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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 20)
Le 11/08/2013
" Et pour accompagner ceci, Messieurs dames, un rosé bien frais peut-être ?" s'était risqué le serveur en s'adressant à Maurice, lequel commanda, toujours sûr de ses choix, un Bandol de très bonne facture. maurice voulait faire, on ne sait pourquoi, bonne impression. Etait-ce pour impressionner J.Pierre et Christiane qu'il les avait invités au restaurant, ce samedi soir ? Il avait fait la vie dure à Nathalie pour qu'elle s'apprête avec grand soin. La belle travestie portait une jupe blanche plissée, un beau chemisier noir bouffant et laissant apparaître ses épaules bronzées et parfumées délicatement lait pour le corps. Des belles boucles d'oreilles pendantes et dorées et aux pieds; une paires de sandales au talon conséquent de 12 cm. Bien peignée et ayant rafraîchi la pulpe de ses lèvres, elle était effectivement bien aprrêtée pour une longue soirée d'été.
De son côté, Jean Pierre était très fier de sa Christiane, rayonnante dans une robe dorée au décolleté plongeant et affolant. La poitrine de la cinquantenaire paraissait plus ferme et conquérante que jamais. Aux pieds, elle portait une paire d'escarpins fermés assortis à la robe et au maquillage éblouissant de Christiane. Les talons de ses chaussures , hauts et fins, lui conféraient un port qui faisait plus encore ressortir sa poitrine généreuse.
Maurice , en homme qu'il était, ne pouvait passer devant pareil spectacle sans plonger le regard dans ce paysage vallonné à la couleur de miel.
Les deux femmes semblaient rivaliser de beauté et de sex appeal et ces messieurs ne semblaient pas s'en plaindre. Une bouteille de rosé succèda rapidement à la première et les deux couples se régalaient dans ce haut lieu de la gastronomie locale. Vînt bientôt le moment du digestif et Nathalie, qui s'était, comme chaque jour levée tôt pour faire les courses et le petit déjeuner, puis avait fait une machine, du repassage, eût un petit baillement que christiane remarqua discrètement. Mais au lieu de proposer de rentrer sagement dans leurs logements respectifs, elle émit une idée qui donna des sueurs froides à Nathalie. " Et si nous allions danser un peu, histoire de brûler ces calories ??" Nathalie fit un signe de la main, indiquant qu'elle était dubitative sur sa capacité à aller danser mais, sachant qu'il déplaisait à maurice qu'elle s'exprime avant qu'il ait décider quelque chose, elle n'ouvrit pas plus la bouche et se contenta de se tourner vers lui, d'un air expectatif.
" Mais c'est une très bonne idée, ça !!" s'exclama le sémillant senior. " Il y a des boîtes où les gens de notre âges peuvent danser ici ?" " Evidemment !" répliqua Chrsitiane, faisant étalage de sa connaissance de la vie nocturne du Cap. Nathalie, l'air dépité, regardait son homme qui, lui regardait Christiane mais sans se rendre compte qu'elle était elle-même scrutée avec intérêt par J. Pierre.
Celui saisit la balle au bond et décrèta qu'il se sentait trop fatigué pour aller faire le fou en boîte de nuit. " Un autre soir, les amis, voulez-vous ?". Il savait que Nathalie sauterait sur l'occasion pour échapper à cette épreuve, ses sandales la meurtrissaient déjà. Elle n'avait pas l'habitude de porter des chaussures à talons si hauts, tandis que Christiane, elle était fringante et prête à chauffer la piste de danse.
Il fut convenu que Maurice et Christiane iraient, en amoureux des danses latines, faire quelques pas tandis que Jean Pierre aurait la galanterie de ramener Nathalie au studio. On se sépara dans la bonne humeur et les danseurs promirent de ne pas rentrer trop tard.
La voiture de Jean Pierre (qui avait emmené la petite troupe au restaurant avant de déposer Maurice et Christiane à proximité d'un club) se gara à proximité du studio, le long de la plage " Vos chaussures vos fond mal, il semblerait, Nathalie..." " Heu, Oui, elles sont neuves....." " Et on marchait sur la plage, enlevez-lez donc, on marchera un moment et vous tremperez vos pieds dans l'eau fraîche, ça vous fera un bien fiu avant de vous couchez..;;" rétorqua J.Pierre d'un ton prévenant. N'osant contrarier cet homme qui faisait preuve d'une belle attention, Nathalie se déchaussa sur le rebord d'un mur et les deux promeneurs noctambules se dirigèrent vers les reflets argentés de la mer Méditerranée. " Oouuh" fit Ntahlie " ça fait du bien, vous aviez raison....quel bonheur" " Ah vous voyez, il faut me faire confiance" ajouta J.Pierre, malicieux.
Nathalie était assise sur le sable et laisser les flots aller et venir sur ses pieds. J;Pierre, à ses côtés, toujours prévenant lui dit qu'elle allait salir sa jolie jupe blanche. Cet homme, pas très beau, sans grand charme , était d'une telle délicatesse avec Nathalie qu'elle l'en remercia. Prenant cette gratitude pour un encouragement, J.Pierre, mis, plus hardiment une main sur le mollet de Nathalie, puis en remontant cette main épaisse, câleuse et chaude, le long de sa jambe, il complèta sa précédante phrase " ce serait dommage qu'une aussi belle jupe se salisse, non ?" Nathalie marmonna quelque chose qui ressamblait plus à un 'oui' de petite fille timide que l'expression d'une femme libre.
Pendant ce temps, Maurice et Christiane se virent refuser, malgré la bonne heure, l'entrée de ce club pour séniors où le chacha disputait la vedette au merengue et où le disco mettait tout le monde d'accord. " c'est complet cesoir, messieurs dames, désolé, on est samedi" avait informé le videur.
Dépité, Maurice dit " eh bien, il ne nous reste plus qu'à trouver un taxi et rentrer..;;" Mais Christiane ne l'entendait pas de cette oreille. Cette énergique femme était bel et bien décidée à entrer en boîte pour s'amuser, avec Maurice, qui plus est. Sans perdre de temps, elle emmena son compagnon d'infortune dans un club plus discret, se situant sur une petite place, à une encâblure du port. l'entrée s'y fit plus facilement. il y avait moins de monde à l'intérieur et la musique était manisfestement moins rétro que ce que maurice pouvait attendre. Mais les yeux de la belle blonde pétillaient, et cette poitrine, gonflée, luisante d'huile parfumée étaient la plus belle invitation nocturne que Maurice avait reçu depuis bien longtemps.
