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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 25)
Le 19/08/2013
On n'était encore qu'au milieu de l'été et il s'en était passé des choses dans la vie de Nathalie, mais aussi de Maurice....
Etait-il encore suffisament fort pour affronter les défits qui se dressaient devant lui. Alors que la dernière ligne droite de son honorable carrière s'annonçait, il allait devoir jouer très fin.
Que lui avait-il pris de se comporter ainsi avec son ami Fabien ? Que pouvait lui importer que ce dernier se donne du plaisir. Il était un homme aussi....avant. Pourquoi Maurice avait-il eu besoin de dominer cet homme à un point tel qu'il avait présidé et orchestré sa transformation ?
A ces questions, il n'avait pas la moindre ébauche d'une réponse. Ce qu'il savait, en revanche, était que les événements s'étaient engagés d'une telle manière qu'il allait devoir revêtir son armure de guerrier car Nicolas Ferrand le tenait, il le sentait. Après tout, Maurice était un compétiteur et savait détecter les adversaires comme Ferrand mais aussi les perdants ou les soumis, comme Fabien, même quand les intéressés ne l'ignoraient. C'était une sorte de feeling, un don qui lui avait beaucoup servi tout au long de sa vie. Elle le servirait ici encore. Seulement, il allait devoir être impitoyable pour déjouer les plans de ce teigneux de Ferrand. Il y aurait des victimes, cela ne faisait aucun doute.
En attendant, la vie reprit son cours à l'appartement mais des changements notables apparurent très vite dans les rapports entre Maurice et Nathalie. La manière de parler, le ton de Maurice s'était plus rigide, plus autoritaire. Il ne souriait plus à Nathalie et aimait réfléchir seul. Le soir, il allait dans sa chambre bouquiner quelques instants pendants que sa compagne finissait de débarrasser la table, finir la vaisselle puis, lorsqu'il lui venait l'envie, il lançait juste "Nath",parfois précédent d'un petit sifflement.
A l'appel, la travestie, soumise entrait, se penchait sur l'entre jambe du mâle et lui prodigait une fellation complète. Elle laissait l'organe propre, le rangeait dans le caleçon de l'homme puis allait se préparer pour la nuit. Pendant ce temps, il appelait Christiane et lui disait des mots doux comme le miel. Elle s'était désormais installée chez sa soeur et n'avait plus aucune envie de retourner vivre avec son mari.
Il arrivait que Maurice, pensant fortement, trop fortement à sa maîtresse, passe derrière Nathalie qui faisait la vaiselle dans, soulève sa jupe ( qu'il lui demandait de porter en permanence, hormis des leggins) et la pénètre sans aucune autre forme de procès ou d'attention. Nathalie se faisait prendre ainsi par le Maître des lieux deux ou trois fois par semaine.Pas une fois, depuis qu'ils étaient rentrées du Cap d'Adge, il ne l'avait embrassée ou dit des mots pendant les rapports. Pas même un 'merci' ou une attention. Il se servait d'elle comme il le faisait d'un mouchoir ou d'un quelconque ustensile.
Cette pauvre Nathalie était désormais 'chosifiée' par son dominant compagnon. Aucun respect ne lui était accordé, son corps ne lui appartenait plus tant il était dévoué au plaisir du Maître. Car Maurice se comportait comme un Maître qui ne souffrirait désormais aucune contrariété ni contradiction. C'était sa façon à lui de se préparer aux combats qui l'attendaient
Au bout d'une huitaine de jours, il annonça sèchement que Nadia viendrait le le lendemain pour refaire un maquillage mais qu'il faudrait que Nathalie commence à savoir se maquiller seule. Nadia lui apprendrait.
Et Nadia vint comme prévu le lendemain. Les deux filles se firent la bises et Maurice lui fit un acceuil chaleureux qui contrastait sévèrement avec le ton autoritaire qu'il employait avec celle qui aprtageait son quotidien. Nadia essaya, par pure curiosité féminine, et demanda si tout allait bien dans le couple. Nathalie lui répondit qu'elle ne comprenait l'attitude de son homme mais qu'elle le savait préoccupée. Nadia sentait que la travestie ne lui disait pas tout et reris " Mais, dis-moi, chérie, tu n'aurais pas eu une aventure, là-bas ? Un homme qui traînait dans les parages et qui aurait craqué sur une belle trav ? tu es différente, plus sensuelle, plus femme.....tu peux me le dire...!! hihi".
Nathalie finit par avouer qu'elle avait eu une liaison." Quoi ?..Une liaison ??!!, ben toi, dis-donc, t'y vas pas avec le dos de la cuillère !!" l'interrompit Nadia. Nathalie reprenant, " Oui...une liaison ....heu, humm, avec le propriétaire du studio...."
Nadia était stupéfaite de l'aplomb de celle, de celui qu'elle avait juste un peu travesti avant les vacances et qui s'avérait être une coquine du troisième sexe !! "Oh, tu exagères, Nadia !.....C'est lui me sautait toujours dessus, je te jure. C'était un vrai obsédé ! Et il me faisais du chantage, en plus ! Je ne te parle mêm pas des choses qu'il m'a obligées à faire ....Et qu'est-ce que je pouvais dire, moi ? Rien, biensûr. Avec Maurice, j'ai toujours tort, alors, va expliquer à un homme qui pense que sa nana est victime alors qu'il la voit avant tout comme une allumeuse, voir comme une salope, ben..;c'est coton".
Nadia n'en croyait pas ses yeux. L'histoire valait son pesant d'or, c'est sûr mais voyant Nathalie parler d'une manière aussi féminine de mec, de 'nana', de sexe, elle se dit qu'elle prenait vraiment son statut de femme au sérieux. Nathalie confia ses appréhensions. " Je ne sais pas ce qu'il va me demander maintenant ni comment je vais devoir réagir. je suis dans une impasse. j'ai accepté beaucoup de choses, non ? Je crois même qu'il a une relation avec une femme, alors...tout est foutu.
Nadia, regarde-moi, est-ce que je ressemble à l'homme que j'étais il y a seulement quelques semaines, quand vous êtes venues pour me transformer ? Que crois-tu que je vais devenir dans la rue ?". le désarroi de la travestie était réel et Nadia la rassurra en lui disant que Maurice ne la mettrai jamais à la porte à condition qu'elle soit docile avec lui. S'il avait une autre femme, elle ne devait pas en faire cas et essayer de le reconquérir sur son terrain. " Mais comment veux-tu reconquérir quelqu'un quand ton adversaire a certes, 10 ans de plus mais une poitrine digne d'une Pin up ? Et elle sait les mettre en évidence, crois-moi !"
