs mois plus tôt, du temps où Fabien vivait chez lui, une allusion à ses amis, en sortant de l'appartement. Il soupçonnait son ami de coucher avec le jeune homme. C'est donc qu'il l'en pensait capable.
Après une relance peu délicate de Georges, Maurice déclara " non, c'est une collègue avec laquelle je m'entends bien, qui aime le rugby et qui a gentiement proposé de nous servir pour l'apéro."
"Mais, tu la trouves pas bandante ?...Putain, elle a sacré beau cul, la salope...bon, la gueule, c'est un peu moins ça mais elle bien gaulé. Elle a des cannes vachement fines, dis-donc, non ? Allez, tu me fais marcher, tu te l'es faite au moins une fois....héhé?......au service repro.....graphie......c'est plutôt.repro.....;duction ? héhéhé". Georges était un coquin, pas très fin, certes, mais assez sympathique. "...Hé, elle a un mec ?..parce qu'elle ne porte pas d'alliance, c'est bon ça !"...Maurice aurait du mal à se défaire de son ami, c'est clair. " Tu veux pas plutôt te concentrer sur le match ?....oh putain, t'as vu ?..ils ont failli marquer un essai..." répliqua-t-il, espérant détourner l'attention de Georges. Mais la supercherie ne fonctionna que jusqu'à ce que Nathalie revienne au salon avec son plateau de tapas.
Pendant tout le match, Georges ne cessa de faire des messes basses avec Nathalie qui buvait allègrement les verres de vin que l'homme lui servait. Elle était gênée au début mais, le temps passant, se décontracta et se mit à rire des sottises, plus ou moins grivoises que Georges distillait dans son oreille.
Maurice eut beau la rappeler à l'ordre mais Georges était toujours là pour prendre sa défense. Quand le match fut terminé, Nathalie était grise, il faut bien le dire ainsi.
Maurice boudait car son équipe avait perdu mais le plus grave était qu'il ne savait pas comment se débarrasser poliment de Georges. Soudain, il intervint dans la discussion que son invité et sa femme avait : " oulala, dis, Nath, c'est minuit passé, pour le dernier métro, c'est trop tard...bon, ben, je te racompagne chez toi...". Il espérait tromper son ami par ce subterfuge mais l'autre répondit derechêf " Mais non, 'Mau', je vais y aller moi-même. Je vais déposer Nathalie chez elle, c'est plus simple, tu ne vas pas sortir ta bagnole...". Les deux hommes s'engagèrent alors dans une discussion dont l'objet était 'qui allait reconduire la femme chez elle'.
Il était clair que chacun d'entre eux avait des motivations différentes. Gorges voulait coucher avec Nathalie mais Maurice, bien qu'en montrait rien, était malgré tout un peu jaloux de voir sa compagne ainsi convoitée. Il s'en voulait de ne pas avoir pensé à tout cela avant d'inviter l'ami Georges chez lui. La rivalité atteint des sommets de mauvaise foi de la part des deux hommes, l'un accusant l'autre d'avoir trop bu pour conduire et l'inverse ! A ce jeu, Georges finit par remporter la partie lorsqu'il demanda à Nathalie où elle habitait. Elle dit un quartier au hasard, ne pensant pas qu'il puisse y habiter mais ce fut une mauvaise pioche pour elle. "Bingo !! " fit Gorges, j'habite là, quel merveilleux hasard, n'est-il pas, mon cher Maurice ? Tu vois que c'est plus simple. Maurice ne put exprimer pleinement son énervement et dut faire, contre mauvaise fortune, bon coeur. Il fit une bise à Nathalie qui mettait un manteau et serra vigoureusement la main de Georges en lui recommandant d'être sérieux.
" C'est un femme honnête, pas une pute, tu sais, alors, tu la déposes et tu rentres sagement chez toi, ok ? " Georges, sourire aux lèvres jubilait " Je croyais qu'elle était juste une collègue, et là, on croirait que t'en pinces pour elle....t'inquiètes, je suis un gentleman, moi !".
Il ouvrit la porte de l'appartement, commanda l'ascenceur, laissa entrer la dame à l'intérieur et fit un geste d'adieu à Maurice qui, d'un air dépité, vit partir Nathalie. Cette dernière toujours un peu partie, jubilait presque de voir ces deux hommes s'arracher ses faveurs.Elle en était presque flattée.
Une fois dans la voiture, Georges railla son ami . " Il est drôle, ce Maurice...vous le connaissez depuis longtemps ?"
" Heu, non, pas vraiment, quelques mois, je dirais. On s'apercevait au boulot mais sans plus"
" Ouais, je comprends maintenant...C'est un ami cher, on se connait depuis trente ans. Je l'ai connu coureur, marié, divorcé, célibataire...mais depuis son divorce, je pense que la solitude l'a transformé. Je suis peut-être un peu indiscret mais...vous avez une histoire ensemble ?". Nathalie ne voulait pas entrainer Maurice dans des révélations qui risquaient de le compromettre. Ce qui se passait au travail étant amplement suffisant. Elle répondit que non. Il n'était pas son genre d'homme, trop austère et autoritaire.