Il fallait s'y attendre...;après quelques pas dans l'établissement, Maurice comprit qu'ils étaient dans l'un de ces clubs libertins qui ont fait la réputation de la station balnéaire. Des couples, des trios, des hommes aux bars, une gogo danseuse voltigeant autour d'une barre luisante, des vidéos sexy sur des écrans et un vingtaine de personnes sur la piste de danse, certains ou certaines, pratiquement nus, se frottant parfois les uns aux autres. Christiane tenait maintenant Maurice par la main et s'assis sur une chaise haute, près du bar en lui demandant " qu'est-ce que tu veux boire ?". Cette façon de prendre les choses main surpris le senior aux moeurs plutôt machistes. Sans qu'il ne s'en offusque, il répondit qu'il prendrait bien un whiky coca. Avant même d'avoir pusortir sa carte de crédit, Christiane avait déjà payé, arguant du fait qu'au Cap, elle recevait et qu'elle mettait un point d'honneur à l'inviter.
Ils trinquèrent et Christiane sentait les yeux de Maurice parcourir son coeur d'un regard de braise, partant de ses yeux, descendant sur ses seins admirablement mis en valeur, jusqu'au haut d'un cuisse, opportunément découverte. " Tu me fais danser ?" enchaîna la femme..et les voici tournoyant sur la piste, les yeux dans les yeux, les mains qui s'égarèrent de plus en plus jusqu'à un baiser de braise, consumant tout sur son passage, J.Pierre, Nathalie, les convenances, le studio, .tout fut balayé par ce désir.
De l'autre côté de la ville, la main de J.Pierre atteignait déjà l'entre jambe de Nathalie et tripotait le clito à travers la cage. " mais c'est quoi, ça , Nathalie ?....." Avant même d'obtenir une réponse, il remonta sans vergogne la jupe et découvrir, sous la lumière de la Lune, le dispositif. " C'est une cage de chasteté, Maurice, .;voilà....tu vous savez maintenant" " Mais ...mais, je savais que tu n'étais pas vraiment une femme...mais pourquoi mettre ce truc ?" nathalie explique la vérité, à savoir qu'elle avait été féminisée depuis des mois et la cage était le garant de cette féminisation qui faisait de son organe, non plus un instrument de pénétration mais à terme, un jouet pour les partenaires de Nathalie. J.Pierre appris que c'était Maurice qui détenait les clés de la cage, vu qu'il en avait été l'instigateur...
La description ne fit qu'exciter plus encore le quinquagénaire...;" Humm, mais alors, t'es une vraie petite femme.....!!" et main toute la main dans l'entre jambe du travesti, glissant, par la même ocasion, un doigt vigoureux dans l'intimité de Nathalie. La suite fut plutôt brutale: J.Pierre, un peu comme une bête, monta sur Nathalie en lui écartant les cuisses, dégraffa sa braguette et sortit sa queue en érection. Mordiallant les oreilles et le coup de la 'salope', comme il la nomma, il entra en elle sans précaution particulière. Nathalie était habituée à être passive et se dit qu'il sétait déjà passé trop de choses pour qu'elle refuse ce que l'Homme, toujours dominant avec elle, quelle que soit son identité.
Le braquemard du quinqua était comme ses main, épais, bourri, ramassé sur une paire de couilles pleines. Il avait déjà sodomisé des femmes mais jamais de travestis et , à sa surprise, n'éprouva aucune mal à entrer dans le con de Nathalie. " Ohh....t'as une bonne chatte ma salope, hein ?.....j'vais bien m'occuper d'elle.." s'exprima plutôt grossièrement J.Pierre.
En deux jours, Nathalie avait eu deux rapports sexuels avec deux hommes différents sur cette plage. Elle pensait que la fellation consentie à son homme serait un sommet mais il n'en fut rien. L'homme la laboura vingt minutes durant, par devant, et déversa en elle un flot de sperme chaud. Sa tête tournait et il lui fallut bien quelques minutes pour retrouver ses esprits alors que J. Pierre, inquiet de voir sa femme rentrer plus tôt que lui, la pressa de se lever.
Il s'en faisait pour rien, J.Pierre, car Christiane, plus coquine que jamais avait déjà entraîné Maurice dans un coin sombre du club. les bretelles de sa robe déjà passées sous les aisselles, la robe laissait entrevoir des mammelons volumineux au centre de grosses aréoles d'un rose presque pourpre. les mains vicieuses de Maurice qui retrouvait des gestes de jeunesse, pétrissaient les nichons de Christiane. Les langues se mélangeaient à tous les étages de leurs corps en feu. C'est là que Christiane, plus salope encore qu'elle n'aurait pu l'imaginer elle-même, baissa sa robe au niveau la taille, découvrant ainsi ses seins nus, se mis à genoux entre les jambes écartées de Maurice et prit la queue de l'homme entre ses deux gros roberts. La bite disparaissait entre les mamelles, réapparaissait dans un mouvement artistique qui tenait plus du massage que de la 'branlette espagnole'. Elle se délectait au passage du gland épais de Maurice, la tête en arrière mais les yeux rivés sur sa queue aussi bien traitée.
Le jus jaillit en deux ou trois grands flots et vint inonder la poitrine et le cou de Christiane, qui plus qu' heureuse suça la bite du sexagénaire vigoureux avant de remettre dans son écrin.
Deux couples s'étaient donc reformés dans la luxure. De nouvelles relations allaient nécessairement apparaître. Pour l'heure, Nathalie était rentrée et s'était mise au lit, Jean Pierre avait pris une douche, espérant que sa femme, finaude n'aurait pas de soupçons. Quand celle-ci rentra, il était couché et dormait déjà. Elle prit, elle aussi le soin de prendre une douche bienfaisante dans la chaleur de la nuit, frottant lassivement ses seins qui avaient tenu leur promesse.
Quant à Maurice, il fit de même et trouva sa travestie au lit, sage et docile, comme il se doit avec une lopette comme 'lui'.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 21)
Le 12/08/2013
Maurice ne l'avait biensûr pas formulé ouvertement mais cette soirée dans la boîte et ce déchaînement érotique avec Christiane lui avait fait bien vite oublier sa Nathalie qu'il prétendait, en public, aimer. Il oubliait les cadeaux, les efforts financiers qu'il avait consenti pour sa féminisation et qu'elle avait elle-même supportés, les paroles tendres et ces innombrables rapports sexuels qu'il avait eu avec.... elle.... lui ?.....elle....enfin, il ne savait plus....
.....Car il était fondamenalement hétérosexuel, cet homme. Il n'avait accepté cette relation avec Fabien que pour assouvir ses besoins et à partir du moment où l'homme soumis qu'il avait dressé à le satisfaire chaque soir, qu'il avait abaissé au rang de domestique qui ne disait pas son nom, qu'il avait travesti ou fait travestir par des professionnelles, à qui il avait acheté des robes et tralalas, qu'il sortait en le présentant comme sa femme..bref, il n'avait vu en tout cela que la femme qu'il rêvait d'avoir, ou peut-être de reconquérir, comme si avoir une femme était pour lui, un trophée social. Son ex femme, son épuse l'avait probablement quitté pour ça. Maurice, le soixantenaire, voyait les choses ainsi. Ils n'étaient pas tous ainsi les hommes de sa génération, mais lui, si.