" Ecoute, Nath chérie, si tu lui dis, à ton homme que tu as envie d'une paire de seins à se faire damner un saint..;hihi....je suis sûr qu'il cassera sa tirelire pour toi, c'est clair. Crois-moi, conseil de copine qui connait bien les mecs ! Sois ultra féminine, sexy, montre-lui que toi aussi, tu veux être une femme !"
Les paroles de Nadia sonnaient efficacement, certes et avaient le mérite d'apporter une solution crédible. Mais quel sacrifice !.....qu'il fallait par la suite assumer ! Nadia repris " Tiens, si tu veux, je finis ton maquillage et on sort entre filles, tu t'habilles gentiment sexy, pour qu'il n'ait pas de doute sur ton comportement et tu lui dis que tu vas te faire percer les oreilles, c'est rien ça; il en avait parler avant votre départ, me semble-t-il, non ?" "heu, oui, je ne sais pas.;en tout, il m'en a parlé en rentrant." " Eh, bien, c'est parfait ......et puis tu réfléchis à ce que je tai dit sur les prothèses, ..;en plus, je t'assure, avec des beaux seins, même s'ils sont refaits, t'as tous les hommes à tes pieds.....enfin..... ne réfléchis pas trop longtemps...ça prend du temps et chaque jour qui passe, ta concurrente, elle, elle fait so nid. Je connais une très bonne copine, une trans, que je te présenterai....tu verras, elle a de super lolos...et elle tedonnera tous les contacts. Le Maurice, il appellera moins sa maîtresse et se penchera plus sur ton décolleté.".
C'est ainsi que Nathalie, en jupe, chemisier à manches courtes, collants chair et escarpins sortit de la salle de bain, apprêtée, maquillée et parfumée en demandant si ça ne dérangeait pas son homme qu'elle sorte avec Nadia pour se faire percer les oreilles.Ce dernier regardait un match et regardant sa femme de haut en bas lui dit avec un léger sourire en coin : " oui, ben il faudrait en effet.......si tu veux que je t'offre de belles boucles pour ton aniversaire".
Ainsi, Nathalie prit son sac et ouvrit la porte de l'appartement pour laisser passer Nadia qui fit au passage un clin d'oeil complice à Maurice.
Une heure plus tard, les deux femmes prenaient un thé dans un café du centre ville. Nathalie arborait désormais deux petites boules dorées aux oreilles. Ce qui donnait à son allure, en plus de sa manucure parfaite et une cosmétique qui allait parfaitement un côté plus femme encore, même si elle ne portait pas de boucles plus longues. le fait d'être percée prouvait qu'elle faisait désormais partie de ces travesties qui s'assument en permanence, en privé comme en public.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 26)
Le 20/08/2013
"ça te va à merveille, dis !". Nadia fit ce compliment à Nathalie après qu'elle sortirent de la boutique de piercing. Ce n'étaient que deux petits trous à chaque oreille, après tout. Des millions de femmes dans le monde étaient ainsi percées et arboraient des bijoux de tous styles, des plus modestes aux plus luxueux. En dehors de certains hommes qui portaient des bijoux tribaux, peu de ces messieurs étaient percés des deux côtés. En aillant maintenant la possibilité de porter de vraies boucles d'oreilles, Nathalie faisait un pas de plus, fût-il modeste vers un statut de femme.
Mais Nadia n'allait évidemment pas s'en tenir là. En reprit l'argumentaire qu'elle avait précédemment développé à l'appartement.
" Tu sais, il faut le comprendre, Maurice, c'est un hétéro dans l'âme. Ce qu'il a fait pour toi, ce n'est pas pour des raisons de refoulement d'une homosexualité quelconque...non, il voulait vraiment voir en toi une femme. Et je dois dire, ma chère Nath qu'en te voyant rentrer de vacances, j'ai à peine reconnu le mec homo que j'avais maquillé il y a trois semaines. C'est dingue comme tu as changé. Tu es vraiment beaucoup plus femme. C'est clair que, gaulée comme tu es, t'as attirée les mâles à la ronde !!" " Mais....je n'était pas homo.....enfin..avant....tu exagères toujours Nadia !" Réfléchissant à ce qu'elle venait de dire, Nathalie.ou Fabien.. se rendait compte que sa sexualité, et bientôt, son genre avait basculés.
"Je ne sais pas, je ne sais plus vraiment qui je suis. Je suis déconcertée, plus, même, par le fait qu'un mec m'ait demandé de faire tout ça et que je l'aie fait sans broncher", répondit Nathalie.
" Moi, je ne vois qu'une raison, ma belle, c'est que tu as ça en toi. Tu ne le savais pas avant, bon , ben, c'était ta vie.mais maintenant, tu vois comme tu es ? Si tu étais vraiment un mec dans ta tête, jamais tu n'aurais fait tout ça. Ni la transformation....et encore moins coucher avec des hommes. Au mieux, tu es homo, mais pas viril, ma chérie, je suis désolée de te le dire. Quand j'ai dit ça à Nasser......Nasser, c'est mon mec..lui, il est vraiment viril, je peux te l'assurer..."
" Quoi ? tu lui as parlé de moi de cette manière ?" " T'inquiètes, il ne te connait pas et si vous vous rencontrez, il sait que t'es une trans, et alors ? Il est pas homophobe, lui. Il connait ma copine Sandra, tu sais, celle que je veux te présenter,...eh ben, ils s'entendent très bien tous les deux. Il la considère comme une nana. Et voilà, tout est naturel entre eux, pourquoi tu te prends la tête ?"
Tout cela était bien beau, se disait Nathalie, n'empêche que Nadia la faisait passer sans hésitations dans la catégorie des femmes. Elle n'avait pas eu le temps de dire adieu à sa virilité passée.
" Mais, chérie, tu sais, il va te rester un petit bout de cette virilité, hihi...." dit-elle avec une certaine ironie mais sans malice aucune.
..."tu seras une femme du troisème sexe, c'est vachement tendance, je t'assure ! Même les hétéros, ils vous adorent ! Et puis, tu te trouveras peut-être un amoureux, un plus jeune que Maurice, qui sait ?et au lit, plus vigoureux !! hihihi "
" Ola, tu vas un peu vite, je ne suis pas une trans! Un travesti, je ne peux pas le nier, mais une trans..et puis, un autre mec, j'y pense pas.....c'est que Maurice, il n'est pas facile, ça c'est vrai, de moins en moins doux, enfin, il redevient autoritaire, comme au début, mais bon, il est là, il me protège, il s'occupe de moi quand même....Oh, Nadia, j'entends tes conseils, mais c'est dur pour moi....tu te rends compte ?"