"Entre nous...", enchaina Georges, ravi de l'entendre parler ainsi, " entre nous, ça ne m'étonnes pas. il y a quelques mois, il a hébergé un ancien collègue de votre boîte,;j'ai oublié le nom....un mec plus jeune que lui, la quarantaine, fin, discret, voire un peu timide même, le genre homo qui s'ignore, vous en voyez peut-être dans votre boîte. Il nous l'a présenté, aux autres qui étaient à la soirée et à moi, comme un ami qui avait été mis à la porte de chez lui et de son boulot...pfff...., bref...moi, j'ai jamais cru à cette histoire. Il y avait un truc entre eux, j'veux dire, j'pense que.....vous voyez ?.....J'ai rien contre les pédés, enfin, les homos, c'est pas ça...mais j'ai du mal à en parler......et puis,merde, il fait ce qu'il veut, c'est mon pote, alors, ça me dérange pas mais je pense qu'il ne l'assume pas...à son âge, c'est peut-être pas facile, c'est sûr. En dehors de la sympathie qu'il vous porte.....et je le comprends car vous êtes charmante, Nathalie, je vous le dis sans flatterie, je pense qu'il vous a invitée pour me faire croire que vous étiez ensemble. Je ne vous en aurait pas parlé si j'avais senti chez vous une attirance pour lui ".
" Oui, je comprends....." Nathalie ne put développer sa réponse car la main de Georges était déjà était posée sur sa cuisse gauche. Il parla à sa place
" En revanche, je ne suis pas du même bord, vous savez. J'aime les femmes et les belles femmes. Vous avez un charme fascinant, Nathalie, vous êtes incroyable. Votre beauté est vraiment troublante et en plus vous avez beaucoup d'esprit et d'humour et chez une femme, c'est délicieusement attirant."
L'homme savait y faire. Sa main remontait déjà très haut sur la cuisse de Nathalie. Il ne fallait pas qu'il s'aventure dans l'entre jambe, sinon, ce serait ma catastrophe pour tout le monde. Nathalie le bloqua à temps et joua la femme prude.
" Mais, Georges, qu'est-ce vous faites, là ?....je ne suis pas une femme facile comme vous semblez le croire.Mettez les mains sur le volant, voulez-vous ?"
Il y a certains hommes que la première remontrance des femmes refroidit. Georges n'atait aps de ceux-là. Au contraire, il profita qu'un parking arboré se présenta pour se garer tranquillement. " Mais que faites-vous...non Georges !" s'écria Nathalie
" Du calme, ma chère, je ne vais pas vous violer, ne vous en faites pas. Sachez que vous me plaisez beaucoup, je voulais vous le dire les yeux dans les yeux. J'aimerais vous revoir, j'aimerais vous entendre parler de vous, vous parler de moi. Je voudrai me promener en votre délicieuse compagnie, sortir, dîner, partir en week end...." La main de Georges enserrait celle de Nathalie. C'était la première fois qu'un homme lui faisait une déclaration. Elle était, malgré tout émue. La faconde de Georges était une bien meilleure arme que son humour pour faire fondre un femme. Il lui parla de voyages, de tendresse, de poésie...autant de choses que Fabien, devenu la transexuelle Nathalie n'avaient connus depuis plusieurs années. Alors, comment lui reprocher de s'être laissée grisée par le séducteur, même si l'alcool avait préalablement fait son oeuvre 'désinibhitrice'...?
Les lèvres de Georges s'approchèrent lentement de celles de Nathalie, les frôlèrent, puis vinrent s'y poser délicatement. Les langues se mélangèrent dans une danse sensuelle. Georges, dont les mains parcouraient les cuisses de la femme, sans monter trop haut ( il avait compris qu'il n'aurait pas tout au premier soir), embrassa le coup de Nathalie qui fondit littéralement de plaisir. Elle partit dans une série de petits râles très féminins. Sa maingauche s'était accidentèlement posée sur le sexe de Georges. Elle sentait sa verge durcir très vite. A son âge, sa vigueur était même surprenante.
" Humm, chérie, tu me fais un effet....oui, caresse-moi" fit Georges dans le creux de l'oreille de sa nouvelle amante. Il l'embrassa de plus belle afin de donner du rythme à ses paroles. Nathalie, bien que sous l'action de l'alcool et des caresses, sentait bien qu'elle ne pouvait avoir de rapport avec cet homme qui ignorait sa transexualité. Elle craignait même une réaction violente de Georges s'il sentait un sexe, fut-il inerte et encagé, entre les cuisse de Nathalie.
Elle s'était déjà trouvée dans des situations où elle avait dû contenter des hommes, alors, un de plus ne changerait rien à l'affaire. Elles dégraffa les boutons du pantalon de Georges et en sortit un membre court mais râblé et en complète érection. Georges se relâcha sur le dossier de son fauteuil et caressa la nuque de Nathalie comme pour lui donner le signal. Elle avait déjà le sexe en main et le caressait doucement. Il donna une légère inflection supplémentaire pour pousser en avant Nathalie vers le sexe. Curieusement, celle-ci éprouvait quelque réticences à prendre Goerges en bouche. Il ne s'en sentit que plus flatté car cela signifiait qu'elle n'était pas une amante facile et experte. " Hummm, c'est très agréable ce que tu me fais, viens, allez, embrasse-la" fit Gorges pour montrer qu'il désirait une fellation.