Il ne savait pas s'il avait pouvoir revivre avec Christiane une nouvelle aventure mais il sentait que la relation avec Nathalie/Fabien allait devoir évoluer car il ne voulait pas passer pour un homosexuel, ni-même pour un bi. Il avait des idées bien fondées sur la question. C'est aussi pour ça qu'il avait volontairement ou non, oublié la clé de la cage de chasteté. Nathalie restait donc encagée depuis des semaines maintenant. Nul ne sait les conséquences d'une chasteté contrainte sur le long terme mais on voyait bien que l'organe, ayant perdu depuis longtemps de sa superbe, perdait de semaine en semaine de sa consistance même, disparaissant dans un amas de chair, surmontant deux noyaux dessèchés. La libido masculine de Nathalie avait laissé la place aux rapports qu'on 'sollicitait' auprès d'elle. Maurice ne lui donnait finalement pas le choix, et J.Pierre, qui l'avait baisée sur la plage comme une fille du Port, non plus.
La semaine démarra donc dans une atmosphère particulière. Les deux couples officiels repliés sur leurs occupations respectives, semblaient s'éviter. Jusqu'au jour où, chose exceptionnelle, Maurice accompagnant Nathalie au marché, ils tombèrent nez à nez sur leur propriétaires. Des bises, des sourires, et des regards complices de part et d'autres. La plus gênée fut finalement Nathalie qui, craignant les remontrances et peut-être plus de la part de son compagnon, prétendit qu'elle avait beaucoup de choses à faire. Un peu étonné, Maurice la laissa partir en lui disant de rentrer à la maison et de revenir prendre l'apérétif.
De son côté, J.Pierre voulu se procurer un magazine à la Maison de la Presse et dis à sa femme de tenir compagnie à Maurice en attendant. Elle ne fit, bien évidemment pas prier pour plair et à l'un et à l'autre des deux hommes.
J.Pierre à perte de vue, Christiane n'hésita pas, en plein marché à mettre une main vigoureuse sur le paquet de Maurice, qui, en une seconde, piqua un far digne d'une collégienne. " Alors mon biquet, tu me boudes ?.....Hummm, à en croire ce qui se passe dans ton froque, tu réagis toujours on dirait....tu sais quoi ?....j'ai encore le goût de ton foutre dans la bouche....j'en veux encore une lampée....." lui dit-elle d'une ton provocant puis lui roula une pelle monstrueuse. Sa langue envahit la bouche de Maurice. Cette femme lubrique était chaude de désir et Maurice l'excitait au plus haut point.
De son côté, J.Pierre, oubliant son magazine, courut derrière Nathalie et ne la rattrapa qu'à proximité de leur logement. Quand il l'appela, Nathalie n'en crut pas ses yeux de voir l'homme la poursuivre ainsi de ses assiduités. Elle avait les clés de l'appartement en main et ouvrit sans piper mot alors que J. Pierre la suivit et referma la porte derrière lui. "J. Pierre, je vous en prie, essayons d'oublier ce qui s'est passé l'autre soir; Vous êtes marié et moi ....heu, c'est tout comme, alors essayons de nous compor..." A peine avait-elle terminé sa phrase que le vicieux quiqua l'attrapa par les fesses en remontant la robe, ce qui déstabilisa la femme, bien obligée de s'agripper aux larges épaules de l'assaillant.
" Mais enfin, J.Pie..;" Rien n'y faisait, l'homme fit baisser la culotte de Nathalie d'une main, enfourna un doigt dans sa chatte et la souleva énergiquement vers le canapé tout proche.
La verge en feu et durcie par la folie du moment, J.Pierre pénétra de nouveau le travesti en lui relevant les jambes derrière la nuque. Des coups saccadés et puissants défonçaient le trou de Nathalie, muette et haletante. Prenait-elle du plaisir à être ainsi baisée, rein n'est moins sûr mais elle ne pouvait pas résister à un homme qui la voulait. Elle avait été formatée pour recevoir Maurice quand il en avait envie. Le conditionnement dû à la peur de contrarier son dominant compagnon lui faisait accepter les assaults de J.Pierre, et qui sait, peut-être d'autres hommes, pourvu que Maurice ne l'apprît pas. Il était malgré tout saisissant de voir qu'un être qui,jadis, fut un bel homme désiré et sûr de lui, fût, en si peu de temps devenu une femelle travestie si soumise au plaisir des mâles.
L'affaire fut vite conclue et J.Pierre ressortit de l'appartement moins de dix minutes après y être entré. Nathalie, elle, commençait à se remettre plus rapidement de ces coïts impromptus et volés. Elle rangea les affaires, tira sa robe, remit les coussins du canapé en place puis repartit en direction du centre ville.
Centre ville, où Christiane et Maurice, assis sur la terrasse du Bar des Grandes Voiles, se lançaient des regards suggestifs et devisaient sur le lieu de leur prochain rendez-vous. Christiane connaissait un bel hôtel discret, habitué aux couple illégitimes. Un rendez-vous fut pris pour la fin d'après midi, chacun s'occupant de son conjoint et de trouver un alibi crédible pour s'éclipser. Christiane n'aurait, elle aucun mal, étant une femme libre, possèdant sa propre voiture et pouvant prétexter des courses, des soins, une visite chez une amie quelconque, les motifs ne manqueraient pas. Et puis, J.Pierre, après son forfait de la mi-journée préférerait se faire faire discret.
Au studio, le repas terminé, Maurice cherchait encore une raison puis avança une raison qui, à la réflexion, n'avait aucun sens. Il s'agissait d'un bruit qu'il avait entendu dans la voiture, du côté de la roue avant droite, un cardan, peut-être...ou un amortisseur..il allait devoir passer chez un garagiste qu'il avait appelé ( quand ?)..;" non, chéri, ça risque de prendre du temps, inutile que tu viennes t'ennuyer et te salir là-bas.....et puis, les mécanos, tu sais, c'est tous des obsédés ! Alors, une belle femme dans les parages et le boulot ne serait pas fini pour la nuit !" Il pensait s'en tirer avec un compliment. Après tout, Nathalie n'avait qu'à bien se tenir. Maurice avait décidé d'un truc et "la lopette travestie n'avait qu'à respecter les décisions " se dit-elle ironiquement. Ce n'est pas qu'elle tenait à se montrer dans un garage, surtout après s'être fait montée par J.Pierre, trois heures plus tôt...sait-on jamais.