" Biensûr, chérie, je sais. Vous avez toutes peur avant de prendre de grandes décisions mais tu vois que tu dépends de Maurice et qu'il faut répondre à ses attentes. Moi, je ne te dis pas de le quitter ....j'suis pas folle...je sais ce que les trans doivent faire quand elles n'ont pas de mecs pour les protéger..et c'est sûr que ce serait pas facile pour toi...même si t'as des compétences, où est-ce que tu pourrais les exercer ? Où alors, il faudrait une boîte où le patron sait ce que tu es...mais, ça ne court pas les rues, ça..."
Les paroles de Nadia ne laissaient de choix quant à la voie à suivre....et renchérissant : " c'est comme tu n'avais quasiment aucun bagage. Tu aurais fait un CAP d'esthétique ou une école de coiffure, j'aurais pu te faire travailler mais là, faut te rendre à l'évidence, c'est les ménages qui t'attendent. Ou alors, le mariage avec un mec qui gagne bien sa vie. Et biensûr, pour ne pas te choquer et revenir sur le sujet, il y a tout ce qui tourne autour du sexe.....". Un ange passa...
"....Sans aller jusqu'à des extrêmes mais tu peux bosser dans des bars ou des sex shops, certains, ou des ^clubs libertins....n'empêche que Sandra,elle, elle s'est payée sa poitrine en faisant des passes. T'en parle pas, hein ? Après, elle a rencontré un mec avec qui elle a vécu longtemps...eh ben, il lui a payé les opérations du nez,, les lèvres, les yeux, ...enfin, pas mal de choses sur le visage...et puis les fesses..." " et le reste ?" s'enquérit, inquiète, Nathalie.
" Le reste ?.hih...eh ben, elle l'a toujours aux dernières nouvelles et elles s'en porte à merveille, tu vois ! Mais elle suit quand même un traitement hormonal, léger, parce qu'elle ne veut pas mettre sa santé en danger. Elle accepte, du coup les petits désagréments mais à partir où ça ne lui jamais empêché de se trouver des amants..;hihi, elle est heureuse. Mais, tu verras, c'est une fille géniale ! Elle est plus jeune que nous...tu as 40, toi ? " heu, oui, un peu plus, 43.." " oui, eh bien, moi, j'ai presque six ans de moins que toi, et elle, 27 ou 28...elle a commencé jeune ! Oui, c'est aussi ça que je voulais te dire, chérie, c'est que le temps passe et qu'entamer un traitement tard a un inconvnient : il faut forcer les doses pour le même résulat, alors tu vois...."
" Mais...tu m'avais pas dit qu'il fallait que je suive un traitement ?? ça me fait vraiment peur !!" Nadia tenta de rassurer sa copine " non, mais, attends Nathalie, ne panique pas, je n'ai pas dit que tu étais dans ce cas. Et puis, sans être une spécialiste, ce que je sais pas Sandra, c'est qu'il faut suivre le traitement le plus léger; Alors, si tu es jeune, ça marche mieux, tu comprends ?. Mais t'inquiète, elle t'en parlera et elle te donnera les coordonnées de son médecin. On t'accompagnera même, si tu as besoin de soutient !!"
Nathalie se sentait malgré toute cette bienveillance, prise au piège. Il allait falloir subir une mammoplastie et un traitement hormonal ! " Oui, mais tu mélanges un peu tout, la 'mammo', c'est pendant le traitement, tu verras déjà des petits seins apparaître. L'opération, elle va s'insérrer dans ton quotidien. En plus, Sandra, elle était partie un mois, je crois en Tunisie. Ils ont là-bas de très bonnes cliniques. Et tu peux te reposer. Après huit jours, tu revois le chirurgien et si t'as pas d'autres interventions, tu rentres en France et c'est ton médecin qui fait le suivit chirurgical. En plus, ils communiquent, les deux. Je te jure, ça marche bien, c'est du sérieux ! Bon, ma belle, c'est pas que j'm'ennuie avec toi mais il faut que j'me sauve, j'ai une cliente à 18 heures. Ecoutes, j'appelle Sandra, on se fait un petit apéro samedi, entre filles, ok ? on parler cool. allez, bisous et à samedi, alors ?"
Les deux femmes s'embrassèrent. Nathalie resta encore quelques minutes et règla son thé citron, pensive. Elle rentra à l'appartement en bus, comme une femme normale. Peu de gens dans le transport en commun en cette fin d'après midi.
En poussant la porte, elle tomba nez à nez avec Maurice qui lui fit un " salut, alors, c'est fait ? " auquel elle rértorqua, presque fière un " oui, tu vois, c'est fait". " T'es très belle comme ça" lui fit-il en souriant. Elle eut même droit à un baiser, le premier depuis leur retour.
Le reste de la semaine se passa dans une ambiance légèrement détendue, même si les nuages qui planaient sur le couple étaient loin de se dissiper. Par chance, Maurice allait rentrer alors que Ferrand, lui serait encore en vacances. Il avait, en outre décidé de reprendre un congé peu après que le curieux malsain ne puisse venir l'importuner. Il fallait gagner du temps pour contredire les possibles allégations de Farrand, afin qu'il se discrédite au fur et à mesure de ses soi disantes révélations.
Un soir, en rentrant de courses, Maurice annonça à Nathalie que Nadia avait appelé " Ta copine a appelé pour dire c'était ok pour samedi, alors comme soit, on sort entre nanas et moi, je sais rien ?" Nathalie piqua un phare...." je suis désolée, j'avais oublié de t'en parler, ça ne te dérange pas ?" " Moi ?....tu fais ce que tu veux Nath, t'es une grande fille. Non, je trouve très bien que tu aies des amies. Il faut t'amuser mais....faut rester sage,aussi, ok ?....on n'est pas au Cap, ici !" Nathalie fut saisie. Savait-il ce qui s'était passé en vacances, avec J.Pierre ? Comment aurait-il pu le savoir ? Disait-il ça, par pur hasard, ça arrive.mais quand même, c'était bizarre, cette allusion... Elle essaya de répondre sans trop trembler " Oh, biensûr, on va se voir pour discuter de trucs de nanas" ...une réponse bien sage qui apaisant Maurice, lui fit répondre " Oh, de toute façon, il y a un match à la télé, alors, je commanderai une pizza..." .