Nathalie se laissa pencher en avant par une main virile et ferme qui ne se relâcha point lorsque la verge fut tout entière dans sa bouche. Elle suça la queue comme une femme, se laissant aller au plaisir de donner du plaisir à un homme qui avait envie d'elle. Elle oubliait son statut de 'femelle' que Maurice lui imposait de plus en plus, et celà la satisfaisait. Elle fit jouir Georges au bout de quelques minutes. Elle n'eut d'autre choix qu'avaler le sperme, signe qu'elle était ,malgré les apparences, une experte des fellations.
D'autres baisers s'échangèrent dans la voiture et devant l'immeuble supposé être celui de Nathalie. Georges, satisfait de sa soirée et de sa rencontre, n'avait pas insisté pour monter. Il avait donné son numéro à son amante d'un soir, lui demandant de le rappeler. Mais que ferait-elle , elle qui était 'en main' avec Maurice ? Elle dépendait de lui encore et ne pouvait passer d'un homme qui avait lui-même une maîtresse un autre dont elle ne connaissait pas la réaction lorsqu'il découvrirait sa véritable nature.
Heureusement pour elle, elle avait emmené son mobile et appela un taxi qui la ramena chez elle sans encombres. A son retour, Maurice était encore éveillé. Silencieux, il comprit que sa ' femelle' avait du contenter l'inopportun' ( bien qu'invité !) Georges. Maurice, était, après tout, responsable de la situation, alors, accepta les choses comme elles étaient. Mais l'image de cette compagne que beaucoup d'hommes avaient eu finalement en si peu de temps, s'était un peu plus dégradée.
Combien de temps, Maurice accepterait-il celà ?
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 32)
Le 06/09/2013
La pression sur Maurice était terrible.
D'un côté, Christiane se plaignant de ne pas pouvoir le voir, dénigrait à longueur de journée celle qu'elle pensait être sa rivale. Nathalie, laquelle, bien que tiraillée entre sa prise de conscience ( "pourquoi me suis-je laissé pieger dans cette féminisation et cette soumission ?") et son désir d'être pleinement femme, renforcé par l'action des hormones féminines, se sentait plus sûre de son pouvoir de séduction, même si Maurice accentuait sa soumission physique et sexuelle. Et puis, il y avait Ferrand, dont le silence commençait à devenir inquiètant.
Les informations remontaient difficilement au fur et à mesure de l'investigation. Il apparaissait que les accusations de détournement d'argent sur les comisssions dont Fabien avait été accusé avant d'être froidement limogé, étaient fausses! Pire, il s'agirait d'une terrible machination dont Fabien aurait été la victime innocente. Mais comment prouver tout celà ? Ferrand semblait 'tenir' beaucoup de gens. Il inspirait une telle crainte que peu de salariés acceptaient de s'exprimer à son sujet, alors, des preuves ou des promesses de témoignage....
Tant qu'on croirait Fabien coupable, sa 'proximité' avec Maurice constituerait un soupçon sur sa personne et une entrave sérieuse, voire définitive à sa promotion." Et voilà que Georges, avec ses frasques, se tapait Nathalie !" se disait-il. "De toute façon, c'est une soumise,je l'ai éduquée ainsi. Elle est faite désormais pour se faire baiser par des wagons de mecs."
Bref, la situation ressemblait à une partie d'échecs avec ses combinaisons multiples.Maurice avait des cartes à jouer et ne devait pas se précipiter. Il est possible que les événements tournent à sa faveur. Il est parfois plus utile d'attendre que s'agiter. Qui sait si Ferrand ne ferait pas une erreur ? Qui ou quel système le protégeait ? Si on pouvait apporter les preuves qu'il était au centre de la machination contre Fabien, lui, Maurice, serait lavé de tout soupçon et peut-être même récompensé pour avoir combattu et mis en lumière la malhonnêteté de son adversaire.
Ce qui était presque sûr en revanche, c'était que Nathalie ne redeviendrait probablement jamais un homme. Son traitement avançait à bonne allure et son métabolisme s'accordait bien avec l'apport croissant d'oestrogènes. Elle devenait une vraie transexuelle, avec des petits seins qui grossisaient de semaine en semaine, sa voix et ses manières de plus en plus féminines et cette verge, encore et toujours encagée, dont personne ne se souciait plus.
Un soir, Maurice libéra le misérable petit bout de chair qu'était devenu le sexe de Fabien.il s'amusa de ce qu'était devenu le sexe de fabien: " Eh bien, chérie, tu fais bien de t'orienter vers la transexualité, parce qu'avec un bite comme celle-là, tu ne trouveras pas beaucoup de femmes capables de se contenter !" Cette humiliante remarque faisait suite à tant d'autres. Mais nul ne pouvait nier que des mois d'enfermement et d'inactivité avaient rendu fabien impuissant. Le Maître s'était même amusé à lui demander de se masturber. Sans réussite. La petite queue demeurait molle et rabougrie.