Ainsi, le couple de baiseurs se remit à l'ouvrage dans une chambre cossue du Royal Hôtel, en bordure de la Nationale. Cette fois, Christiane sentit la queue brûlante de Maurice l'envahir. Il était aux anges, revivant les meilleurs moments de sa vie d'homme, de jeune homme, d'homme marié, de célibataire noceur et maintenant, il était un amant mûr baisant une belle salope blonde qui gémissait de plaisir. Les seins de Christiane avaient gonflés, ses têtons rougeoyants clignotaient comme autant d'appels à la prendre sans retenue et sans relâche.
Un 5 à 7 mémorable qui s'acheva sur un champs de bataille humide aux éfluves de cyprine et de sueur.
Il fallut aux amants une heure supplémentaires avant de laisser derrière eux les traces de leur épopée érotique.
Bien des histoires, toutes aussi fanstaisistes les unes que els autres furent racontées de part et d'autres et la soirée s'éteignit dans une fatigue collective sans qu'aucune conscience ni aucun coeur n'en souffrit.
Nathalie, seule, s'efforçant de ne plus penser rêvait de sortir de cette situation, elle qui vivait déjà une vie parallèle. Mais lui était-il encore possible et permis de prendre sa destinée en main ?
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 22)
Le 14/08/2013
La fin du séjour approchait tout doucement....
Nathalie avait subit l'assaut de J.Pierre une nouvelle fois depuis qu'il l'avait prise au studio. Ce fut le lendemain matin, lorsque cette dernière sortit de bonne heure pour faire les courses. Le satyre ( comment fallait-il le nommer ?), au fait des déplacements matinaux de la femme, avait bondi sur elle alors qu'elle traversait une partie boisée, le long de la plage.
" Coucou, salope, t'as oublié quelque chose ce matin ?" lui avait-il lancé soudainement au détour d'un bosquet. Surpise et effrayée, Nathalie avait expliqué fermement qu'il devait arrêter de la harceler. Elle lui avait donné ce qu'il voulait et c'était fini ou alors, elle en parlerait à son ami.
" Ah, ça, ma chéri, ça m'étonnerait, parce qu'il s'il apprend que tu te fais baiser, il t'arrivera des choses désagréables. On a parlé, ton mec et moi,figure-toi, en votre absence, quand vous avez fait du shopping l'autre jour. Maurice m'a raconté pourquoi tu portes une cage de chasteté....t'arrêtais pas de te branler chez lui, alors il a fait de toi une pédale, puis une trav, mais s'il apprend que tu te fais prendre par une autre bite que la sienne, il fera de toi une femelle !! couic, le petit oiseau ! Il te le coupera net !! Il a pas l'air de rigoler sur ces choses-là. Ou alors, il te foutra à la porte de chez lui et t'auras l'air maligne avec ton look et ta p'tite bite !! "
Nathalie était effondrée, une fois de plus. Non qu'il y ait eu dans cette déclaration une quelconque révélation mais le chantage qu'opérait sur elle J. Pierre était purement et simplement ignoble.
Le pervers lubrique s'approcha et empoigna violemment l'entre-jambes de Nathalie, serrant sa bourse fermement dans la paume. " Couic, l'oiseau, tu comprends, salope ?". Nathalie se tordait de douleur tant et si bien que J.Pierre l'amena à se mettre à genoux . De l'autre main, il baissa son pantalon de jogging et sa verge apparut, bondissante, gonflée par les paroles crues et le sentiment de dominer cet être inférieur. " Arrête de gémir, putain, tiens, j'ai un truc pour te calmer" ordonna cet homme qu'on ne reconnaissait plus, tant il était dominateur et autoritaire.
Prenant Nathalie par la nuque, il amena sa queue sur le visage du travesti qui n'eut d'autre choix que d'ouvrir la bouche pour y engloutir de force l'organe viril jusqu'au fond de la gorge. J.pierre baisait littéralement Nathalie par la bouche, se servant de sa tête comme d'un étui pénien.
La scène dura dix minutes encore, durant lesquelles deux giffles furent infligées à Nathalie pour la contraindre à faire tourner la langue dans sa bouche afin de masser le gland de son amant. Malgré la saillie d'hier, un éjaculat abondant inonda la bouche de Nathalie. Elle dû vite avaler le sperme pour pouvoir respirer. J. Pierre jubilait de voir sa queue dans une bouche aussi soumise. Nathalie était-elle encore un être humain à ce moment ? Forcée, elle devenait passivement un objet de plaisir. Fuyant à tout prix la funeste perspective de se retrouver, en femme, à la rue, elle acceptait tout de ce Jean Pierre qui, pour lui montrer qu'il la méprisait, lui donna une petite tape sur la joue en rentrant son sexe. " T'es une bonne bouche, tiens. Je viendrai te baiser encore une fois avant votre départ, prépare bien ton cul ma belle, parce que je m'en servirai.".
Il s'en alla et rentra en direction de chez lui. Nathalie, elle, avait pris du retard dans ses courses. Elle remit ses cheveux en ordre et fila faire ses emplettes d'un pas incertain mais empressé.
Elle était tellement épuisée par ce 'rapport' qu'elle ne remarqua pas qu'un homme la dévisagea chez le boulanger. Son regard n'était pas celui, lubrique, de son amant du matin, mais soupçonneux, interrogatif, perçant. Qui était-il ?
A son retour, Maurice, de mauvaise humeur, était déjà levé et demanda des comptes à sa femme. " Bon dieu, mais qu'est-ce t'as foutu ? Faut pas trois plombes pour prendre les journaux et le pain ??". Fuyant et baissant le regard, Nathalie s'excusa, prétextant qu'il fallut attendre qu'une nouvelle fournée sorte du four. La pauvre fille, elle ne se rendait même pas compte du comique de ses allégations. Parler de fournée alors qu'elle avait servi, de four à bite pendant vingt minutes....!
Elle se tint à carreaux le restant de la journée, essayant de plaire à son homme en mettant une robe légère et des escarpins à hauts talons. Ce qui lui valut, c'était prévisible, une saillie en début d'après midi. Décidément, sa vie sexuelle, toute passive qu'elle était, n'en était pas moins mouvementée.
En fin d'après midi, Maurice proposa d'aller déguster une bonne glace sur la jetée. Le couple se mit donc en marche. Nathalie avait encore cette robe légère à pois et ces escarpins ouverts qui lui donnaient un style très élégant et sexy. L'homme, était fier, malgré tout, d'avoir comme maîtresse, une belle trav, on était au Cap d'Agde et il y avait de nombreuses femmes du 3ème sexe, donc, sortir avec une telle créature n'avait rien de très choquant. C'était même une marque de virilité qu'il se plaisait à afficher d'autant que de nombreux hommes se retournaient sur Nathalie.