Nathalie allait passer sa première soirée 'officielle' de femme, avec d'autres femmes. Dans l'enchaînement des événements qui se mettaient en place, elle répondait, sans le savoir aux questions qu'elle se posait au café. Biensûr qu'elle était désormais une femme 'transgenre', une travestie, certes,pas encore hormonée ni opérée mais une travestie régulière néanmoins.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 27)
Le 24/08/2013
Le samedi arriva vite et les trois copines se retrouvèrent dans un bar 'gay friendly', assez ouvert d'esprit pour acceuillir aussi bien des homos que des lesbiennes, des trans ou des hétéros.
L'endroit était à la mode et souvent bondé mais Sandra connaissait bien le responsable des réservations 'officieuses' car il n' y en avait officiellement pas. L''avantage' des lieux fréquentés....
Nathalie s'y rendit sans crainte particulière.Venue en bus, elle s'était vêtue d'un haut à manches courtes assez large, vert à rayures obliques, et d'un short blanc qui lui faisait un joli derrière. Pour être à l'aise à la marche, elle portait l'un des modèles de sandales qu'elle utilisait au Cap. Des petits talons de 7 ou 9 cm. un petit sac en bandoulière et l'affaire fut conclue. Maurice l'avait scrutée avant qu'elle ne lui dise au revoir et avait validée sa tenue, la jugeant correcte pour une femme "en couple mais sortant sans son mari" avait-il plaisanté........avait-il réellement plaisanté, sachant qu'il avait prétendu à Nicolas Ferrand que Nathalie était sa femme ?
Nadia fit les présentations entre Sandra et Nathalie avant que le trois femmes ne posent leurs séants sur des fauteuils bien rembourrés. Sandra était une transexuelle très crédible, et de longue date. On sentait qu'elle s'entretenait et il fallait vraiment l'observer attentivement pour avoir un doute sur son genre. Son visage, bien que féminin au départ avait subit quelques retouches. Elle n'était pas très grande mais portait des escapins roses vernis aux semelles compensées et aux talons de 12cm. Elle était ultra sexy dans un leggins blanc et par dessus, une tunique rose clair mais avec un décolleté très profond sur des seins très ronds ....
" Trois fois rien, tu verras" avait dit Sandra à Nathalie, un brin fascinée par cette belle plante transexuelle. " Ils repulpent les lèvres, remontent la lèvre supérieure, puis étirent un peu le contour des yeux en remontant la peau au niveau des sourcils, tout ça, ça va très vite....Bon, les pommettes et le nez, c'est un peu plus long, et délicat..et douloureux aussi, surtout le nez....mais, c'est vraiment payant, tu vois ?"
Sandra avait sorti de son sac des photos d'elle avant. Elle avait l'apparence qu'avait Nathalie à l'instant présent : un travesti bien maquillé et apprêté mais dont l'androgynie était malgré tout très visible. " Et puis, il y a le pare choc !! hihi" s'était-elle exclamée avec fierté: " Le plus dur, c'est le coût, parce que se faire faire des seins, ça coûte assez cher et tu ne peux pas faire des petites opérations de-ci, de-là. Toi, t'es quand même assez large d'épaules...tout est là, en fait; Il y a des filles qui veulent des seins énormes mais elles sont menues...au final, elles ressemblent à des poupées gonflables et ne peuvent même pas courir, t'imagines ?? A mon avis, Nathalie, telle que je te vois, je pense que tu peux porter un 95, voir un 100, B...ou C..et si tu aimes vraiment les poitrines plus lourdes, un D, ce serait imposant mais ça si tu l'assumes....seulement, ne vas pas au delà, chérie, tu le regretterais."
Sandra parlait doctement de ce qu'il fallait ou pas faire, des méthodes, des praticiens. Nadia s'occupait de l'ambiance en approvisionnant ses copines de coupes de champagne qu'elle se chargeait elle-même de rapporter du bar. " Dis, Sandra, il est vraiment mignon, le barman, tu ne m'en avait jamais parlé de celui-là, salope que tu es !!" dit-elle sur un ton complice et gentiement répprobateur. " Oh, C'est Mathias.....hihi...il est beau, n'est-ce pas les filles ? J'ai couché avec lui une fois, pas mal..." " Moi, je coucherais bien avec lui, deux fois !!! hihhi " s'esclaffa Nadia " ..et toi Nath, ...tu ne te le ferais pas celui-là ?..." Nathalie souria benoîtement en guise d'acquiescement mais n'osa pas proférer de paroles ouvertement osées. " Oh, arrête de faire ta sainte nitouche, va.....il te branche, pas vrai,ce mec ?...même pas pour une petite pipe ?" .
Le ton provocateur de Nadia obligea Nathalie à avouer qu'elle trouvait le jeune homme à son goût. " En plus, il est bi, Mathias...c'est une chance pour vous deux, les copines....et sa queue est vraiment belle....il pourrait nous servir de dessert, non ?" Les trois filles explosèrent de rires à tel point qu'elles attirèrent l'attention dudit Mathias. Cinq minutes plus tard, une tournée supplémentaire leur était servie. Sandra lui fit un baiser à distance et Nadia lui envoya un sourire sans équivoque. Seule Nathalie lui sourit et le remercia sagement en lui portant un toast à distance.
La soirée avançait bien. Pour clore l'épisode transformation, Nadia relança sa copine afin qu'elle lui confirme qu'il ne fallait pas tarder pour le traitement hormonal. Sandra, déjà un peu grise reprit les mots de sa copine et affirma sans embages " alors, là, chérie, faut pas tarder, parce que ça ne marche vraiment pas de la même manière à ton âge qu'au mien. Dès que t'auras vu le médecin que je connais, tu pourras commencer. Mais, au fait, tu bosses ? C'est pas gênant , socialement, pour toi ? "
Nadia n'avait pas eu le temps de parler en détail de la vie de Nathalie et s'empressa de répondre à sa place " Oh, tu sais, Nathalie est en couple, oui Madame. C'est une femme au foyer en plus avec un homme qui s'occupe bien d'elle, je peux en attester !! Il l'emmène en vacances, lui paie des soins, ...par ma pomme !... Et oui !! Et comme son mec a des moyens, tu comprends vite qu'elle n'aura pas de mal se faire financer ses opérations. Quant au traitement, ce sera tranquille, à la maison. cool, non ?" bu une gorgée de champagne, et reprit en se tournant vers l'intéressée et lui souriant avec tendresse " mais bon, c'est une fille tellement gentille qu'on ne peut rien lui refuser, n'est-ce pas ?"