Nathalie eut droit, dans la foulée, à un véritable dressage. Les coups de badine tombaient à la moindre incartade, et dès que la petite bite semblait réagir un brin, bien que toujours molle, un coup sec lui était infligée. Nathalie devait apprendre à jouir sans bander comme un homme. Certaines trans, plus libres qu'elle, vivaient très bien leur puissance érectile et leur silhouette féminine. Elles pouvaient même être actives, y compris avec des hommes aimant être pris par des femmes du troisème genre.
Nathalie, elle, devait toujours jouir comme une femme. L'érection de son petit pénis était un reliquat insolent de sa virilité, donc un défi à la puissance et la domination de son homme. Pourtant, elle continuait à être prise régulièrement, godée aussi, elle suçait Maurice presque tous les jours. Elle était donc une trans ultra passive et soumise. En ce sens, Christiane n'avait pas tort en la traitant de femelle. Sa vie tournait autour du sexe, quand elle n'était pas affectée aux tâches ménagères, à sa féminisation ( cosmétiques, traitement, shopping, magazines féminins..).
A la suite de l'aventure avec Georges, Maurice voulut marquer plus profondément et visiblement sa domination sur sa 'propriété'. Tous deux prirent le chemin d'un tatoueur que Nadia, désolée pour sa copine, avait indiqué au 'Maître'. Nathalie dut accepter sous peine d'être explusée illico, d'être tatoutée d'un 'M' stylisé, en bas du dos, signifiant qu'elle appartenait, quoiqu'elle fasse à Maurice. Puis, deux jours plus tard, elle y retourna pour se faire percer les têtons.
Devenus longs d'un demi centimètre, le tatoueur les perça sans problème et y posa un petit dispositif en forme de cône destiné à les étirer en permanence. Un bijou qu'elle ne pouvait pas enlever facilement, sauf à se blesser.Plus tard, lorsqu'ils seraient allongés et élargis, elle aurait droit à la pose d'anneaux épais et lourds, signes d'appartenance à un dominant. Maurice avait vu des photos de femelles percées qui l'avaient fasciné. Nathalie n'était peut-être pas au bout de ses peines. Il lui avait montré des trans avec des poitrines très lourdes et tombantes, elles aussi, percées aux têtons. Les femelles en question se voyaient, pour certaines rasées complètement; épilés même des souricls, ce qui leur donnait un aspect de créateures proches de poupées gonflables. Nathalie espérait ne pas en arriver à de telles extrêmités...
Neanmoins, à la maison, lorsqu'elle devait, le soir venu, porter sa tenue de soumise ( corset, porte-jarretelles, bas, escarpins ou bottines aux talons de 12 ou 13 cm) et ses bijoux aux seins qui dépassaient maintenant bien au dessus du corset, elle avait l'allure d'une belle femelle soumise.
Plus l'attente d'une confrontation avec Ferrand se fit attendre, plus Maurice reportait son stress sur sa compagne.
Il fit de nombreux clichés d'elle dans des positions lassives ou humiliantes. Il acheta des tenues en cuir, en latex, des chaussures aux talons toujorus plus hauts et fins. Elle devait aussi poser nue, exhibant dans ses tenues sexy, sa verge encagée pour indiquer qu'il n'y avait aucune ambiguité sur son genre et sons statut. De nombreux clichés furent faits de son 'autre' sexe, avec des godes inserrés ou directement la bite de Maurice. Idem pour son visage qu'on reconnaissait, suçant une verge ou recevant la semenc de son homme.
Maurice rassembla tout cela dans un blog qu'il ouvrit, sans lui dire, en son nom, celui de Fabien. Les amateurs du genre commencèrent à laisser des commentaires plus ou moins scabreux, voire des numéros de téléphone. Certains laissaient penser qu'ils étaient prêts à recevoir la 'femelle' chez eux ou lors de soirées, voire à payer pour l'utiliser. Maurice semblait avoir perdu le sens des réalités.Que chercait-il au juste ? Etait-ce un moyen de s'exciter ou une préparation mentale pour mettre Nathalie sur le marché du sexe ?....
Quoiqu'il en était ce qu'il faisait subir à Fabien/Nathalie dépassait de loin, et ce n'était pas nouveau, le respect dû à un être humain. Mais il semblait qu'il ne voyait plus en elle ce qu'il y avait de réel. Il 'chosifiait' Nathalie/ Fabien, visuellement mais aussi de plus en plus dans l'intimité. En l'humilant ainsi, la dressant à baiser ses pieds au moindre claquement de doigts; à se mettre nue, prête à être prise au moindre regard, il lui donnait une nouvelle manière de vivre. Elle perdait le goût des initiatives et attendait, même en public que Maurice réponde ou lui commande de le faire avant de prendre la parole.