Maurice n'avait pas voulu qu'elle remette une culotte après leurs ébats. Elle était donc fesses nues sous la belle robe légère mais pas transparente, déambulant de manière si féminine dans les rues du Cap. Il n'y avait pas si longtemps, un mois peut-être, elle était encore paniquée à l'idée de sortir en femme. Comme ses peurs avaient disparues ! Il faut dire qu'elle avait enduré bien des choses durant ses vacances, alors, à côté de ça, passer pour ce qu'elle était, une travestie permanente, n'avait rien de finalement bien surprenant.
A la terrasse du glacier, Maurice savourait sa glace avec délectation lorsqu'une main s'abattit sur son épaule. " Mau-ri-ce !! ça alors !!! quelle surprise !!" C'était l'homme de la boulangerie qui, sortant de nulle part, faisait une entrée fracassante dans la vie de Nathalie.
Quel cauchemar !! Nathalie connaissait aussi cet homme ! Il travaillait dans la même société que lui, enfin, quand il était encore Fabien. Il était, marquant un temps de réflexion, au contencieux, croyait-elle. Oui, c'était celà, Maurice le confirma lorsqu'il lui présenta sa 'femme'. " Chérie, je te présente un collègue, Nicolas Ferrand. Il travaille au contentieux. Attention, c'est un dur, n'est-ce pas ?" Fit le sexagénaire en ne plaisantant qu'à moitié. Peut-être voulait-il déjà avertir sa copine qu'un danger potentiel se profilait.
C'était justifié, Nathalie en était convaincue car la réputation de cet homme d'une petite quarantaine d'années était à la hauteur de ses ambitions. Il était, ce qu'on pourrait appeler, un fouille merde. Méticuleux, obstiné, méfiant à la limite de la paranoïa, il ne faisait pas l'unanimité dans la boîte mais étant d'une redoutable efficacité, il s'attirait les bonnes grâces de sa hierarchie. Il était de surccroît un homme de réseaux, ce qui le rendait particulièrement dangereux.
Pour deux personnes qui n'avaient pas envie d'étaler leurs petits secrets, on ne pouvait rêver pire rencontre.
Maurice, lui non plus, n'était pas né de la dernière pluie. Il ne savait pas si Fabien/Nathalie et Ferrand se connaissaient mais ne voulait pas prendre le risque d'éveiller les risques. "Que peut faire ce con au Cap d'Agde ?" se demanda intérieurement le plus âgé des deux hommes. " Va-t-il se rendre compte que Nathalie est un trav ?......un ancien de la boîte, en plus ? Putain, s'il s'en rend compte, tout le monde va le savoir.merde !!". Maurice fulminait intérieurement, s'en voulant d'avoir eu envie à ce moment d'une glace.
Derrière ses yeux marrons foncés, impénétrables, il était bien difficile de savoir ce que faisait cet homme en ce lieu. Il est fort à penser qu'ayant remarqué Nathalie à la boulangerie, puis en compagnie de Maurice, il ait fait le rapprochement. Quelle sacrée coïncidence qu'un travesti dont le visage nous rappelle quelqu'un, se retrouve quelques heures plus tard en compagnie de quelqu'un d'autre que l'on connait aussi. Le limier par nature qu'était Ferrand, ne pouvait pas en rester là. Tout celà sentait le souffre et son nez le trompait rarement. Seulement, pourquoi était-il là, dans ce haut lieu du naturisme et du libertinage ? S'il avait quelque chose, lui aussi, à se repprocher, tout du moins à cacher, il se serait fait discret. Etait-ce un jeu de dupe, comme au poker ?
Laissant le mystère s'épaissir dans les esprits, Ferrand refusa l'offre diplomatique que Maurice lui lança, de se joindre au couple. Nathalie, arborait un sourire de façade, de ceux que l'on a lorsqu'on ne veut pas montrer son inquiètude, voire, sa panique.
La dernière phrase de Ferrand, cinglante sous des airs sympathiques resta comme une énigme dans les oreilles de Maurice et Nathalie. "Merci, c'est gentil, je ne veux pas vous enlever le plaisir de déguster vos glaces, bonne soirée et à bientôt".
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 23)
Le 16/08/2013
Aussitôt rentrés à l'appartement, les deux amants firent un briefing digne d'un véritable Etat Major. Nathalie confia qu'elle connaissait Nicolas Ferrand du temps qu'elle était employée dans la société. Elle n'avait pas eu directement à travailler avec lui mais l'avait croisé plusieurs fois. Elle était quasiment persuadée qu'il l'avait reconnue. " ça c'est sûr, Nathalie, j'ai voulu t'éviter une transformation radicale mais c'est sûr qu'on voit trop que tu es un homme travesti, tu ne le nies pas j'espère ?".
Le ton qu'employait maintenant Maurice laissait penser qu'il tenait le travesti pour responsable de cette mise à nue de leur secret. Ce pauvre Fabien, si dominé depuis des mois, travesti, utilisé comme objet sexuel tant par son compagnon, que par son 'amant' de passage devenait l'exutoire de son amant. Il ne tentait même plus de répondre ou de s'insurger contre les allusions d'un Mauric hors de lui.
Car c'est bien lui, le cadre de la société qui allait devoir gérer dès la rentrée, le problème. Connaissant Ferrand, il était impensable que, bien qu'en congés, il laisse une aussi belle proie s'échapper, ne fut-ce que pour le plaisir de chasser. Cette histoire l'avait tellement tourneboulé qu'il ne pensait même plus à son rendez-vous du lendemain avec Christiane. On sentait qu'il en voulait à Nathalie de n'être qu'un simple travesti car s'il avait été 'elle', s'il avait un décolletté aussi plongeant que celui de Christiane et s'il avait eu une poitrine aussi volunineuse et visible, Nicolas ne se serait jamais posé la question de la ressemblance. Il en aurait conclu que Maurice était un chaud lapin mais pas un bisexuel couchant avec des travestis, ce qui, dans la société pouvait représenter un scoop dont il imaginait ce que pourrait en faire le détenteur indiscret. Accablée de toute part, Nathalie courbait l'échine et se terra dans un mutisme que personne ne sembla remarquer. Maurice, absorbé par ses stratégies sortit seul le lendemain, prétextant qu'il avait besoin de réfléchir.