Sandra sourit, elle aussi à nathalie " eh bé, tu as de la chance, chérie.....si t'as un mec pour te protéger, vas-y, fonce. On n'a pas deux fois de pareilles occasions quand on est travestie, je t'assure." Nadia demanda alors à Nathalie ce qu'elle en pensait. N'osant pas faire part de ses attermoiements, elle répondit qu'elle avait de la chance, oui et qu'avec des copines comme elles, elle se sentait rassurrée et y voyait plus clair.
Pendant ce temps, Sandra s'était levée pour aller aux toilettes mais au passage devant le bar, elle s'entretint avec son ami et ex Mathias qui lorgnait, l'air amusé, sur les trois phénomènes. Les deux amis dévisèrent pendant quelques minutes et l'on vit revenir une Sandra, roulant des mécaniques et du reste, se rasseoir en faisant durer le suspens. " Alors, vas-y, dis-nous ce qu'il t'as dit, il est fou de nous, pas vrai ?" Nadia aurait préférer utiliser le 'moi' mais, pas solidarité féminine, inclut Sandra et Nathalie. " Ouais, il vous trouve pas mal, les filles" fit, Sandra, mutine....." Il prend sa pause dans un quart-d'heure, juste le temps de boire un verre avant et de le retrouver dans la salle de repos. mais pour faire connaissance, ok ?" Sandra souriait pendant qu'elle voyait le rictus, presque enfantin de Nadia à l'annonce de cette bonne nouvelle.
Une nouvelle tournée fut commandée et comme prévu, le barman prit sa pause. Il fit un clin d'oeil à Sandra et le trio se levant, Nathalie, intervint pour dire " ..mais, Nadia préfèrerait peut-être y aller seule, non ? C'est elle qui a envie de le rencontrer, ce mec, non ?..." Sandra la regarda, puis, au bout de quelques secondes répliqua en secouant la tête : " Naaaan, il veut nous voir toutes les trois, chérie" " Merci ma belle", reprit Nadia, flattée " T'es une vraie copine, toi...."
Et le trio passa derrière le bar et entra dans la petite salle de repos. Sandra fit les présentations et les bises fusèrent, certaines, celles de Nadia, plus appuyées et plus près de la bouche.
Nathalie remercia une fois de plus Mathias pour la tournée et le jeune lui répondit que la maison offrait toujours des verres aux plus belles filles de la ville, c'était une question d'image. Les trois nanas, déjà un peu alcoolisées, pouffèrent comme des dindes..
Nadia, qui n'avait pas froid aux yeux, ni ailleurs, du reste, en profit pour se rapprocher du côté gauche de Mathias tandis qu'il tenait pas la taille, Sandra. Nadia collait littéralement l'homme et sa poitrine arrivait sous le nez du mâle à séduire. Il sentit très vite, une main se plaquer sur son paquet en voie de durcissement. Alors que Sandra, de l'autre côté échangeait un mot avec Nathalie, Nadia en profita pour embrasser goulument la bouche du garçon. De l'autre côté, Sandra, se sentant dépassée, carressait le torse de son ex et l'embrassait dans le cou et les oreilels. Inutile de dire que Mathias était bien prit en main par les deux coquines.
Nadia, toujours entreprenante, fit glisser verticalement vers le bas la braguette du pantalon, enforna une main curieuse et décidée et en tira une queue de belle taille, déjà rougeoyante. Il ne fallut que deux secondes à l'esthéticienne pour prendre les choses en main, se mettre à croupis et se délecter de la verge. Elle semblait savourer l'organe comme une récompense. Il était véritablement un dessert, le garçon. La fille poussait de petits râles en soufflant par le nez. Pas le temps de reprendre sa respiration. Elle pompait mécaniquement la bite et tentait s'attiser le désir du mâle en lui lançant des regards lubriques.
Au bout d'un moment, Mathias semblait se lasser du va-et-viens sans fantaisie que faisait sa queue dans la bouche de Nadia. La fille était belle, suffisemment vulgaire pour paraître salope et ne rechignait pas à la tâche. Mais Mathias attendait un peu plus de maîtrise et de douceur. Ouvrant les yeux, son regard s'arrêta sur Nathalie qui ne faisiat rien d'autre que regarder la queue humectée entrer et sortir de la bouche de sa copine. " ça te plait de voir ta copine me sucer, hein ? " demanda-t-il à Nathalie qui fut surprise et piqua un phare " ça te dirait pas de prendre la suite, hein, chérie ? Je suis sûre que tu fais ça très bien....allez, viens me sucer ma belle"
Nathalie sembla un temps désarçonnée, voyant Nadia continuer à pomper vaillament Mathias, puis , hésitante, répliqua " oui, mais que va dire Maurice, s'il l'apprend ?" 3 qui c'est ça, Maurice ?" demanda en riant Mathias ..." C'est son mec.....allez, chérie, laisse-toi aller, y a que nous, là, vas-y, régale-toi, puisqu'on t'y invite..." Sandra, bien que complètement partie, à présent,avait donné son 'accord' moral...Elle se sifflait une bouteille de Cognac qu'elle avait dénichée dans un placard. Nathalie s'approcha donc du trio en action et posa sa main manucurée sur le haut de la cuisse de Mathias qui fit un " Humm, t'as les mains chaudes, c'est bon, descends, chérie" pour encourager la novice.
"Nadia, laisses-en un peu pour les autres, ..hihi..." entonnèrent les 'ex amants' de conserve. Nadia, en sueur commençait à donner des signes de fatigue et laissa la place à natahalie qui dut s'acroupir, elle aussi en prendre la verge en main.
Aussitôt, elle fit, ce qu'elle avait l'habitude de faire pour son homme. Elle avait été dressée à sucer avec attention un queue, faisant bien tourner la langue autour du gland, de lècher la tige bas en haut en tirant de la main dan sle sens inverse. Le tout lentement, avaec délicatesse. La bouche bien humide et chaude de Nathalie donnait des sueurs froides à Mathias, carressée aussi par Nadia et Sandra. L'homme était aux abonnées absents. La technique de Nathalie constrastait avec la frénésie sans fantaisie de Nadia. Tantôt lèchant la bourse, tantôt donnant un petit coup de langue sur le frein, la travestie semblait tout connaître de l'art de la fellation. Elle suçait presque quotidiennenement depuis des mois la verge de Maurice et savait à présent comment s'y prendre pour donner un maximum de plaisir à l'homme.
Au bout de cinq ou sept minutes, Mathias expira un râle profond et le contenu de ses couilles se déversa entièrement dans la bouche, et au fond de la gorge de la travestie. Elle n'avait d'ailleurs jamais eu l'occasion de faire autrement. Très vite, Maurice avait mis les points sur les 'i'. Il n'aimait pas les 'salissures'. Il fallait que tout soit bien propre après.