Fort heureusement, ses copines Nadia et Sandra ne l'oubliaient pas. Elles lui proposaient des après midi shopping et même des sorties au restaurant, au ciné , voire, en boîte. Ce qui était étonnant, c'était que Maurice la laissait faire. " Elle peut faire ce qu'elle veut, à partir du moment où elle le fait en femme" avait-il répondu à Nadia venue, un soir lui demander de la libérer. " Mais, Maurice, tu ne vois ce qu'elle est devenue ? C'EST une femme ! " avait rétorqué l'esthécienne. " Pas encore, Nadia, pas encore...".
Voilà où Maurice pensait emmener Nathalie. Il voulait qu'au delà de la mammoplastie, elle suive un programme en vue d'une vaginoplastie. Nadia ne comprenait pas pourquoi Maurice s'acharnait ainsi à faire de Fabien une véritable femme. Il semblait qu'il n'avait pas encore tourné la page de son divorce. Il lui fallait un exutoire afind e résoudre son problème et ne voulait pas que Christiane pâtisse de son deuil affectif.
Tout celà était néanmoins curieux et incompréhensible. Il était à espérer qu'il se calmerait avec le temps. Certes, ce n'était pas encore arrêté mais Nathalie s'approchait inéxorablement de l'opération qui lui donnerait une poitrine opulente et une silhouette incontesatble de femme objet, refaite, pour les personnes l'apercevant. D'après ce qui avait été évoqué, suivraient certainement des prothèses aux fesses ou un comblement par injection de sa propre graisse, afin d'avoir un postérieur rebondit et conforme aux normes féminines.
Il ne s'agissait donc pas seulement d'en faire une femme, aux proportions classiques mais d'un véritable objet sexuel, à voir et à utiliser, comme si la vie de Fabien, ainsi boulversée définitivement, était une revanche des souffrances que son ex femme lui avait infligées lors de leur divorce.
Enfin, et là, Maurice devrait payer très cher et peut-être se voir opposer une résistance plus farouche car définitve, il faudrait refaire le nez de Nathalie,'repulper' ses lèvres et tirer la peau, ça et là. Ce serait un nouveau visage pour elle, pour lui. Comment Fabien, car il serait toujours là,piègé dans un corps de poupée gonflable, pourrait-il vivre avec le visage d'une femme à la place du sien ? La clé de ce 'dressage' et ce formatage se trouvait peut-être aussi là. Elle devait apprendre à être une femelle, obeir, mais aussi vivre naturellement comme une femme, dans certaines circonstances.
Il était quand même surprenant de voir toute l'énergie et l'argent que consacrait Maurice à la transformation de Nathalie. Tout ça pour une personne qu'il envisageait de remplacer par Christiane, son véritable amour. Alors, quid de la trans ?
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 33)
Le 08/09/2013
" Elle est peut-être sérieuse, ta copine, Maurice, mais laisse-moi te dire que c'est une suceuse de première ! Je ne comprends pourquoi tu n'as pas essayé de te la faire, depuis le temps que tu la fréquentes....ça m'étonne de toi. T'aurais pas viré pd, par hasard ? Parce que, j'te cache pas que ton copain,là, j'ai oublié son nom...tu sais, celui qui créchait chez toi, il avait l'air un peu homo quand même, non ?....Remarque, j'te comprendrais, il parait que les mecs sucent mieux que les nanas....enfin sûrement pas que Nathalie !! ahaha".
Maurice trépignait en entendant George lui parler de ses frasques avec celle (ou celui) qu'il pensait n'être qu'une amie du boulot mais se retenait de ne pas tout lui dire. Se faire ravir sa compagne, fut-ce-t-il par un ami, c'était déjà difficile à avaler mais se faire soupçonner d'être homo, là, ça frisait l'injure pour Maurice. D'autant que George, il le savait que trop bien, n'était pas du genre à tenir sa langue.
Baste, les deux compères raccrochèrent, les gants et le combiné. Maurice put enfin, retourner à son travail. Au bureau, Ferrand n'avait pas encore montré le bout de son nez mais, il était là, on le lui avait dit. Il sentait qu'il ne tarderait pas à venir le narguer.
C'est ce qu'il advint, moins de deux heures plus tard. la confrontation eut lieu dans le bureau de Maurice; Ferrand, sûr de lui entra sans s'annoncer, ferma la porte et tendit la main à Maurice. Stoïque, le vieux se retourna pour aller s'asseoir dans son fauteuil, derrière son bureau. Une posture de retrait, certes mais qui contraignait Ferrand à rester seul devant lui, ou à prendre une chaise, moins confortable, comme s'il était en position de demande.
Ferrand ne s'embarrasa pas de ces considérations symboliques. Il expliqua très clairement ses intentions. " Vous voyez, mon cher Maurice, votre petit, devrais-je dire, petite, protégée a effectivement rendu une partie de l'argent qu'il avait détourné. Seulement, le reste n'a jamais été remboursé et cela est très dommageable, comprenez-vous ?".
Comment Fabien avait-il pu rembourser une somme qu'il n'avait pas détournée ? C'était une chose qu'il allait devoir lui demander. Pour l'heure, il se concentrait pour donner à son adversaire, l'image d'un homme solide, prêt au combat.