En fait, il rejoignit Christiane pour une journée loin du Cap. Il évoqua le problème avec sa maîtresse qui lui donna quelques conseils de fine mouche. Pendant ce temps, Nathalie avait commencé à préparer le départ car il était prévu pour le surlendemain. Elle nettoya de fond en comble le studio, fit des lessives et du repassage. Elle s'étonna, en réjouissant par la même occasion de ne pas voir son baiseur de propriétaire surgir d'un placard mais c'était mal connaître le bonhomme qui, sentant que c'était le bon moment, entra dans l'appart sans frapper et ordonna à Nathalie de se dénuder.
" Hé, la femelle, t'es là ?....." Nathalie, silencieuse, apparut dans la pièce principale, baissa les yeux et attendait que l'homme prenne les devants, comeme d 'habitude. " Tu t'es pas préparée, on dirait ? Putain, j'tavais pas dit de t'attendre à me recevoir, salope ?" " Mais,,...heu, tu;vous ne m'aviez pas dit..;" " Allez, ça suffit tes conneries..;file dans la salle de bain, prends une douche et fais-toi belle, allez fissa...;, j'ai pas toute la nuit". Nathalie s'en retourna se préparer, n'osant même pas évoquer la possibilité d'un retour inopportun de son homme. " Tiens, mets donc la robe blanche, super moulante que Maurice t'as achetée. Il m'en a parlé l'autre jour mais je ne t'ai jamais vu avec. J'ai envie de te voir en pute ce soir...;et mets tes plus hauts talons, t'as compris".
Le ton dominateur, à la limite du respect n'appelait aucune réponse juste un "très bien", que Nathalie marmona. Quand elle apparut, Nathalie, moulée dans sa roble ultra sexy avec des petites chaînettes de ci de là, réhaussée sur des mules à talons compensés transparents de 12 cm, elle avait effectivement l'allure d'une travailleuse du sexe. " Ah, ben, là, je te reconnais, tu vois....j'aime que tu sois vêtue comme une tapineuse qui va bosser le soir. Bon, eh bien, on va aller faire un tour, histoire de prendre le frais, n'est-ce pas ma jolie ?" " Mais....et Maurice ?...il va rentrer ?" " t'inquiète, Maurice s'il rentre, il verra que t'es pas là, c'est tout. Allez, hop, assez discuté...".
La situation était périlleuse pour Nathalie et la décontraction de son persécuteur ne faisait rien pour apaiser ses craintes. Lui, était libre de sortir mais elle, n'avait pas reçu de consignes dans ce sens et, vu les circonstances, Maurice pourrait prendre de vraies mesures de rétorsion à son endroit s'il constatait qu'était sortie sans son accord, et dans cette tenue ! A peine sortis du studio, Jean Pierre fit biper sa voiture et enjoignit la femme de monter. " Mais, on part en voiture ?....mais pour aller où ?" s'aventura-t-elle à demander d'un ton qui trahissait son angoisse. " Ah mais, c'est pas possible, t'arrête pas de l'ouvrir, toi. Tu poses ton cul dans la bagnole et tu t'occupes de ton maquillage". Cette façon de ne voir dans la femme que l'aspect esthétique en niant son intelligence était plus violente qu'un coup de poing.
Nathalie était encore embarquée dans une salade dont elle attendait avec impatience le dénouement. Pendant ce temps, Maurice et Christiane s'ébataient langoureusement dans la chambre du Royal Hotel. Champagne et douceurs, rien ne manquait à ce pure moment de volupté et de débauche. Il n'en était pas de même pour l'autre couple. Le soleil tombait korsque la voiture arriva sur une aire le long de la Nationale.
Là, un étale de fruits et légumes approvisionnait les touristes et les automobilistes de passage. " je vais prendre une cagette de fruits, Chris ne pourra pas dire que je suis sorti pour rien. Viens, je vais te présenter à mes potes." Pas convaincue par la proposition, Nathalie s'exécuta et apparut au regard estomaqué d'Alphonse le père, 67 ans et de son fils philippe, 30 ans, tous deux bons paysans Héraultais. " hé bé, le J.P, alors, t'as changé de femme ? t'en as pris une plus jeune ?" plaisanta l'aîné. " hé, non, j'ai toujours l'autre, mais ça n'emp^che pas d'avoir des copines, hein ? Tiens, j'vous présente Nathalie, dis bonjour à mes copains" " Bonjour Messieurs" fit timidement le travesti..." Je vous prendre une cagette de pêches et deux melons pour ce week end." pendant que le vieux s'affairait, Philippe, un brin simplet, restait les yeux fixés sur Nathalie.
Une fois les produit mis dans le coffre, Alphone glissa à l'oreille de Maurice " dis, ta copine, elle est pas peu pute par hasard ?" . la moue de J. Pierre trahit sa pensée, du moins son fantasme. Il n'en fallait pas plus pour que le vieux paysan propose à son ami de la lui prêter, à lui, et à son fils après mais J. Pierre, trop fier que d'autres hommes convoitent la femelle qui l'accompagnait déclina la proposition. " Vieux cochon, à ton âge...et puis les gars, sans vouloir vous froisser, mais vous avez une journée au soleil dans les pattes et vous l'avez vue, elle immaculée ! ".
Nathalie, juchée sur ses talons hauts, commençait à comprendre les manigances qui se murmuraient à quelques mètres de ses orielles. Attentive au sort qui se jouait près de la voiture, elle ne sentit pas la présence de Philippe qui s'était rapproché. Sentant l'odeur forte, acre et musquée de ses aisselles, elle fit un pas en arrière qui risque de la déstabiliser. " Vous êtes très belle mademoiselle, on peut s'embrasser ? dites, je peux vous embrasser...." " Philippe, laisse la dame tranquille, elle est pas pour toi" s'écria le père en revenant " t'a pas les moyens, compris ?" " En revanche, moi, j'ai rendu un fier service à J.Pierre y a pas si longtemps et y vient d'me faire un cadeau, pas vrai, le J.Pierre ?". Ce dernier revint l'air penaud vers le petit groupe mais se ressaisit au moment de demander à Nathalie de choisir d'autres fruits. " Allez, vas-y, c'est rien, tu lui fais juste une petite branlette à papy et il sera content...". C'était la meilleure !!