Et ce le fut.....
Tout le petit monde se rhabilla et sortit en rang d'ognion. Une dernière torunée de champagne fut offerte par la maison. Etait-elle bien nécessaire ? Les filels rigolaient comme des petites folles alors que Mathias, bombant le torse et faisant des clins d'oeil à ses collègues masculins, reprenait son service. Elle se décidèrent à rentrer, sous l'impulsion de Nathalie.Et oui, Maurice, attendait probablement le retour de sa femme.
Dans la rue qui menait à la station de taxi, Nadia balbutia " Nath, t'es vraiment une grosse pute, t'aurais pu me laisser le sucer jusqu'au bout...." mais c'était sur un ton tellement plaisantin et sous l'action de l'alcool, que les trois femmes s'esclaffèrent de plus belles.
Elles regagnèrent chacune de leur côté leurs foyers en se promettant de se revoir la semains suivante pour accompagner leur copine chez l'ami médecin de Sandra.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 28)
Le 27/08/2013
Maurice n'eut pas d'écho de la soirée si ce n'est qu'elle s'était bien passée et que les filles avaient beaucoup discuté sur le traitement futur de Nathalie et les modalités liées aux interventions. Nadia fut une complice idéale. Elle vint même un jour pour saluer le couple et valida les affirmations et informations que Nathalie avait données en rentrant. Si elle n'avait pu cacher avoir un peu trop bu, elle dit à son amant que c'était pour la bonne cause.
Maurice, avait, lui passé la soirée au téléphone. La femme avec laquelle il s'était si longuement entretenu, était la femme qu'il imaginait devenir un jour sa compagne légitime. Il s'agissait biensûr de Christiane, toujours reclue chez sa soeur, à Montpellier. Elle ne voulait toujours pas revenir chez J.Pierre. Elle avait pris le temps de faire le point et s'était décidée à quitter son mari pour se mettre en couple avec Maurice. Seulement voilà, de nombreux obstacles se dressaient devant eux. D'abord les conjoints et concubins ( bien que Nathalie ne portât nullement ce statut).
Nathalie pourrait être mise à la porte purement et simplement..... "Tant pis pour elle. Elle fera office de dommage collatéral....A la guerre comme à la guerre..." Maurice déclamait intérieurement les expressions ramenant toutes à la même idée : chacun pour soi et Dieu pour tous ! Pour ce qui est de Jean Pierre, c'est plus compliqué car il n'avait pas toutes les cartes en mains, et puis, il fallait divorcer, avec le partage des biens, Il pourrait faire durer les choses. Il faudrait l'amadouer, c'est certain. C'est pour cela qu'il encourageait sa maîtresse à conserver des rapports corrects, suivis et les plus paibles possibles avec lui et il avait bataillé toute la soirée, Maurice, pour faire entendre raison à sa maîtresse !
Puis, Nicolas Ferrand dont on allait très vite savoir quelles sont ses réelles intentions. Maurice n'ignorait plus les ambitions de l'homme et savait, plus se résolvait à pactiser avec ce qui risquait dêtre une sorte de maître chanteur.
Qu'allait-il demander ? Probablement de l'argent, mais combien ? Maurice avait de quoi payer quelques milliers d'euros mais ses économies n'étaient pas infinies.
Tous ces problèmes le stressaient et il lui fallait un exutoire. Nathalie allait, une fois de plus jouer ce rôle ingrat. Mais que lui avait-elle fait ? Il aurait suffit à Maurice d'expliquer à fabien, lorsqu'il était encore un homme, en apparence, tout du moins, qu'il ne pouvait pas le garder chez lui plutôt que l'embarquer dans une trasformation en travesti, puis, bientôt en transexuelle. Mais où allait-on ? Où allait Maurice? A l'évidence, il avait aimer ça. Il avait aimé soumettre, humilier, dégradrer ce pauvre Fabien ( qui n'avait pas besoin de ça...), il avait aimé le transformer, l'exhiber et surtout le baiser. Maurice était bi mais ne voulait l'admettre. C'est aussi pour ça qu'il était prêt à financer sa transformation en femme....mais à quoi bon, s'il devait la mettre dehors ?
Les conjectures se mélangeaient frénétiquement dans la tête de Maurice. Tous les éléments ( et l'on sait si ce sont biens les événements extérieurs qui induisent les décisions..) n'étaient pas encore parvenus. C'était peut-être une question de timing. La rentrée approchait à grands pas, on connaîtrait le prix du silence. Pour ce qui est de Nathalie, Maurice commencerait à lui payer son traitement; ça prendrait suffisament de temps pour voir venir.
En attendant, pas plus tard que le lendemain soir, il lui prit de demander à Nathalie de se dénuder, de mettre un porte-jarretelles, des escarpins noirs à talons compensés, et un soutient gorge qui laissait apparaître les deux seins frêles du travesti. Il lui lassa, en plus, avec force un corset noir brodé de très belle facture, ce qui donnait à Nathalie une taille de guêpe aux allures de pin up ultra sexy. Le corset l'empêchait vraiment de respirer et elle s'exprima doucement, comme s'il n'y avait plus qu'un minuscule filet d'air qui pouvait remonter du ventre :" Mais.... tu as dû dépenser beaucoup d'argent pour ça, Maurice " avait réagi Nathalie. Non qu'elle refusait de vêtir la tenue légère ( elle n'aurait pas osé) mais qu'elle sinquiétait pour les finances de son hébergeur d'amant. " Occupe de toi de ce qui te regarde, femelle. Ici, on te demande d'ouvrir la bouche que pour deux raisons : sucer une queue ou répondre à une question qu'on te pose, compris ?". Le ton qu'employait Maurice était un brin théâtral et Nathalie accepta de jouer le jeu de la soumission....elle ne pouvait l'être plus que dans la vie de tous les jours.
La suite, fut plus douloureuse pour la soumise travestie. Maurice avait aussi acquit un petit arsenal d'objets de punitions. Nathalie se retrouva très vite avec des bracelets en cuir et les mains attachées dans le dos. Puis, un collier de cuir, recouvert de métal et annelé devant et derrière lui fut posé. Une laisse, indissociable du collier dans l'attirail du dominant sm cliqua juste au dessous du menton de Nathalie. Elle portait déjà, encore,.;toujours sa cage de chasteté, ce qui l'avait finalement confrontée très vite à la soumission masculine. Maurice la fit marcher ainsi dans l'appartement, l'insulta, la faisant mettre à genoux, à lécher ses chaussures, puis à remonter entre ses jambes. Il lui intima l'ordre de renforcer le maquillage que Nadia lui avait fait, lui donnant l'air d'une femme désireuse de séduire des hommes.