L'autre reprit : " J'ai vérifié avec les comptables, on peut estimer qu'il y a un reliquat d'environ vingt à trente mille euros. Pour un cadre supérieur comme vous, cela peut paraître une somme relativement modeste, bien que je crois que votre divorce a du vous coûter cher, d'après ce que je sais."
"Laissez mon divorce où il est..." répliqua sans attendre Maurice. "....qu'attendez-vous de moi au juste ?"
" oh, eh bien, de vous, rien, je vous rassure... mais de votre....amie? maîtresse? compagne ?.....comment doit-on la nommer au juste ?...de cette, disons, travestie, en tout cas, j'attends qu'elle solde ses comptes avec la Société. Après tout, ce n'est pas la mer à boire. Elle était en vacances lorsque nous nous sommes croisés, non ? Et puis, elle paraissait bien apprêtée. Tout cela se paie, non ? Elle doit bien avoir des revenus, je suppose, alors, si elle ne veut pas avoir d'histoires avec la Justice, car c'est toujours potentiellement le cas, elle doit rembourser ce qu'elle a volé, est-ce que je me fais bien comprendre ?......Mais vous pouveez, si voulez, comme vous semblez être très proches, vous acquitter de sa dette, libre à vous Maurice. Vous vous ferez peut-être rembourser en nature, qui sait ?". Le ton narquois de ces insinuations commençait à sérieusement irriter Maurice.
Devant tant d'injures, il fulminait sur son fauteuil, prêt à bondir et se jeter sur Ferrand. Mais la sagesse et le sang froid eurent raison de lui. Grand bien lui fit car, après tout, qui ne disait pas que tout cela n'était que du bluff ?..."Pfff, la justice, petit merdeux, si elle mettait son nez dans tes affaires, elle ne s'emmerderait pas avec une histoire de travelo mais se passionnerait certainement pour tes magouilles et tes chantages à peine déguisés !" se dit-il intérieurement.
Seulement, se dit-il aussi, il fallait avoir un dossier solide auparavant car l'intérêt de Maurice - et Ferrand le savait mieux que quiconque- était que rien de tout cela n'arrive aux oreilles de la Direction. Même blanchi, Fabien resterait à l'extérieur de l'entreprise et Maurice, dont la relation, pour le moins équivoque avec un ex employé, aujourd'hui transexuelle, alors exposée au grand jour, ne pourrait plus prétendre qu'à une mise en retraite anticipée ou à un placard. Et cela, il ne l'acceptait pas. Son divorce avait été un événement trop dur à dépasser ( il ne l'était pas encore tout à fait, au demeurant) pour supporter un nouvel affront, bien plus scandaleux encore.
Pour cette raison, il évita tout énervement et informa ferrand qu'il transmettrait à l'intéressée la menace qui pesait sur elle en répétant haut et fort qu'il n'avait rien à se reprocher, LUI et qu'il en cuirait à qui voudrait nuire à sa réputation. " Nul n'est en dehors de la Loi, Ferrand, sachez-le, vous, moins qu'un autre". Une manière de dire qu'il était potentiellement au courant des affaires secrètes du Directeur des Recouvrements. Le bluff pouvait, comme une balle de tennis, revenir à son envoyeur. Maurice espérait, en bombant ainsi le torse, modérer les ardeurs financières de la 'petite frappe', comme il l'appelait; tout du moins obtenir un délai pour réfléchir.
L'entretien, se termina par des regards croisés , noirs comme des nuages avant l'orage. La foudre pourrait parler à son tour si tout cela devenait public. D'où l'impérieuse nécessité d'agir discrètement.
Aussitôt rentré à l'appartement, Maurice interrogea Nathalie sur cette histoire de remboursement.... " Quand ils m'ont piègé, j'étais effondré et ne savait pas comment m'en sortir. Ma femme su, je ne sais comment, que j'avais été licencié et surtout pourquoi. Une bonne âme l'avait certainement informée. Elle en profita pour me quitter du jour au lendemain. Alors, je me suis retrouvé seul dans ce cauchemar. personne sur qui compter. Tout le monde me tourner le dos comme si l'on m'avais déjà condamné. Il me présentèrent la facture et j'ai payé. J'ai liquidé tous mes comptes d'épargne pour les rembourser, enfin, cette ordure de Ferrand directement. La Direction ne voulait plus avoir à faire avec moi. Mon badge d'accès m'avait été retiré. J'ai payé directement Ferrand en liquide sur plusieurs mois. Il disait qu'on ne pouvait réinjecter cette somme aussi facilement qu'elle avait été détournée. Puis, ma femme a rencontré un homme et s'est mise en ménage avec lui. Malchance supplémentaire, c'était un avocat ! Bien qu'elle avait refait sa vie et vivait confortablement, elle obtint le partage de ce qui restait, à savoir la maison, les meubles, les voitures et très rapidement, je me suis retrouvé sans abris. Ma carte bleue a été absorbée à un distributeur et j'ai fini par sonner à ta porte. Voilà toute l'histoire".