Comment Nathalie en était-elle arrivée là ? Un homme, qui n'était même pas son amant, la louait à un rustre mal lavé." Pour lui donner un coup de fouet, J.Pierre; lui donna une main aux fesses. Elle avança comme une jument qu'elle était. Le Vieux lui prit la main afin qu'elle ne tombe pas dans le sentier instable qui traversait le bosquet derrière le stand. " Allez, ma belle, vas-y, occupe-toi de moi" lança le sexagénaire en mettant la main de Nathalie sur son paquet. Nathalie dut défaire les boutons de son pantalon, le baisser légèrement ainsi que le slip kangoroo qu'il portait dessous. La queue mi- dure apparut à l'air libre et la main du travesti entama une masturbation en règle du Vieux. Une main s'était bien glissée sous la robe de Nathalie, carressant ainsi ses fesses mais elle l'en enleva fermement. Elle acceptait, contre son gré, de branler cet homme inconnu dont l'hygiène n'avait d'égal que sa rusticité, de passer vis à vis de lui et de son fils, pour une putain de bord de route mais voulait que ça se passe le plus vite possible. Elle savait que si le 'travail' n'était pas bien fait, J. Pierre lui ferait perdre encore plus de temps. Mettant son savoir faire, désormais accru, en matière de 'finition manuelle' comme disent les professionnelles, Nathalie fit jaillir un petit filet de foutre qui manqua de lui arriver sur sa robe. Il n'aurait plus manqué que cela...! Elle sortit un mouchoir et s'essuya la main poisseuse et odorante. La putain de circonstance avait oeuvré, et pour aucune rémunération en plus, si ce n'est le ticket pour entrer au studio dans les meilleurs délais.
De nouveau dans la voiture, J. Pierre la félicita de sa prestation " t'as l'air de bien bosser, dis..mais t'es une pro en fait, non ? Maurice, il te paie pour le séjour ou quoi ? Parce que moi, ça m'intéresse, tu vois. Si tu viens pour la saison, je peux te louer un appart, pas le studio qu'on vous loue, parce que j'aurais des emmerdes avec la patronne mais un autre qu'on a, plus loin et tu pourrais bosser. Tu me paierais le loyer en nature..héhéhé, qu'est-ce t'en penses ?".
Nathalie ne réagit pas à la vision que cet homme avait d'elle. Peut-être parce que ça paraissait crédible finalement. Une femme qui obéit, se fait prendre comme on veut, s'occupe d'autres hommes sans broncher ?.... S'il elle n'était pas une prostituée, elle en avait certaines caractéristiques. Peut-être aussi, comme d'autres malheureuses, elle était coincée. C'était bien l'horreur de la situation!
Au retour, J. PIerre se gara en centre ville. La soirée n'était visiblement pas terminée. Nathalie fut sollicitée pour tenir le bras de J. PIerre qui caracola sur les trottoirs, passa faire un bonsoir à deux ou trois videurs de boîtes qu'il connaissait, histoire d'exhiber sa conquête, sa chose, sa femelle transgenre. Nathalie avait une certaine allure dans cette tenue. Elle avait des jambes fines, épilées évidemment, comme le reste de son corps, les ongles vernis et cette robe immaculée qui scintillait dans la nuit.
Elle scnitillait tellement qu'elle attira l'attention d'une voiture garée sur un parking. Il y avait une personne immobile à l'intérieur, suivant du regard le trajet que fit le couple en direction de l'espace boisée près du bord de mer, là où trois jours plus tôt, J. Pierre s'était servit de Nathalie comme déversoir de sperme. La tenant toujours par la main, ils arrivèrent dans une clairière où, horreur, d'autres silhouettes s'agitaient dans l'obscurité. Cela ne parut en rien perturber J. Pierre qui se retourna et embrassa langoureusement la femme. " sors ma queue ma belle, et branle-moi comem t'as branlé le vieux tout à l'heure, mais en mieux, hein ?"
Nathalie sortit le deuxième sexe de la soirée et recommença à masturber le cinquantenaire. la verge durcit vit dans les mains manucurées du travesti, puis dans sa bouche car J. Pierre lui avait ordonné de le sucer plainement. Pendant ce temps, les silhouettes aux alentours se firent plus précises et une poignée d'hommes, la main dans le pantalon, apparurent.
Les voyeurs semblaient apprécier le spectacle, d'autant que J. Pierre passa aux choses sérieuse en faisant lever la soumise et lui faisant mettre les deux mains sur le tronc d'un arbre. Il écarta ses jambes et releva la courte robe derrière laquelle un string apparut. Le mouvement des queues environnantes s'accéléra. Le bout de tissu fut baissé et la bite de J. Pierre entra de nouveau dans le cul de Nathalie. Il la besogna de longue minutes. Son ventre claquait contre les fesses de la femelle. On entendit les premiers râles de jouissance s'exprimer dans la forêt, puis ce fut au tour de J. Pierre à décharger vigoureusement dans le con de Nathalie." Bon, les gars, profitez-en encore une minute...mais pas touche...toi, reste encore un peu comme ça, ils ont besoin de se stimuler en mâtant ton cul".
Nathalie, une fois de plus baisée en public, exhibée, laissait faire. Qui s'en étonnerait désormais. C'est à ce moment que les adultérains
Maurice et Christiane traversèrent le centre ville et apercevant J. Pierre sortir du bois, Maurice interpella sa maïtresse : " Mais, c'est pas J. Pierre, là-bas ?" " ben, on dirait bien..... si, .oui, c'est lui.., il a dû aller faire un tour sur la plage..." rétorqua Christiane qui n'eut le temps de terminer sa phrase. Voici qu'apparaissait à ses côtés et l'aidant à sortir du bois, une femme à robe blanche et moulante comme celle que......." Bon Dieu, Mais c'est pas possible..putain, la salope.....c'est ma femme !!!"
Il n'y avait pas d'ambiguité, sauf pour celui qui n'aurait pas voulu voir.....Maurice stoppa son moteur et défit sa ceinture dans l'objectif ferme d'aller à la rencontre des amants. Mais Christiane réagit en sursaut :
" Attends....Maurice......attends, j'te dis, chéri !....Calme-toi, ça ne sert à rien. C'est fait. Je suis aussi frappée et meurtrie que toi mais on ne peut pas revenir en arrière. Tu vas faire quoi, hein ? Tu vas casser la gueule à mon mari ? Et ta pute, tu va la foutre dehors ?....sois plus malin...on en a parlé tout à l'heure, non ? Allez, laisse-les rentrer, allons boire un vers pour accorder nos violons et tu auras, le moment venu, toutes les cartes pour agir.
A n'en point douter, l'esprit machiavélique de Christiane avait un ascendant sur l'impulsivité du mâle dominant dont l'orgeuil en prit un coup ce soir-là. Mais sa maîtresse avait des atouts pour le calmer et le faire réfléchir.
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CRISE DE MOEURS ( Fiction - nouveauté 2013 ! Chap 24)
Le 18/08/2013
Christiane et Maurice attendirent près d'une heure avant de rentrer respectivement dans leurs foyers. maurice entra, silencieux dans le studio et maugréa un salut de circontance à une Nathalie épuisée par tant de péripéties.