Et puis Maurice se mit à s'occuper de sa poitrine, qu'il voulait, disait-il " lourde et opulente". Elle eut un doute sur ce qu'il appelait opulente, en espérant que la définition de Sandra coinciderait avec celle de son amant et Maître. Il prit l'habitude de lui poser de petites ventouses destinée à étirer le têton. Un fois celui-ci gonflé, un petit anneau était insérré, comme serti et empêchait le têton de se rétracter. A terme, l'objectif est que l'on devine un têton proéminant sous un t-shirt ou un chemisier.
Mais Nathalie se vit être dressé sévèrement. Elle prenait pour toute sorte de raisons, des coups de badine, puis de martinets durant des séances de dressage de plus en plus longues; Car le manège s'installa, comme un complément à la saillie finale. Maurice n'y avait pas renoncé, malgré les objections soutenue de Christiane.Qui plus est, il demandait à sa femelle de se comporter comme une chienne en chaleur. Elle devait apprendre à plaire, à séduire par ses appâts le mâle dominant.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Nathalie semblait prendre conscience de son état. Sa soumission et sa féminisation, avaient été finalement assez douces pendant ces mois de présence chez Maurice, malgré les scènes du propriétaire des lieux, ses ultimatums, et ses initiatives unilatérales. Nathalie avait été entraînée vers un état de féminisation avancé dans une relative douceur mais sans y prendre plaisir. Elle avait courbé l'échine tous ces mois et n'était aujourd'hui plus qu'une ombre de l'homme qui avait jadis habité ce corps. Or, les punitions, les insultes quotidiennes et l'utilisation plus violente de son corps la renvoyaient à quelque chose de plus tangible, de plus visible pour sa conscience. En recevant les coups de badine, de martinet ou de fouet, elle s'éveillait à elle-même et cela provoquait chez elle, un sentiment qui confinait à une certaine jouissance.
Mais elle était à la veille du rendez-vous chez le médecin qui lui prescrirait un traitement hormonal aux concéquences certaines sur son métabolisme et dont elle garderait, même si elle faisait marche arrière en cours de route, les stigmates dans sa chair. Alors, n'était-il pas trop tard pour elle ? Elle commençait seulement à prendre conscience qu'elle allait devenir une transexuelle et que son apparence allait lui coller une image bien difficile à effacer.
En attendant, elle était à quatre pattes devant son Maître, des pinces sur ces têtons désormais très gonflés et reliés à une chaînette reliée à son collier, désormais fermé à clé et ouvert seulement pour les sorties. Son postérieur était déformé par un spéculum enfoui dans son orifice et laissant apparaître l'intérieur de ce que le Maître nommait sa 'chatte'. Nathalie, la femelle, la soumise, la travestie bientôt hormonée, embrassait les chaussures de son Maître Maurice qui l'avait corrigée pendant une partie de la soirée, avant de s'en servir comme réceptacle à sa semence, avant de l'écarter plus encore avec l'outil gynécologique.
Dans ces conditions,Nathalie aurait bien du mal, si il lui venait dans des délais très courts et par miracle, à exprimer sa volonté de renoncer à ce qui s'annonçait déjà comme son destin.
Les jeux semblaient être faits. Le prochain acte se jouerait chez le médecin.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 29)
Le 02/09/2013
" Je vous fais attendre un moment ?, le docteur va vous recevoir dans un moment...." avait notifié à Nathalie, la secrétaire du Docteur Eric Morel. Nadia et Sandra, les deux copines de soirées étaient présentes. " Merci les filles, c'est vraiment chic de votre part" avait répliqué Nathalie qui tremblait de peur. Non seulement, elle devait se rendre en femme chez un médecin, affronter le regard et le jugement des autres patients mais aussi de ce praticien n'était pas chose facile pour une personne d'une nature aussi discrète mais l'enjeu était aussi de taille. Sandra lui avait assuré qu'elle ressortirait avec une ordonnance et qu'elle pourrait prendre dès le soir même les premières gellules, s'appliquer le gel aux hormones sur les seins.
Cette perspective la propulsait dans une nouvelle dimension, beaucoup plus engageante que le simple travestissement.
Elle allait entrer dans un cycle de prise en charge particulier, allait devoir aussi voir un psychiatre pour un suivi psychologique. Sa féminisation devenait un vrai choix de vie.
Une demi heure plus tard, Nathalie ressortait avec une ordonnance du Docteur Morel. Il avait contrôlé ses analyses et avait donné son feu vert pour une première salve d'hormonothérapie.
" Allons fêter ça, les filles", avait lancé Nadia, toujours prompte à boire un verre et papoter. Après un détour dans une pharmacie, Nathalie ressortit avec un sac plein de boîtes de pillules et deux tubes de gel. " Le gel, tu le fait bien pénétrer dans la peau par des mouvements circulaires..;" Sandra était intarrissable sur les conseils prodigués à la nouvelle transexuelle. Les deux filles avaient beaucoup de tendresse pour cette travestie un peu réservée mais si charmante.
"Et comment ça se passe avec Maurice, en ce moment, il est plus gentil ?" s'était interrogée Nadia. "Ben, pas vraiment, tu sais, il continue à entretenir des relations avec la pouffe de propriétaire, celle du Cap. Il parait, je l'ai entendu lui parler, avant hier, qu'elle a quitté son mari, celui qui me harcelait et qu'elle vit à Montpellier, chez sa soeur. Je ne sais ce qu'il a dans la tête et, biensûr, impossible de demander, il est de plus en plus autoritaire ! Son truc, c'est le sm, en ce moment...ohlala, les filles, qu'est-ce que je déguste !!" Nathalie s'était exprimée sur un ton véritablement féminin et précieux, ce qui n'étonna nullement ses amies mais qui aurait stupéfait les anciennes connaissances de 'feu' fabien....
Et justement, des anciennes connaissances, il en fut question à la Société, car Maurice, lui, y faisait sa rentrée. Il allait croiser inévitablement Nicolas Ferrand dans la matinée et, tout aussi inévitablement, les deux hommes allaient devoir deviser, prendre des nouvelles ou faire semblant, se jauger et peut-être mettre, négocier un arrangement. Pourtant, rien n'avait été explicitement exprimé. N'était pas, alors, une fausse piste, un fantasme, l'expression d'une mauvaise conscience, ou même un prétexte inconscient de Maurice pour accentuer sa main mise sur son amante travestie ?