Cette pauvre Nathalie faisait peine à voir. Sa vie entière avait basculé en quelques mois et le recit de son passé récent l'avait plongée dans une profonde mélancolie. Elle avait perdu sa femme, tous ses biens, mais surtout, sa réputation et son prestige social. Qu'allait-elle pouvoir devenir à présent ? Elle était complètement marginalisée, comme le sont malheureusement de nombreuses transexuelles. Il est tellement difficile pour la société civile, l'administration et autres censeurs, d'accepter l'existence d'un genre trans-sex que les personnes en voie d'accès à ce qu'ils considèrent leur genre premier vivent un véritable chemin de croix social et professionnel.
Nadia lui en avait parlé. Nathalie avait certes un diplôme de gestion et avait suivi une formation dans une très bonne école de commerce. mais ça, c'était lorsqu'il était un homme. Aujourd'hui, avec ses cheveux longs, ses boucles d'oreilles, ses seins annelés qui pointaient sous le soutien-gorge, que pouvait-elle espérer comme emploi ?
Ne pouvait-on comprendre qu'elle se soit, un temps, laisser aller à une pareil soumission, elle qui avait tout perdu et dont tout le monde, sauf Maurice, s'était détourné ?
Maurice comprenait cela en l'écoutant conter sa vie. Il comprenait aussi que Ferrand avait abusé de sa faiblesse passagère pour lui extorquer tout son patrimoine. Peut-être même avait-il informé lui-même la femme de Fabien des accusations qu'on portait à son encontre. En même temps, un voile s'était levé. Maurice n'avait aucun doute que Ferrand avait agit indépendamment de sa Direction concernant le 'recouvrement' officieux, très officieux, obscur, devrait-on dire ! Il était là, son talon d'Achille !
Mais encore une fois, Maurice, qui tenait à sa promotion ne pouvait ni ne voulait être mêlé publiquement à cette histoire même s'il avait l'opportunité de jouer le Chevalier blanc. Fabien avait définitivement perdu la partie. Il devait tirer un trait sur sa vie passée et recommencer une nouvelle vie, en tant que femme car femme il serait, désormais. C'était aussi pour cela que Maurice se sentait un peu responsable de son devenir et ne pouvait se résoudre, comme Christiane l'en priait depuis le début de leur relation, le mettre dehors.
Ce soir-là, Nathalie n'eut pas à se mettre en tenue, ni à satisfaire Maurice, à genoux, à quatre pattes, enchaînée ou godée. Maurice, ayant un peu pitié de cette 'créature en devenir', s'occupa d'elle, comprenant que, derrière le corps en mutation, un homme souffrait de l'injustice qui lui était faite.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 34)
Le 09/09/2013
On commençait donc à y voir plus clair, dans cet enchevêtrement d'intrigues. Fabien était, aux yeux de Maurice, lavé de tout soupçon. Il voyait bien que Fabien était tombé dans un piège probablement mûri de longue date. Il connaissait aussi, aussi surprenant que ça pût paraître, la faiblesse de Fabien. Tout perdre est une épreuve immense, mais la soumission dans laquelle il s'était laissé entraîner avait certainement des racines plus profondes. A travers cette explication vaguement psychologique, Maurice, se sentant un peut responsable, tentait, de ce dédouaner.
Mais à présent, les choses étant ce qu'elles étaient et il lui semblait plus difficile et douloureux pour Fabien - entre temps, devenu Nathalie - de faire un retour en arrière,dans sa vie.
Par exemple, comment interrompre un traitement hormonal aussi radical, d'autant que celui que suivait Nathalie fonctionnait très bien, si l'on peut dire, sur son métabolisme. Peu d'effets indésirables et des résultats physiologiques visibles, et plutôt plaisants. Fabien garderait maintenant et pour toujours, l'apparence d'une personne transgenre, même s'il se rhabillait en homme . Sa poitrine avait vraiment pris de l'ampleur et son système pileux le laissait désormais tranquille. Il s'épilait de temps en temps, le visage surtout mais le corps demeurait imberbe ou faiblement poilu. D'ailleurs, Maurice ne manquait pas de lui faire la remarque dès que quelques poils apparaissaient sur son corps.
Non, ce qui était, on peut l'imaginer, le plus rédhibitoire fut son impuissance, qui devint chronique. Plus aucune gêne dans la cage de chasteté, devenue trop grande pour le petit pénis mou, ni plus même d'érections matinales ou intempestives. Certaines transexuelles continuent à avoir des érections malgré les hormones fénimines, pas Nathalie. Son corps absorbait ces hormones et semblait s'en délecter; presque un cas d'école !
Alors, que ferait-il ce pauvre hère avec un petit oiseau mort entre les jambes ? Quelle femme pourrait s'engager avec un homme impuissant ? Et puis ce corps sans poils, à la peau devenue blanche, fine et laiteuse, pourrait-il faire rêver une amante ? Une femme masculine, peut-être, dominante. En tout cas, pas la sienne, enfin, son ex. Elle avait refait sa vie et attendait un enfant de son nouveau compagnon. Grâce à l'argent du divorce, elle avait même pu acheter un mas dans le sud, dans les Cévennes. Elle n'avait plus jamais voulu reparler à Fabien, après son licenciement, enfin, c'est ce que lui avait fait comprendre son avocat de mari.