Elle venait de se mettre au lit et se passait de la crème sur les mains. Un peu de douceur après une journée de servitude ménagère et sexuelle. Elle se hasarda néanmoins à demander si Maurice avait passé une belle journée , sans laisser paraître qu'elle attendait une quelconque réponse. L'amant lui répondait assez froidement qu'il avait réfléchi toute la journée à cette histoire de Nicolas Ferrand et qu'il était épuisé. Nathalie n'eût pas la force de proposer la traditionnelle fellation du soir aux bienfaits relaxants. Elle n'en pouvait plus et soupira de bonheur lorsque la lumière s'éteint.
Dès le lendemain, elle partit très tôt faire ses emplettes, passant par un autre chemin et revint, cette fois, à temps pour que le petit déjeuner soit fin prêt. le couple était pour ainsi dire, sur le départ. Ce l'occasion, pour Maurice de voir si les préparatifs ménagers avaient été effectués. "J'espère que tu n'as pas fait qu'aller à la plage, hier , pendant que je cherchais des solutions"...Une allusion à peine voilée à ce qu'il avait vu en rentrant mais surtout le rappel que Nathalie n'était là que pour le plaisir de Maurice, rien d'autre. C'était surtout son orgeuil qui avait été blaissé, pas son coeur.
Celui-ci vogait dans les souvenirs voluptueux de la veille en compagnie de la belle blonde, devenue sa maîtresse et qu'elle n'entendait pas laisser partir. Cette femme lui plaisait. Elle était bonne amante, avait de la tenue et une pointe d'autorité qui ne lui déplaisait pas. Pas comme cette lopette de nathalie, plate comme une limande, soumise,servile et dissimulatrice. Il nourrissait envers désormais une sorte d'aversion froide, rentrée qui allait devoir s'exprimer d'une manière ou d'une autre.
Nathalie avait préparé les valises, confectionné des paniers repas de qualité, lavé et rangé le studio. Elle rangerait la table, fairait la vaisselle pendant que Maurice prendrait sa douche puis laverait la salle de bain après son passage.
Une fois toutes ces étapes effectuées, les valises rangées dans le coffre, le couple fut reçu chez leurs propriétaires qui leur offrirent une belle bouteille de Muscat à boire 'entre amis', comme il leur fut dit. Les regards se croisèrent mais personne ne pouvait faire part de ses sentiments. Malgré ça, J.Pierre n'hésita pas à sussurrer à l'oreille de Nathalie " A bientôt ma petite pute" lorsqu'il lui fit la bise. Maurice ne remarqua pas cete 'délicate attention' de J.Pierre, tant ses yeux étaient plongés dans ceux de Christiane. Ils se firent une bise qui valait mille baisers et se promirent de se donner des nouvelles très vite.
Il faut dire que Maurice, malgré ses soixante deux ans, était encore un bel homme. Il avait des restes honorables de son passé d'athlète et sa carrière lui conférait un certain prestige. Il entendait bien passer un dernier échelon avant de prendre sa retraite. Les démarches avaient été engagées dans ce sens et rien n'indiquait qu'il serait pas prochainement promu. D'où sa vive inquiètude vis à vis de la présence de Ferrand et de ce que 'l'emmerdeur' pouvait, ou non, savoir de sa vie privée.
Christiane avait vite succombé au charme de Maurice, elle qui était marié à J.Pierre depuis une trentaine d'années.
Tout séparait les deux hommes, hormis le sport, encore que Maurice, on le sait, était passionné par le rugby et que J. Pierre était un féru de cyclisme. Sur le plan physique, la petitesse et ses rondeurs contrastaient avec la taille et la sceltesse, quoique relative, de Maurice. Ce qui avait du plaire à Christiane, à l'époque de sa rencontre avec son futur mari avait dû être sa force de caractère, sa détermination, son sang froid qui faisaient de lui un protecteur. les femmes étaient sensibles à cela.
Mais maintenant que les années avaient fait de ce couple, des gens, non pas aisés, mais ayant un niveau confortable de vie, Christiane ne voyait plus qu'en son mari un petit homme qui avait gardé des attitudes et un vocabulaire souvent grossiers voire franchement vulgaires. Or, la petite bourgoise qu'elle était devenue ne supportait plus la dégradante image que renvoyait son mari.Il n'en fallait pas plus pour qu'elle tombe dans les bras de Maurice.
Quoiqu'il en fut, les adieux se firent avec le sourire et tout le monde se souhaita de se revoir la saison prochaine.
Les portes de l'appartement et de la voiture se refermaient sur les destins croisés des deux couples. Mais ne s'en étaient-ils pas formés deux autres ?
Christiane fit une scène de ménage à J.Pierre aussitôt les invités partis. Elle lui avoua qu'elle l'avait surpris avec sa 'pédale', sa 'pute' qu'il " avait encore du baiser dans les bois, comme les autres".....Evidemment, J.Pierre gardait son calme face aux violentes et sonores accusations de sa femme. Son flegme coutumier dans ce genre de situation, rendait encore plus furieuse Christiane qui décida de partir sans tarder chez sa soeur à Montpellier. La crise était réelle chez les propriétaires.
De leur côté, les vacanciers roulaient paisiblement. Maurice, perdu dans son émoi amoureux, Nathalie, toujours plus effacée et silencieuse.
Il fallut attendre le retour dans l'appartement, où, après avoir défait les bagages, remis en route les appareils, Nathalie s'offrit une douche bienfaitrice. maurice entra dans la salle de bain et, jetant un regard méprisant au travesti lui dit :
" mais comment voulait-on faire tromper ce connard de Ferrand ?.....ragarde-toi, t'es plate comme une limande et t'as même pas les oreilles percées. Bon, je vais prendre rendez-vous avec Nadia pour arranger ça puisque tu ne fais rien. Elle connait des trans, il va falloir trouver une solution. ça va encore me coûter des ronds mais j'ai pas le choix. Une promotion m'attend et je ne vais pas laisser un petit con me barrer la route. Et toi, c'est ton intérêt aussi, parce que s'il marche pas, le Nicolas, ben, j'aurai tellement d'emmerdes à la boîte que je pourrai pas te garder chez moi, tu comprends ?"
Dans ces conditions, les choses étaient claires pour tout le monde. Nathalie qui allait timidement demander à Maurice de trouver la clé de sa cage de chasteté, se ravisa et cessa de faire couler l'eau sur elle. Elle ne savait pas quelles épreuves elle allait devoir encore subir mais il est certain qu'elle allait demeurer encagée longtemps encore et surtout, qu'elle s'acheminerait de plus en plus vers une transformation physique ou ce serait la fin de la relation et le début de l'errance sociale, dans la rue. Avec son look de travesti, que pourrait-elle espérer ? Un emploi ? Un logement ?.....a coup sûr, non.
Le destin de Fabien s'était joué il y a bien longtemps déjà, je jour où il avait poussé la porte de chez Maurice et il se mettait doucement mais irrémédiablement en place.
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