Au détour d'un couloir, Ferrand apparut dans la droite ligne ( de mire, de tir) de Maurice. La scène ressemblait à un duel de western mais en costume cravate et sourire de façade.
"Alors, Nicolas, ça y est, on dirait que les vacances sont finies! Vous êtes restés longtemps au Cap d'Agde, finalement ,"...ça commençait fort. Maurice avait bien prononcé le nom de la commune et suffisemment fort pour les oreilles indiscrètes l'entendent correctement. " Eh bien...." répondit l'autre, un brin décontenancé, " Après vous y avoir vu avec votre....épouse, je suppose, non ?...excusez-moi, je ne me souviens plus de son prénom....je suis reparti. Je faisais juste une halte, vous savez..." Le duel ressemblait plus à des enfantillages qu'à une explication franche. Mais Ferrand ascèna un coup dur qui ne laissa à Maurice aucun doute sur ses intentions:
" C'est amusant, d'ailleurs parce que j'ai l'impression de la connaître, votre amie, ou plutôt de la reconnaître...c'est vraiment étrange,......elle n'a pas un frère ?"
" Pas que je sache." répliqua Maurice, se mordant la lèvre aussitôt après avoir pris conscience de sa bourde. Il aurait dû dire qu'elle avait un frère, qui travail ici et s'appelait fabien et les choses seraient passées pour crédibles.." Bon sang, quel con, je fais, putain...."
Il n'en fallait pas plus à Ferrand pour qu'il enchaine et remue le couteau dans la plaie.
" Ah...bon, j'aurais cru, elle ressemble vraiment à quelqu'un qui travaillait ici, il y a, oh..quelques mois encore, et qui a été licencié...."
" je ne vois pas, non" "mais si, vous le connaissiez, c'était un de vos amis, enfin, Maurice, ....il s'appelait,....oh, son nom m'échappe..mais son prénom, c'était....heu...Fabien...., oui, c'est ça Fabien....vous le connaissiez bien, Fabien, non ?"
" Ah...Fabien, heu, oui;mais je ne vois pas le rapport..écoutez, Nicolas, il faut qu'j y aille, là, ok ?..."
" Oui, biensûr.....mais c'est vraiment troublant cette, ressemblance, non ?....c'est marrant, enfin, je ne veux pas vous vexer, Maurice mais, votre amie, on aurait juré que c'était, enfin, ça parait un peu fou de dire ça mais..on aurait juré que c'était ce fabien, en femme....c'est dingue, non ? Bon, en même temps, au Cap d'Agde,vous me direz, rien d 'étonnant..mais qu'on s'y soit rencontrés, ça, c'est drôle, non ? "
Bien qu'esquissant un sourire pour donner le change,Maurice était K.O.......son adversaire jouait désormais avec lui comme un chat avec une souris.
" Non, je ne trouve pas ça très drôle, plutôt surprenant...et puis, je ne vois pas où vous voulez en venir....."
" Oh , Maurice, je vous en prie" répliqua Ferrand " Ne vous offusquez pas de mes fantaisies, c'étaient de pures conjectures......encore que......"
"Encore que quoi ?....je dois y aller,, là"
" ...Bon, je ne veux pas vous retarder ....j'aurais simplement pu vous dire pourquoi, ce fameux Fabien avait été licencié..."
" Comment ça ?...qu'est-ce que vous savez de si particulier sur lui ?"
" ça me dérange car je vous sais amis......vous le voyez toujours, alors ?"
" Non, pas depuis qu'il a été licencié, mais pourquoi ces questions ? Qu'a-t-il fait, bon sang ?"
" Puisque vous ne le voyez plus, je peux vous le dire, mais ça reste confidentiel, ok ?...eh, bien, il a été reconnu responsable de détournement d'argent, sur ses commissions. Un système ingénieux sur des centimes mais à une grande échelle. Je peux vous en parler, car j'ai chapotté l'opération d'investigation pendant des mois. La direction ne savait pas quoi faire. Alors, ils l'ont licencié sans indemnités après avoir récupéré une partie de l'argent. Les choses se sont faites dans la plus grande discrètion à l'époque, histoire de ne pas donner une mauvaise image de l'entreprise. Je suis surpris de vous l'apprendre, Maurice, moi qui vous croyais dans les petits papiers de la Direction...à votre poste, il aurait été normal qu'on vous en parle.....peut-être après votre promotion.......et d'ailleurs, c'en est où ce dossier ? Vous la méritez, c'est clair !"
" Maurice était abasourdi par les infos qu'il voyait déferler sur lui"
" J'espère que le fait que vous êtes ou étiez amis ne gênera pas cette promotion, ce serait dommage, non ?" Ferrand était un pervers sadique, à n'en point douter. Peut-être que Maurice, en martyrisant Nathalie, tentait de compenser son besoin de domination. Mais pour l'heure, c'est bien lui qui était au tapis. Il n'avait jamais réalisé que Fabien put être malhonnête. Il y avait quelque chose qui clochait. Malgré tout, ça se tenait. Voilà pourquoi sa promotion, qui impliquait une augmentation de salire, se faisait attendre. Et puis, le poste allait lui ouvrir les portes de la Direction, donc l'accès aux informations dont on l'avait, jusque là privé.
Nicolas Ferrand termina sa mise à mort par ces mots :
"Voilà pourquoi, quand j'ai vu votre ami.ou amie.....je me suis dit qu'une pareille coincidence ne pouvait avoir lieu. Vous comprenez, Maurice ? Entre nous, je n'ai pas à vous juger, d'un point de vue moral. Qui s'en fiche aujourd'hui ? ça alimenterait au mieux les bruits de couloir, toujours en quête de ragots croustillants. Non, le souci est plutôt l'accointance d'un cadre de l'entreprise, en vue d'être prochainement promu, et d'un ex employé, renvoyé pour des faits délictuels. ..Délicat, non ?"
Maurice, si fort, si prompt d'habitude aux joutes verbales, balbutia quelques bribes de phrases, incompréhensibles, pour la plupart. L'adrénaline envahissait son corps et le paralysait totalement.
Ferrand relâcha sa pression et lui dit : " Peut-être que cela fait beaucoup de choses pour vous, Maurice, je comprends. Vous êtes un homme intègre, je n'en doute pas un instant mais nous devons penser aux intérêts de notre Société, vous comprenez ?"
" Oui....heu......il me faut un peu de temps pour digérer tout ça, voulez-vous ?"
Ferrand se montra magnanime et salua son aîné.
Le combat fut bref et le résulat implacable.
Maurice était dans une nasse dont il allait avoir le plus grand mal à se sortir.
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