Tout portait donc Nathalie a regarder droit devant elle. Certes, elle qui se posait tant de questions dernièrement sur ses choix - qui n'en étaient pas, car imposés pour la plupart ! - elle n'avait guère de solutions devant elle, tout du moins pour ce qui concernait le genre et l'apparence vers lesquels elle se dirigeait. Il y avait peut-être, sûrement même, des avantages à être une femme, dans ce monde dominé par les hommes.
La France du XXI ème siècle n'était pas celle du passé et la société moderne assurait, quoiqu'en disent certains ou certaines, des droits fondamentaux aux femmes. De nombreux progrès restaient malgré tout à réaliser, plus encore lorsqu'on n'était pas né officiellement femme.
Tôt ou tard, Nathalie devrait bien décider de faire une demande de changement de sexe. Même si ce n'était pas à l'ordre du jour, et même si le mariage pour personnes du même sexe était désormais autorisé, pouvant assurer à Nathalie un foyer et la protection d'un homme (ou d'une femme, pourquoi pas ), le changement de sexe lui ouvrirait sans doute plus de portes, professionnelles, notamment.
Pour l'heure, Nathalie et Maurice devaient résoudre le problème posé par Ferrand. Il avait laissé huit jours à Maurice pour rassembler la somme de vingt mille euros. Ce dernier ne voulait pas payer cette somme et Nathalie n'avait aucun revenu, si ce n'est les 400 euros mensuels de son rSa. Maurice proposerait au Maître chanteur, car, après tout c'est ce qu'il était, un premier versement de cinq mille euros, histoire de voir la réaction; ça lui laisserait aussi le temps de poursuivre les recherches. Mais Maurice était seul, ou presque, dans cette aventure. Personne, dans la Société, ne voulait se mouiller, considérant le vieux comme déjà fini. Georges et Robert, ses potes de trente ans lui donneraient certainement des coups de mains mais ils n'avaient pas de contacts précis pour mener des investigations aussi pointues.
Alors, pourquoi ne pas se tourner vers la Police ? " Non, ce serait de la folie, tout le monde découvrirait que je vis avec une trans et il ne serait définitivement plus question de ma promotion. Si je veux pouvoir refaire surface et m'assurer une retraite convenable, pas luxueuse, juste convenable, il me faut de gros revenus en fin de carrière. Jacqueline [ son ex femme ] m'a mis sur la paille, alors, les quelques années sont cruciales, sinon, je vais rester dans ce petit appart de merde à attendre de toucher ma misérable pension...."
Ainsi Maurice voyait les choses. Et encore, il y avait Christiane qui attendait ! La même Christiane qui avait vécu avec un mari aux revenus honnêtes mais moyens. Les locations saisonnières arrondissaient malgré tout les revenus du couple mais, les biens, qui avaient été acquis à une époque où la pression immobilière ( et les prix !) étaient moins élevés, leurs seraient aujourd'hui inaccessibles .S'ils ne louaient pas leurs trois studios, ils n'auraient jamais pu conserver leur appartement avec terrasse donnant sur la mer.
Celà dit, avec le divorce prochainement annoncé, le patrimoine risquait bien de voler en éclat. Alors, Christiane rêvait d'un style de vie autrement plus opulent avec Maurice qu'avec son futur ex mari. Elle avait été conquise par le physique svelte et le passé sportif de son amant mais aussi par l'apparente appartenance à une classe sociale supérieure. Certes, Maurice était un cadre supérieur, en fin de carrière de surccroît, mais son propre divorce l'avait largement 'rincé'. Restaient les signes extérieurs de richesse, tout du moins d'aisance et l'élégance de l'homme, son port, sa faconde, son charme.
L'argent était, finalement, dans cette histoire, souvent au centre des préoccupations, comme une force palpable qui s'insinuait entre les gens, faisant et défaisant des liens parfois forts et anciens. Ferrand et son avidité sans borne renvoyait la balle à Maurice qui pensait avant tout à sa promotion et aux avantages financiers qu'il en tirerait, tout cela au détriment de la Vérité et de la Justice. Christiane, elle, était, malgré l'attirance qu'elle érpouvait pour son amant, dans une démarche purement vénale. Elle aussi, ne pensait qu'à un style de vie confortable. Et même qui Nadia se réjouissait de compter Nathalie parmi ses plus fidèles clientes car Sandra n'était pas la seule trans à s'offrir de coûteux soins esthétiques et cosmétiques.
La période de crise expliquait-elle ce regard quantitatif et intéressé ? Les relations humaines avaient-elles cédé le pas au dieu Argent ? Dans un monde où, même le mot Amour avait un prix, tout et tous devenaient marchandise. Tout avait donc un prix et chacun allait devoir le comprendre, à commencer par la victime de cette histoire, Nathalie.
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